Christophe Jallet est l’un des rares joueurs lyonnais à surnager en ce moment. Alors face à Valence demain soir (20h45), il tentera d’entraîner ses coéquipiers dans son sillage.
Le fait qu’il soit venu en conférence de presse ce lundi ne ressemble pas à un hasard. Toujours exemplaire sur le rectangle vert et en dehors, Christophe Jallet fait désormais partie des cadres de l’Olympique Lyonnais. Et à la veille d’une rencontre européenne où Lyon cherchera des leaders, surtout trois jours après une défaite inquiétante à Bordeaux (3-1), sa présence a quelque chose de rassurant. « J’essaie d’être un exemple sur le terrain, de me donner à 200 %, a-t-il insisté. C’est la première des qualités pour un footballeur. On a travaillé toute l’année dernière pour jouer la Ligue des champions, on ne veut pas la galvauder. Il faudra élever notre niveau d’exigence demain soir, avec beaucoup de combativité. »
Le latéral lyonnais a conscience que les dernières prestations de l’OL n'incitent pas à l'optimisme, mais il assure que la défaite en terres girondines n'ajoute pas de pression particulière. « Même en gagnant 3 - 0 à Bordeaux, on aurait eu la même obligation de résultat, a-t-il relativisé. Tout simplement parce que ce n’est pas la même compétition. On sait ce qui a manqué contre La Gantoise, il faudra mettre une autre intensité. On veut gagner et bien figurer dans ce groupe de Ligue des champions. »
"Il faudra compter 10 points pour se qualifier"
Au moment de dire si ce match ressemblait déjà à un tournant dans cette poule indécise, Jallet n’a pas botté en touche. « C’est un match très important pour nous, a-t-il reconnu. Il faudra compter au moins 10 points pour se qualifier. Ca passe par une victoire à Gerland demain soir. »
A l’instar d’Hubert Fournier, Christophe Jallet se méfie de Valence, mais espère que l’enjeu ne tuera pas le jeu. « On a eu l’occasion de les voir évoluer contre Monaco, il ne faudra pas laisser d’espace à ces joueurs, a-t-il prévenu. Notamment Feghouli, qui a joué à Grenoble et qui a depuis pris une grande envergure. On voudra les piéger à leur propre jeu, en jouant un bon football comme ils le font et en étant efficaces dans les zones de vérité. »
C'est le genre de discours que j'aimerai que le capitaine Max prononce, mais on ne l'entend plus, j'espère qu'il est au moins présent dans le vestiaire....