La composition de départ :
Première curiosité du match, la défense lyonnaise. Avec Cris sur le banc et Källström titularisé à gauche, le moins que l'on puisse dire c'est que Puel a tenté quelque chose. Évidemment, le score final lui donne raison même si le suédois a été régulièrement mis en difficulté. En fait, je regrette surtout qu'il n'est pas donné sa chance au jeune gassana, très prometteur. Pas sur qu'une telle opportunité se représente rapidement.
Le retour de Piquionne dans le chaudron :
Sifflé comme rarement, l'ancien monégasque ne s'est pas laissé intimidé. Auteur d'une frappe magistrale d'entrée de jeu, il a été moins en vue par la suite.
L'animation offensive :
L'OL a sans doute joué son meilleur quart d'heure de la saison lors de l'entame de ce derby. Benzema et Ederson ont bien combiné sur le côté gauche et nous ont offert quelques très jolies enchaînements. Ensuite, l'équipe s'est un peu coupé en deux lorsque Saint-Etienne a joué plus haut. Ni Makoun, ni Juninho n'ont réussi à porter suffisamment le ballon et c'est uniquement grâce à un exploit individuel de BigBenz que l'OL a remporté cette précieuse victoire.
Le coaching :
Claude Puel avait un plan B pour la seconde mi-temps qu'il n'a pas eu besoin de révéler après l'ouverture du score de Benzema. Il a donc simplement pris soin de faire souffler ses meilleurs éléments. Juninho, Benzema puis Ederson ont donc successivement laissé leur place à Pjanic, Piquionne et Mounier.
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