Ce matin les kiosques à journaux sont vides et les supporters Lyonnais venus dévorer l'Equipe, un peu désemparés : « une grève le jour de la demi-finale de coupe d'Europe ? ». La revue de presse d'aujourd'hui est un peu plus courte que d'habitude, mais n'enlève rien au formidable enjeu de ce soir.
Les Lyonnais sont dans la place ! Des milliers de supporters sont attendus ce soir au stade de Munich « la majestueuse Allianz Arena », et surement des centaines d'autres se presseront place Bellecour, devant l'écran géant installé pour cette occasion historique, « le grand soir de l'OL » (LyonPlus).
Le Progrès -l'un des rares quotidiens en kiosque- consacre 16 pages à l'événement Bayern-OL. Avec cette première étape, les journalistes sportifs rêvent eux aussi d'une place en finale pour cette équipe Lyonnaise « en route vers la gloire ». L'OL est « devant une page d'histoire » titre Antoine Osanna, et tout reste encore à écrire; espérons que cette fois l'Histoire aura les couleurs de l'OL. Mais les joueurs Lyonnais et leur entraîneur semblent confiants et « bien dans leur tête » (Lloris), même si ils ne sous estiment pas leur adversaire, « un club redoutable » souligne Pierre Malburet dans Lyon Plus. Deux équipes, deux styles, qui annoncent une rencontre spectaculaire, « pour l'un des temps épiques de la saison ».
Les Lyonnais vont devoir faire face au « Robbery, le duo magique du club bavarois » formé par Robben et Ribéry, mais ils amèneront eux aussi sur le terrain des atouts de taille. Il faudra entre autre compter sur l'incontournable Lisandro, sur Cris le capitaine de l'OL « revenu à son meilleur niveau », et enfin sur l'esprit collectif à toute épreuve qui caractérise si bien l'équipe Lyonnaise ces derniers temps. Après un voyage par la route, suite au nuage de cendres, les joueurs Lyonnais ont du pain sur la planche. Ils vont devoir « inverser le rapport de forces, marquer les esprits, résister à la formidable pression de l'Allianz Arena, et conquérir le Graal ». Mais le rêve de notre équipe est grand, très grand, et « les demi-finales ne sont pas une finalité » rappelle Claude Puel.
Alors comme l'écrit Jacques Eloi dans l'édito du supplément du Progrès: « Qui ne réserve pas ses billets pour l'Espagne n'est pas Lyonnais. ». A bon entendeur ...
