Un membre du conseil d'administration de la Ligue de football professionnel a révélé que Jean-Michel Aulas a "malmené" Frédéric Thiriez. Le président de la LFP répond.
Le président de l'Olympique lyonnais, et vice-président de la Ligue de football professionnel, a eu un échange très tendu avec Frédéric Thiriez (lire notre article). "Fréderic Thiriez a été malmené par Aulas. Il s’est retrouvé face à un Jean-Michel Aulas qui connaissait les dossiers sur le bout des doigts. Il avait réponse à tout. Aulas avait un propos très affirmé et incisif ", a déclaré un des membres du conseil d'administration.
Frédéric Thiriez a tenu à calmer le jeu dans L'Equipe : "C’est vrai. J’admets les énervements de fin de saison. J’étais dans mon rôle de président de la Ligue en lui rappelant qu’il faut respecter ses adversaires, Paris, Marseille et même Lens. Il devait être un peu fâché… Mais on s’est vus longuement ce matin (hier matin). Entre lui et moi, il n’y a pas l’ombre d’un problème. L’incident est clos."
Nous savons tous, Frédéric Thiriez y compris, sauf erreur de ma part, que dans les rapports humains et tous leurs corollaires, comme la défense par chacun de ses intérêts, il n'échappe à personne en effet, ceci étant d'ailleurs vrai dans la coexistence entre d'autres espèces de la nature, que toute action entraîne fatalement une réaction. L'incident qu'il dit clos ne serait jamais produit, s'il s'était gardé de le créer par la calamiteuse partialité dont le CNOSF a fait preuve en faveur du PSG.
In fine, le mérite de Jean-Michel Aulas est d'avoir mis en lumière cette propension pathétique à la combine qui va, j'en suis sûr, servir la gouverne de tous. Des entorses peuvent être faites à l'éthique et aux règles dès lors qu'il s'agit de ne pas heurter la puissance financière qatarie.