Hier soir, la soirée sembla longtemps bénie. Ceci au moins pour trois raisons qui ont crevé l’écran pendant 53 minutes :
- un Bayern qui, quoique dominateur, ne semblait ni vraiment décidé à un pressing tout terrain, ni à jeter toutes ses forces dans l’attaque ;
- des attaquants bavarois qui vendangeaient leurs quelques actions ;
- et un arbitre arbitrant à l’européenne, c’est-à-dire laissant jouer sur les petits accrochages et sévères sur les grosses fautes.
Tout était donc réuni, sinon pour un exploit, au moins pour un résultat très favorable. Mais voilà, l’option de jeu choisie par Puel et les joueurs alignés sur le terrain ayant montré tout aussi rapidement leurs limites, dans ces circonstances exceptionnelles, aurait-il fallu changer quelque chose. Et bien cela, Puel ne l’a pas fait : rien ! Aucune influence sur le jeu, aucune réaction entre les deux expulsions. Aucune tentative de « pliage » de cette 1/2 finale aller. Bref, aucun OPPORTUNISME.
D’un côté un entraîneur timoré, de l’autre un van Gaal qui lui a réagi aux événements, en faisant entrer Tymoshuuk dès la mi-temps, puis Gomez.
Au lendemain de cette contre-performance qui laisse heureusement encore une chance sur deux à l’OL de passer, de nombreuses questions se posent, mais une interrogation n’a jamais été aussi précise : Claude Puel est sans doute un bon entraîneur (cf. son engagement dans les entraînements à Tola Vologe) mais est-il un bon coach ?
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