Bradley Barcola dépité après OL - Lorient en mars 2023
Bradley Barcola dépité après OL – Lorient en mars 2023 (Photo by JEFF PACHOUD / AFP)

Ligue 1 : l’OL n’arrive plus à être maître à la maison

Décroché mais toujours vivant au classement, l’OL ne peut se permettre de griller des jokers. Les Lyonnais se doivent aussi de refaire du Parc OL une forteresse.

Dimanche, ce n’était clairement pas la fête dans les travées du Parc OL, tout comme dans les vestiaires lyonnais. Incapable de trouver la faille contre le FC Lorient, les Lyonnais ont encore laissé des points en route (0-0) dans leur tentative d’accrocher l’Europe par le biais du championnat. Désormais 10e, le club lyonnais continue de faire du surplace et même de reculer un peu alors que la volonté était de retrouver le haut du panier. Mis en échec par la stratégie lorientaise, les joueurs de Laurent Blanc ont payé leur inefficacité aux avant-postes. Un seul petit but aurait pu changer le discours d’après-match et de cette semaine. Mais l’OL a clairement du mal à la maison.

En étant 10e, le problème est aussi loin de Décines mais le confort de la maison est censé contrebalancer les difficultés extérieures. Ce n’est clairement plus le cas au Parc OL qui n’est plus une forteresse. Pire, l’enceinte décinoise était vue comme un lieu où les joueurs jouaient avec la boule au ventre il y a encore quelques semaines avant le ménage fait dans l’effectif. "C’est un vrai marqueur de la fragilité mentale de l’OL et du désordre qui peut exister ou en tout cas du lien distendu entre les joueurs et les supporters, a noté Nicolas Puydebois dans Tant qu'il y aura des Gones. On sent que cette équipe est fébrile à domicile alors qu’on doit être maitre chez soi pour faire un bon championnat. On doit gagner à la maison."

Ce n’est clairement plus ce à quoi sont habitués les supporters lyonnais. Si tout roule en Coupe de France, en championnat la donne est bien différente. Sur ses neuf dernières réceptions au Parc OL, le club lyonnais n’en a remporté que deux (4 nuls et 3 défaites). Avec 10 points sur 27 possibles, le bilan comptable fait mal et explique aussi cette place dans le ventre mou dans lequel est l’OL désormais…

14 commentaires
  1. dugenou
    dugenou - mar 7 Mar 23 à 17 h 06

    c'est le lent et long déclassement.... A quand le maintien en ligue 1?

  2. Avatar
    ggs - mar 7 Mar 23 à 17 h 41

    Ailleurs qu'a la maison c'est pas beaucoup plus flagrant

  3. Avatar
    Jagal - mar 7 Mar 23 à 17 h 48

    Ah parce qu'on est encore maître quelque part?

  4. Darn
    Darn - mar 7 Mar 23 à 18 h 26

    C'est sympa tous ces articles pour dire tout ce qu'on arrive plus à faire, mais on irait pas plus vite avec ce qu'on arrive encore à faire ? Genre filer de la flotte aux joueurs ou qu'on a de bons ramasseurs de balle ? Y'a pas un classement pour ça ?

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    chiesa for ever - mar 7 Mar 23 à 19 h 06

    soyez positif bon sang paris ne s'est pas fait en un jour lol

    1. Toitoi
      Moimoi - mer 8 Mar 23 à 3 h 53

      Et l'OL ne s'est pas défait en un jour.

  6. Avatar
    Cicinho - mar 7 Mar 23 à 23 h 11

    Pour compléter la dépression du soir, on pourrait lister les neufs derniers adversaires à domicile...

    1. Tongariro
      Tongariro - mar 7 Mar 23 à 23 h 45

      9 derniers adversaires à domicile en L1 :

      QSG
      Toulouse
      Lille
      Nice
      Clermont
      Strasbourg
      Brest
      Lens
      Lorient
      (3 équipes du top 5 absentes, donc -> Sardines, Russes et Genesio's Boys)

      2 victoires (dont une hold up vs Lille), 4 nuls, 3 défaites -> 10 points sur 27 possible donc, comme le dit l'article.

      Après moi on m'a garanti que l'OL avait le deuxième meilleur effectif de L1 en septembre, alors évidemment je suis super optimiste pour la suite !

      1. JUNi DU 36
        JUNi DU 36 - mar 7 Mar 23 à 23 h 50

        "Genesio's boys" mdr 👍

  7. Toitoi
    Moimoi - mer 8 Mar 23 à 3 h 58

    Il faudrait en effet déterminer ce qui est positif dans le fait de suivre l'OL actuellement.
    Je veux dire, les clubs comme Reims, Toulouse, Montpellier ne gagnent rien, ont des classements moisis saison après saison, mais ont quand même des supporteurs. Quel plaisir, quelle joie y trouvent-ils ?
    Comment trouver notre compte à supporter l'OL aujourd'hui ?

    1. Avatar
      Dufduf - jeu 9 Mar 23 à 1 h 32

      Il y a toujours de l'intérêt à suivre la progression d'une équipe , à deviner les options tactiques , voir éclore des espoirs.
      D'autre part , les supporteurs des équipes que tu cites , soi-disant sans espoirs autres que " moisis" , le font sans doute parce que c'est le club que leur père leur a appris à aimer , celui de la ville où ils sont nés aussi.
      Supporter l'OL me semble d'autant plus facile qu'il a un gros palmarès national , qu'il y a un énorme bassin de population lyonnais et que pleins de supporters adverses se réjouissent de notre déclin.
      En fait nous existons pour notre passé , pour notre géographie et contre les supporters verdâtres , marseillais etc...

  8. Avatar
    interol - jeu 9 Mar 23 à 0 h 53

    Moimoi, pour les petits il y a le maintient déjà. La satisfaction de battre un gros. Mais bref peu importe, supporter un club, c'est supporter une ville, un groupe, une communauté. A la base c'est ça. Le hooliganisme poussant les choses à l'extrême par exemple. C'est l'esprit grégaire qui parle. Et oui moimoi, on ne vaut pas mieux des moutons 😄
    Sans oublier qu'être adulte et continuer à suivre le football, ça signifie une certaine forme d'immaturité. Ça reste un jeu d'enfant. Mais psychologiquement on n'a toujours pas décroché 😄

    1. Toitoi
      Moimoi - jeu 9 Mar 23 à 15 h 51

      Tu as raison interol, mais nous ne sommes pas habitués à regarder le bas du classement, ni même ce qui se passe en début de seconde partie.
      Il va falloir nous y faire.

      1. Avatar
        Dufduf - jeu 9 Mar 23 à 18 h 31

        Regarder le bas du classement était habituel avec les Domenech ou Stéphan .D'une part ce n'était pas déprimant , mais plutôt énervant, d'autre part nous ne sommes pas encore dans ce schéma mental. Il me semble que nous nous considérons encore comme une montgolfière qui doit balancer du lest parce qu'elle ne décolle pas.

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