Vendredi soir, l’OL a signé un troisième succès de suite en championnat. En pleine remontée au classement, les Lyonnais ont pu savourer avec leurs supporters. Ces derniers sont enfin récompensés après avoir mangé leur pain noir depuis le début de la saison.
La séquence prête à sourire, mais est tellement révélatrice de ce renouveau observé à l’OL depuis maintenant un mois. Les résultats sportifs sont certes positifs depuis seulement trois journées en Ligue 1, mais l’ambiance dans le vestiaire a, elle, évolué depuis désormais quelque temps et l’arrivée de certaines recrues. Parmi elles, Gift Orban en passe de devenir le nouveau chouchou des supporters lyonnais. Ils l’attendront forcément avec des buts, mais en le voyant torse nu, en train de secouer les filets devant le virage nord, le Nigérian est en train de poursuivre son opération séduction.
Pour le moment, cela fonctionne, car le caractère un peu "foufou" d’un Orban sur et en dehors du terrain provoque un vrai vent d’air frais à Décines. La communion est de nouveau au rendez-vous avec les supporters, même si les victoires aident forcément à retrouver de l’unité. Seulement, cette passe positive est en quelque sorte la récompense offerte aux tribunes du Parc OL pour leur soutien depuis le début de la saison. "Ils ont toujours été derrière nous, même s’ils ont pu être durs aussi, et ils en avaient le droit, car les résultats n’étaient pas bons. On peut le leur rendre aujourd’hui", nous confiait vendredi soir Clinton Mata.
La fête en tribunes et dans les vestiaires
Apprécié du public lyonnais depuis son arrivée, le défenseur angolais se faisait d'ailleurs désirer auprès de ses coéquipiers en répondant aux journalistes. Parce que plusieurs joueurs comme Rayan Cherki, Saïd Benrahma ou encore Orel Mangala ont pris les devants et sont ressortis des vestiaires pour aller célébrer ce succès contre Nice avec le Kop Virage Nord. Ils n’allaient de toute façon pas trouver tribune vide, car plus de 40 minutes après le coup de sifflet final, les Bad Gones étaient toujours à leurs places, reprenant à tue-tête des chants du groupe. "Je n’avais pas encore pu les rencontrer et les voir d’aussi près depuis mon arrivée donc cette victoire était l’occasion de se rapprocher un peu plus d’eux", a avoué le buteur belge.
Ce succès contre les Aiglons est celui d’un groupe qui n’a rien lâché, mais aussi celui d’un stade qui répond présent depuis 22 journées. Car, ces scènes d’ivresse remplacent aujourd’hui certains moments de désolation au Parc OL face au visage lyonnais montré durant la première partie de saison. "Tout le groupe, tout le staff, j’ai envie de dire toute la ville, on tient à vous remercier du fond du cœur, a déclaré Rayan Cherki, microphone à la main dans un stade désormais délaissé de la majorité de son public vendredi soir. J’espère que vous continuerez à nous encourager, à mettre de la ferveur, du bruit." Car, la formation lyonnaise n'est pas totalement guérie non plus.
La cause commune plutôt que le clash pour les supporters
Dans cette saison anormale pour l’OL, la réaction des groupes de supporters était forcément crainte. Il n’y avait qu’à prendre l’exemple de la saison dernière et des différentes prises de bec avec certains joueurs pour redouter un véritable chaos à Décines avec cette dernière place qui a longtemps collé à la peau des Lyonnais. Finalement, la décision a été prise dans les groupes de supporters de faire front avec le groupe lyonnais plutôt que de l’enfoncer encore plus bas qu’il ne l’était déjà.
Au sein de la direction sportive, cette démarche a été appréciée, conscient que la volonté des supporters était la même que celle de toute l’entité lyonnaise : ne pas voir l’OL descendre en Ligue 2. Il y a forcément eu des reproches, des remontrances comme certaines banderoles du style "Objectif maintien" et la situation l’exigeait. Mais, aujourd’hui, c’est un club à l’unisson qui peut célébrer les victoires au son du "ahou" désormais culte dans l’enceinte décinoise. "Le public a été extraordinaire ce (vendredi) soir, s’est réjoui Pierre Sage. C’est beau de voir les gens heureux, donc charge à nous de faire durer la fête un maximum."
En renouant avec la victoire, les Lyonnais ont aussi renoué avec leur public. Même si ce dernier ne les a jamais lâchés quand bien même le bateau était pris en pleine tempête sportive et institutionnelle ces derniers mois. Un maintien rapide pour ne plus avoir de palpitations comme face à Nice et un beau parcours en Coupe de France seraient certainement la meilleure des façons de les remercier. Mais le chemin est encore long. Toutefois, un peu d’insouciance et d’euphorie ne pourront pas faire de mal dans ces objectifs.
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Tu viens à Lyon!
Tu t'fais tapper !
Qui t'as invité ?
🤩 et toujours Saël à la baguette, quelle énergie, pas rancunier de rester sur le banc
quand l'équipe était au fond du trou , dernière , les ultra ont été très mesurés , ça ne se serait pas passé ainsi à marseille .
il y a un potentiel public énorme , un stade qui va avec , c'est un gachis de voir le club ne pas être sur le podium , la saison prochaine il faudra être devant
Le retour en puissance de l'OL doit beaucoup à la patience des supporters. Le stade était impressionnant à voir sur mon petit écran vendredi.
On a désormais peu de chance de descendre: Clermont et Metz s'enfoncent, il est probable qu'ils feront partie de la charette.
je pense que pour metz , un petit tour en l2 parait inéluctable ; pas de bol pour eux ils vont prendre l'ol qui est en plein ascension
pour clermont la lanterne rouge , ils ne peuvent pas lutter , faute de moyens
pour la place de barragiste par contre , la lutte va être très très chaude , nantes est en grand danger comme la saison dernière
Metz est habitué à faire l'ascenseur, ils ont l'expérience et ne ressentiront pas la douleur.
Pour Clermont, il reste une solution : un retour au bercail de la Gracieuse. C'est Traboule qui m'a soufflé la solution, je lui rends hommage !
metz va et vient entre la ligue 1 et 2 depuis toujours , c'est un peu la marque de fabrique du club , je me demande comment les supporter n'en ont pas marre