Eugénie Le Sommer célèbre son but avec Selma Bacha avec les Bleues
Eugénie Le Sommer célèbre son but avec Selma Bacha avec les Bleues (Photo by Damien Meyer / AFP)

Le Parc OL a du mal à mettre le Bleue de chauffe

Antre de l’OL, le Parc OL va accueillir vendredi la demi-finale de la Ligue des Nations entre les Bleues et l’Allemagne. Une petite consécration pour un club qui porte haut les couleurs du foot féminin en France même si l’affluence a du mal à suivre.

Il y aura toujours du rouge et du bleu vendredi soir, mais les deux couleurs traditionnelles lyonnaises seront accompagnées d’une pointe de blanc. Antre de l’OL, le stade de Décines va troquer ses habits habituels de la Ligue 1 pour une rencontre d’un calibre international. Sous les coups de 21h vendredi, l’équipe de France féminine prendra possession du Parc OL pour sa demi-finale de la Ligue des Nations. Une affiche pour les Bleues qui affronteront l’Allemagne, valeur sûre du Vieux Continent.

Pour ce rendez-vous, il y aura malgré tout un peu d’OL. Avec six joueuses du côté des Bleues et Sara Däbritz chez les Allemandes, l’OL féminin sera bien représenté pour ce match à la maison. "Avec Sara, on a déjà commencé à se chambrer un petit peu, elle essaye de savoir comment on va jouer, nous confiait Eugénie Le Sommer avant le choc contre le PSG. C’est plutôt bon enfant. On sait de quoi elles sont capables."

Revenue en grâce chez les Bleues depuis l’intronisation d’Hervé Renard comme sélectionneur, l’attaquante lyonnaise devrait selon toute vraisemblance porter le brassard de capitaine en l’absence de Wendie Renard. Le Sommer, ayant dépassé la barre des 300 buts avec l’OL dernièrement, ne pouvait certainement pas rêver plus beau symbole que d’être la cheffe de file des Bleues à Décines. Meilleure buteuse de l’histoire des Fenottes et de la sélection, la Bretonne est l’incarnation de ce que peut représenter l’OL féminin et de cette première historique au Parc OL. "Ça fait plaisir. C’est symbolique pour moi d’avoir l’équipe de France ici parce que Lyon est le meilleur club français et je pense qu’on a montré qu’on était un très bon représentant de la France. C’est une belle récompense pour le club d’avoir ce match."

C’est aussi un moyen même indirect de saluer le travail réalisé depuis plus de 20 ans entre Rhône et Saône que ce soit à l’OL ou dans le bassin rhodanien pour favoriser cet essor. Les Fenottes restent bien évidemment la vitrine avec leurs 8 Ligue des champions, des dizaines de titres de championnes et l’étiquette de référence européenne et mondiale. À quelques mois des Jeux Olympiques et de deux matchs à Décines, il était donc logique de voir les Bleues effectuer une répétition. "C’est un endroit symbolique, a rappelé Hervé Renard. C'est l'endroit parfait pour jouer une demi-finale dans un stade fantastique et espérer atteindre cette finale parce qu'il va falloir, à un moment donné, briser le plafond de verre pour aller décrocher quelque chose."

Quand les joueurs de Didier Deschamps poseront leurs valises dans la capitale des Gaules dans un mois pour un match amical, l’enjeu sera bien différent vendredi. À la recherche d’un premier titre majeur, les Bleues ont l’occasion de décrocher leur ticket pour la finale de la Ligue des Nations contre les Pays-Bas de Damaris et Daniëlle van de Donk ou l’Espagne. Cela promet donc un beau spectacle et les Françaises espèrent pouvoir compter sur le soutien populaire à Décines. "Il y a de l'enjeu, donc j’espère que les supporters répondront présents", a lancé la numéro 9 français. À la veille de la rencontre, près de 25 000 billets avaient été édités pour cette rencontre.

Un beau score, mais loin des attentes espérées au moment de choisir Décines comme théâtre de cette demi-finale. À l'instant T, le record historique des Bleues hors Île-de-France réalisé à Rennes (26 453 spectateurs) n'est pas battu, mais Jean-Michel Aulas espère bien y parvenir avec les quelques heures qu’il reste. Mais entre une communication interne assez faible et surtout un doublon avec le match de l'OL à Metz dans le même temps, la programmation laisse encore à désirer même si le vice-président de la FFF ne perd pas espoir… "Oui, j’ai pesé dans la décision du stade, a-t-il avoué dans un sourire lors de l’annonce de la liste à l’Hôtel de Ville de Lyon. On veut que ce soit un vrai stade qui salue les performances de ses équipes féminines. On veut battre le record."

Lui, le président historique, le précurseur avec Louis Nicollin du football féminin français, devrait très certainement lâcher sa petite larme au coup d’envoi. Le plafond de verre des 25 000 spectateurs aura du mal à être percé, mais cette première historique, c’est aussi la sienne, bien qu’il ne soit aujourd’hui plus sur l’échiquier lyonnais.

43 commentaires
  1. Avatar
    Docteur Traboule - jeu 22 Fév 24 à 8 h 18

    😀😀😀
    Excellent titre
    Malheureusement, le mystère insondable de ces tribunes vides reste entier.
    🤔🤔🤔

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    Cicinho2 - jeu 22 Fév 24 à 8 h 34

    Fut une époque où le calendrier de l1 était réfléchi, on évitait les doublons entre gros événements sportifs dans les villes importantes, on prenait en compte les périodes de gacances, etc.
    Maintenant y’a l’intelligence artificielle... manque de pot, celui qui a fait le logiciel est pas bien intelligent !

    1. OLVictory
      OLVictory - jeu 22 Fév 24 à 9 h 14

      Match à Lyon avec l'équipe de France et dans le même temps match de L1 pour l'OL.
      Il ne faut pas être un grand stratège pour supposer qu'on aura moins de monde au stade

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    calone - jeu 22 Fév 24 à 8 h 53

    Bonjour à tous
    Il faudrait m'expliquer pourquoi on écrit "Bretonne " lorsque l'on désigne Eugénie Le Sommer alors qu'elle est née à Grasse Alpes-Maritimes ? (d'ailleurs j'étais persuadé qu'elle était Bretonne jusqu'à ce que je découvre qu'elle était native de Grasse !).

    perso je suis né à Lyon 2 ème et je me considère Lyonnais ce que je revendique naturellement.

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      Toitoi - jeu 22 Fév 24 à 9 h 08

      Bonjour calone,

      En fait, avec un nom de famille comme "Le Sommer", elle a forcément des origines bretonnes. Mais ça ne suffit pas, je te l'accorde.
      Elle a surtout passé les 20 premières années de sa vie majoritairement en Bretagne et a débuté sa carrière là-bas.

      Par contre, pour moi, elle est bretonne et pas Bretonne, de la même manière que tu es lyonnais et pas Lyonnais, question d'esthétisme : j'ai toujours eu du mal avec les majuscules employées sur ces mots.
      Même s'il me semble que cela soit admis.

      1. Olympien First
        Olympien First - jeu 22 Fév 24 à 18 h 50

        Bonsoir Toitoi,

        Non seulement c'est admis, mais c'est surtout la règle. Lorsqu'il désigne une personne, le qualificatif national, régional ou continental devient un nom et prend une majuscule. Lorsqu'il désigne un groupe de population également: les Bretons, les Girondins, les Européens, le gang des Lyonnais, etc...

        Mais s'il n'est qu'un adjectif, la minuscule est de rigueur: une galette bretonne, la fondue savoyarde, où les sardines marseillaises...

        Et du coup, Le Sommer est bretonne (ici adjectif). Mais on écrit en revanche "Le Sommer la Bretonne' (Bretonne étant ici un nom).

        Edit: quoique, pour les sardines marseillaises, il faut voir si on parle des poissons ou si on évoque les supporters marseillais. Dans ce cas, c'est "Sardines" qui devrait prendre une majuscule 🙂 !

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        XUO - jeu 22 Fév 24 à 20 h 29

        Sardines désignant les Marseillais prend obligatoirement une majuscule. C'est un nom propre, celui du bateau qui avait bouché l'entrée du port de Marseille.

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        Toitoi - jeu 22 Fév 24 à 21 h 24

        Bonsoir Olympien First,

        Tu as raison, j'avais cherché et constaté ça après avoir écrit mon commentaire ce matin, ayant un doute.
        Quoique, j'ai quand même lu que certains connaisseurs de notre langue n'étaient pas d'accord avec ça, mais ils semblent minoritaires.

        Pour moi, la majuscule continuera à s'appliquer uniquement aux noms propres ou aux débuts de phrase. En mettre une à un nom commun... je n'y arrive pas. Je trouve que cela fait chauvin, que c'est accorder trop d'honneur au nom propre à qui l'on met cette majuscule.
        Sans doute sacralise-je trop les noms propres...

  4. OLVictory
    OLVictory - jeu 22 Fév 24 à 9 h 12

    Ca me rappelle un texte du grand Brassens, la Ballade des gens qui sont nés quelque part.

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    calone - jeu 22 Fév 24 à 9 h 26

    Merci Toitoi,
    Dans ce cas beaucoup "s'expatrient " mais personnellement je serais lyonnais avant tout.
    Pour les majuscules je ne sais pas exactement la règle.

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      undeuxtrois - jeu 22 Fév 24 à 10 h 07

      C'est une fille de policier (breton, lui), celui-ci a été muté plusieurs fois, ce qui fait que Le Sommer est née à Grasse, mais a aussi vécu, outre la Bretagne, en Dordogne durant quelques années.

      Cependant, je pense que l'on s'identifie par rapport à ses origines et à sa culture, et non son lieu de naissance. Même si elle est née à Grasse, j'imagine qu'elle ne se considère en rien comme provençale, puisque sa famille est bretonne, qu'elle y a passé la majorité de sa jeunesse, et que même son nom est breton (originaire du Morbihan, là ou vivent aujourd'hui ses parents et ou elle retourne souvent si l'on en croit son compte Instagram).

      1. Altheos
        Altheos - jeu 22 Fév 24 à 17 h 02

        Je ne sais pas si on s'identifie toujours à ses origines.
        La culture, le mot est tellement vaste, qu'il est un peu vide de sens. La culture, c'est quoi ? Ton éducation, ton instruction, ta religion ?
        Moi je suis né à Creil, d'une mère célibataire de 18 ans, dont les parents étaient ch'tmis mais délocalisés par l'obligation du travail de mon grand-père.
        J'ai habité successivement Paris, Magny-cours, Dijon puis Lyon, ville dans laquelle je suis arrivée à 18 ans.
        Et pourtant, je me considère comme lyonnais, à 100%. Cette ville, dont je suis tombé amoureux, m'a tout donné : ma femme, mon amour du foot, mes meilleurs amis, mon boulot.
        Mais je renie pas mes racines pour autant. Je suis fière de mes origines du nord, j'adore parler ch'ti et les corons à Bollaert me fout toujours les poils.

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        Toitoi - jeu 22 Fév 24 à 21 h 15

        Intéressante discussion.

        Je suis d'avis que l'on puisse s'identifier à ce qui nous tient le plus à cœur, mais cela doit quand même respecter une certaine logique.
        Autrement dit, il ne suffit pas d'avancer qu'on est quelque chose pour le devenir.

        Par exemple, quelqu'un né dans le Nord mais qui n'y a vécu que très jeune enfant, qui est depuis des décennies à Paris, peut légitimement s'identifier comme étant un parisien, parce qu'il l'est devenu, que cela soit avec le temps qu'il y a passé, l'amour pour sa ville, et ce choix de préférer cela à "être un nordiste".
        Il restera originaire du Nord quoi qu'il arrive car on ne peut pas défaire son origine, mais il a adopté la vie d'un autre endroit du pays.

        A contrario, quelqu'un qui passe 15 ans en Alsace ne peut légitimement pas s'attendre à ce qu'on le considère comme un bordelais juste parce qu'il vit à Bordeaux depuis deux ans.
        Il l'est dans les faits, puisqu'il y réside, mais il faut quand même un peu de temps pour que cela prenne de la valeur, en quelque sorte.

        J'adore Lyon, j'y ai encore passé une petite semaine (j'en suis rentré ce lundi), je supporte l'OL depuis que je m'intéresse au foot - c'est d'ailleurs ça qui m'a fait découvrir la ville - et jamais ça ne changera, mais jamais je n'oserais prétendre que je "suis lyonnais" (autre que pour le supporterisme).

      3. Bioman
        Bioman - jeu 22 Fév 24 à 21 h 38

        Sujet intéressant en effet.
        Pour ma part, je suis né à Tassin, vécu à Lyon, de parents lyonnais, mais même si je suis supporter de Lyon et que j'aime beaucoup cette ville, je ne m'identifie pas comme lyonnais, je me sens plutôt de là où j'ai vécu le plus longtemps. Par contre j'ai longtemps était l'étranger de ma campagne...le lyonnais péjorativement parlant...le doryphore ....😂 intégration périlleuse à la campagne à la fin des années 80...

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    Poupette38 - jeu 22 Fév 24 à 10 h 38

    Les lyonnaises avaient attiré pas loin de 22 000 spectateurs pour le match contre le psg .
    Ok, l'OL joue à Metz à la même heure mais déjà ce n'est pas le même public . Mon ex voisin de stade n'a pas capté que le match de l' équipe de France féminin et Metz était à la même heure, d'ailleurs il sera au Groupama vendredi soir pour supporter l'EDF .
    En Angleterre + de 60.000 à l'Emirates d'Arsenal contre Man U, c'est évident que la France n'est pas un pays de sport, il devait avoir pas mal d'invitations non ?

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      filoudore - jeu 22 Fév 24 à 11 h 18

      Bonjour Poupette38.
      Les matches à Lyon de l'EDF masculine :
      26 juin 2016: France - République d'Irlande (2-1) Euro 2016 (8e de finale) : 56 279 spectateurs
      9 juin 2018: France - États-Unis (1-1) Match amical : 58 241 spectateurs
      7 septembre 2021: France - Finlande (2-0) Éliminatoires de la Coupe du monde 2022 : 57 057 spectateurs
      Apparemment l'EDF hommes attire le public (même pour un match amical contre les USA !!!), mais pas l'EDF féminine. Amandine Henry en est désespérée...

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      undeuxtrois - jeu 22 Fév 24 à 11 h 22

      La France, globalement, à part quelques rares exceptions (EdF masculine, également de par leur succès), a du mal à déplacer les gens au stade. Il peut y avoir des dizaines de raisons, parfois inhérentes au type de sport. L'une d'entre elles peut être la vétusté des équipements sportifs en France d'un point de vue général, ou la localisation des équipements plus récents et confortables. La France s'est un peu murée dans son passé en ne voulant pas toucher à certains stades en centre-ville, les équipements se sont créés en dehors des métropoles, désormais c'est difficile de les remplir...

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        filoudore - jeu 22 Fév 24 à 11 h 32

        Je croyais que l'EDF de rugby attirait du monde...

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        undeuxtrois - jeu 22 Fév 24 à 12 h 01

        J'insiste sur "à part quelques rares exceptions". Les équipe de France masculines à succès sont donc les exceptions (pour faire très simple).

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    undeuxtrois - jeu 22 Fév 24 à 11 h 19

    Pour ne rien arranger, c'est un avis très personnel, mais je trouve cette équipe de France assez antipathique. Elle ne me procure pas grand chose... Toujours cette impression de "la prochaine fois c'est la bonne", d'être supérieures aux autres alors qu'en réalité la France du football au féminin, à l'internationale, n'est rien. Il manque ce capital sympathie qui peut amener un certain soutien populaire. J'insiste sur le fait que c'est un avis personnel, avant de me faire lyncher.

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      hngfoto - jeu 22 Fév 24 à 11 h 29

      Je n'ai rien contre l'avis personnel mais pour moi, un supporter va au stade d'abord pour supporter et aider son équipe.
      Qui peut nous sortir l'affluence au groupama lorsque L'ol masculin était au fond du trou ? Les vrais supporters étaient toujours présents.
      Je termine en disant que sur les 22 k de ol/psg, il y avait à priori au moins 9 k invitations.
      Sur les 25 à 30 k prévus demain, je ne serais pas surpris que 1/3 ne viennent pas de la région lyonnaise.
      Donc au final, le public de Lyon n'est sûrement pas le meilleur public pour le foot féminin même si l'équipe de l'OL féminine a un tel palmarès.

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        undeuxtrois - jeu 22 Fév 24 à 12 h 11

        C'est la contrepartie de ne jamais avoir capitalisé sur l'équipe féminine. J'adore Aulas, mais il a complètement loupé le virage que d'autres semblaient prendre, la comm sur l'OLF fut inexistante pendant des années, et un retard s'est accumulé (vs. Barca ou Arsenal, qui en plus bénéficient de bassins de population beaucoup plus larges). Désormais le club fait des efforts, mais compliqué de rebondir après 6 ou 7 ans de néant en terme de médias et communication. J'imagine que ça joue un rôle. Après, 30k dans un tel match, ce n'est pas si mal. Il ne faut pas croire que toutes les sélections remplissent les stades...

        Il n'y a pas forcément que des supporters qui se déplacent ! L'enjeu est de savoir comment intéresser la masse au delà des supporters.

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        hngfoto - jeu 22 Fév 24 à 12 h 16

        30k dans l'absolu c'est pas mal mais pour un stade de quasiment 60k, en dessous de 40k, c'est quand même un échec.

        Ça change énormément d'avoir un stade plein ou à moitié vide.

      3. OL-91
        OL-91 - jeu 22 Fév 24 à 21 h 44

        JM Aulas n'a jamais beaucoup capitalisé sur OLF parce qu'il était déjà englué dans les affaires du stade et par conséquent des groupes masculins qui ne sortaient pas du lot.

  8. Dede Passion 69
    Dede Passion 69 - jeu 22 Fév 24 à 11 h 58

    Hello,

    Pour ma part, n'ayant pas très envie de philosopher sur le pourquoi du comment, je serai au stade sans trop me poser de questions...
    En bon supporter quoi , je n'ose pas dire " vrai" supporter, sinon je vais me faire lyncher ! 😜

    Le seul truc, c'est que j'aurai mon téléphone pour m'alerter de ce qui se passe à Metz avec nos gones .
    J'espère avoir un grand sourire sur le coup de 23 heures, avec deux belles victoires pour débuter le week-end ....😉

    Vive le foot féminin ! Et ALLEZ les BLEUES , ALLEZ L'OL ! 💪

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    filoudore - jeu 22 Fév 24 à 12 h 22

    Moi aussi j'irais au stade.
    Mais le fait que l'EDFF n'ait jamais gagné de compétition doit un peu jouer dans la désaffection du public. Pourra-t-elle gagner un grand titre dans un proche avenir? Il y a quelque chose qui bloque, alors que la France possède la meilleure équipe de club du monde.
    Serait-ce une sourde rivalité entre parisiennes et lyonnaises qui handicaperait l'équipe (comme la rivalité entre le Réal et le Barça a longtemps gêné l'équipe d'Espagne) ? Quand on voit que les sélectionneurs s'efforcent de retenir exactement le même nombre de joueuses des 2 clubs...
    Serait le fait que le milieu de terrain de Lyon (le point fort de l'équipe si l'on en croit les spécialistes) est composé de 6 internationales étrangères et 1 Française ?
    Ou toute autre raison, concommitente ou non ?

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      hngfoto - jeu 22 Fév 24 à 13 h 50

      Je n'y comprends rien !
      Tu accuses les joueuses de ne pas vouloir jouer ensemble ?
      Pour le milieu de terrain aussi c'est difficile à comprendre : dire que le milieu de terrain de l'équipe de France n'est pas au niveau, cela peut se comprendre mais dire que c'est parce que le milieu de terrain de l'OL est composé d'étrangeres !

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        filoudore - jeu 22 Fév 24 à 18 h 05

        Ce n'est pas une question de ne pas vouloir jouer ensemble. Mais peut-être n'y-a-t-il pas les automatismes nécessaires entre les joueuses des 2 meilleures équipes francaises.
        Ce n'est pas parce que le milieu de terrain lyonnais est composé de joueuses étrangères que celui de l'EDF n'est pas aussi bon qu'il pourrait l'être. Simplement les joueuses lyonnaises ne retrouvent pas la même qualité de jeu de la part de leurs partenaires du milieu en EDF.

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      undeuxtrois - jeu 22 Fév 24 à 20 h 27

      Il ne faut pas oublier que si l'OL a eu un socle français de tous temps (Bouhaddi, Renard, Henry, ELS), il a toujours bénéficié de l'apport exceptionnel de joueuses étrangères avec des profils que l'on a pas en EdF. Ada, c'est 6 buts en finales d'UWCL, 64 en Europe. Schelin, Marozsan, Fishlock, Bronze, Van de Sanden, Horan, Kumagai, toutes ont + ou - contribué au succès de l'OL. Donc le parallèle entre l'OL qui gagne et la France qui perd est peu évident.

  10. isabielle
    isabielle - jeu 22 Fév 24 à 14 h 25

    Bonjour à tous les fans de foot féminin.... et aux autres aussi, bien évidemment.

    Tour d'abord un grand bravo 👏👏 à tous ceux qui iront au stade... invités ou payants, c'est pas le problème, la pratique est courante aussi chez nos voisins pour les matchs importants...

    L'important ce sera le soutient aux bleues pendant tout le match... elles en ont besoin, comme pour tous les sportifs de haut niveau, se sentir poussé vers la victoire par tout un stade permet souvent de très belles performances... 🤩
    Lyonnaises et Parisiennes ont toujours eu grand plaisir à jouer au Groupama, seul stade qui abrite autant de sublimes trophées de foot féminin... je suis convaincu que cela décuple motivation et mental... elles sont nombreuses à connaître cette pelouse et la chaleur des supporters lyonnais 😍
    C'est une situation voulue par la fédé (avec Jean Mimi en 1ére ligne) parce que ce stade mérite un match de qualif pour une finale tant désirée par notre EDF... 😜

    C'est une superbe occasion de briller .... et de fermer le clapoir à tous ceux qui dénigrent... sans même regarder les matchs !
    ALLEZ les BLEUES 🎵🎶

  11. OLVictory
    OLVictory - jeu 22 Fév 24 à 17 h 44

    A mon avis il y a deux raisons à ce remplissage pas vraiment satisfaisant.

    En premier la Ligue des Nations, c'est qui c'est quoi, combien de "clients" potentiels pour la billeterie de ce match savent ce que c'est ? Pour bien vendre son produit il faut en parler partout, ce n'est pas le cas. Lyon est encore couvert d'affiches du OL-PSG d'il y a dix jours, mais celles du match de l'équipe de France où sont-elles ?

    Et ensuite, c'est un problème de fond, l'équipe de France ce sont toujours des promesses, mais au bout, il y a une déception. C'est le foot français masculin des années 70. Des supporters aussi fans que Dédé il y en a peu, de quoi occuper 20 000 places à Lyon, c'est déjà pas mal. Pour en attirer 20 ou 30 000 de plus il faut développer une clientèle de supporters de circonstance, qui deviendront fans à leur tour si l'équipe qu'ils soutiennent leur raconte une belle histoire.

    1. isabielle
      isabielle - jeu 22 Fév 24 à 18 h 17

      Salut OLV,
      La communication pour l'EDF F après la CDM 2019 a été médiocre, voire nullissime (en en terme de volume) et a rarement suscité un engouement massif... en terme de qualité c'était même insipide.
      Aujourd'hui la communication est bien meilleure à tout les niveaux entre staff, club, joueuses, coachs... mais pas encore à "un bon niveau" dans les médias, toujours frileux.... surtout si tout se déplace en province !
      Les affiches de OL-PSG et toutes les annonces ont été mises en place par le Club, la Mairie et les partenaires locaux.
      Qu'a fait la fédé pour la rencontre de samedi ? .....
      Qui pour raconter une belle histoire ?... même les titres des autres sports collectifs féminins sont vite oubliés... alors sans trophée difficile d'attirer le regard !

      1. Dede Passion 69
        Dede Passion 69 - jeu 22 Fév 24 à 18 h 32

        isabielle ,

        Vendredi soir ! Pas samedi, sinon tu vas encore rater le match !🙃
        A moins que tu préfères le replay afin de pouvoir affiner davantage ton analyse de la rencontre ....😜
        Petit coquin !

      2. isabielle
        isabielle - jeu 22 Fév 24 à 19 h 02

        Je devrai faire plus attention au calendrier et aussi me tourner vers un correcteur 😂
        ... tu comprendras vite pourquoi j'hésite 🤣

      3. Dede Passion 69
        Dede Passion 69 - jeu 22 Fév 24 à 19 h 24

        isa,
        😜 Compris effectivement !
        Que ça va devenir marrant avec l'IA bientôt !....

  12. OL-91
    OL-91 - jeu 22 Fév 24 à 18 h 36

    « les quelques heures qu’il reste »...

    1. Avatar
      Razik Brikh - jeu 22 Fév 24 à 19 h 16

      @OL-91 : ?

      1. OL-91
        OL-91 - jeu 22 Fév 24 à 21 h 34

        "Les quelques heures qui restent."
        Le « il » impersonnel ne représente grammaticalement personne et peut être ni un sujet ni un objet. Dans le cas présent, il annonce comme dans toutes ces locutions impersonnelles, un sujet qui va suivre. Ce sont les heures qui restent dans : il reste quelques heures. Par ailleurs, le verbe "rester" est toujours intransitif et ne peut gérer le "que" comme complément.

      2. Mimoun
        Mimoun - jeu 22 Fév 24 à 23 h 15

        Bien vu OL-91
        Avec par exemple "venir" qui est aussi un verbe intransitif on n'hésitera pas : "les quelques heures qui viennent" (et on ne sera pas tenter d'écrire "qu'il vienne")
        Par contre "gagner" est transitif : "devenir encore plus riche : Jean-Michel Aulas espère bien y parvenir avec les quelques paris qu’il gagne..."

      3. le_yogi
        le_yogi - jeu 22 Fév 24 à 23 h 40

        Wow ça blague pas ici, on est sur du grammairien très pointu, chapeau OL-91 (et Mimoun pour le complément un peu plus accessible 😛 ). Entre ça et ta constance pour réclamer des tirs de loin (avec suffisamment de force), tu m'impressionnes.

      4. Mimoun
        Mimoun - jeu 22 Fév 24 à 23 h 54

        @ le yogi 🤣
        ps : en vrai (!) pour le verbe "rester" les choses sont un peu plus complexe que ce qui a été écrit... mais je te laisse approfondir avec google si le sujet t'intéresse (faire preuve de pédagogie oblige souvent à faire le deuil d'un savoir exhaustif 😉)
        Et je suis moi-même très laxe avec ma grammaire et mon orthographe...

      5. OL-91
        OL-91 - ven 23 Fév 24 à 0 h 38

        Ce qui trompe la plupart des gens est qu'on peut se poser la question : il reste quelque chose mais il reste quoi ? alors qu'il ne peut pas y avoir de compléments d'objet mais un sujet. Une expression impersonnelle est toujours suivie par un sujet énoncé (parfois sous-entendu comme dans "il neige") Toutes ces expressions ont des verbes intransitifs (sinon ça ne marche pas) Même des grammairiens avertis comme Le Grevisse se sont fourvoyés. En revanche, Grevisse employait le mot "hypercorrectisme" pour désigner la manie de bien faire, de faire joli quand ce n'est pas nécessaire ou erroné. C'est le cas. Pourquoi donc ne pas employer le style simple et direct que le français privilégie ?

      6. isabielle
        isabielle - ven 23 Fév 24 à 8 h 56

        Whaou !.... j'ai bien lu tout vos commentaires... 👏 bravo pour toutes ces explications claires 👍

        ..... reste à savoir ce qu'il va m'en rester ! 😜

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