Comme après chaque journée de Ligue 1, la direction de l’arbitrage revient sur des faits de jeu litigieux. Mardi, elle a confirmé que Benoît Millot avait pris la bonne décision en ne sifflant pas penalty à la fin du match OL - Brest.
C’est une action de jeu qui a donné lieu à plusieurs scènes de contestation dimanche en fin d’après-midi. En se jetant pour contrer un tir de Jonas Martin, Ainsley Maitland-Niles a eu le malheur de voir le ballon rebondir sur sa main. Il n’en a pas fallu plus pour voir les joueurs de Brest demander un penalty tandis que ceux de l’OL s’apprêtait avant tout à jouer un six-mètres. Finalement, l’action litigieuse couplée à l’incidence qu’elle aurait pu avoir sur le score final, le match étant entré dans le temps additionnel, les arbitres en charge de la VAR ont demandé à Benoit Millot de consulter la vidéo pour acter sa décision. Cela a mis rouge de colère Paulo Fonseca qui s’est emporté contre l’arbitre central, alors que ce dernier allait annoncer qu’il restait sur sa position, à savoir ne pas siffler penalty.
"Le bras descend naturellement vers le sol pour réceptionner la chute"
Cette décision, Eric Roy ne l’a pas comprise après la rencontre, cherchant encore comme Mr Millot avait pu ne pas siffler une main en pleine surface. Comme après chaque journée, la direction de l’arbitrage a apporté un éclairage sur cette action litigieuse et a donné raison à l’arbitre. "Le défenseur (Maitland-Niles), en tentant de contrer la frappe au but de l'attaquant brestois, touche le ballon du bras alors qu’il est dos tourné au ballon, en déséquilibre avant, son bras descendant naturellement vers le sol pour réceptionner sa chute. La position du bras au moment du contact peut être considérée comme une conséquence du mouvement du corps du défenseur dans cette situation spécifique, donc non sanctionnable. Par conséquent, le pénalty n'était pas attendu." Pas d’erreur donc tandis que la DNA n’a pas manqué de critiquer l’attitude de Fonseca au moment de cette action.
Il n'y a aucune erreur d'arbitrage et fonseca n'avait pas à se mettre dans cet état par ce qu'il demandait consultation de la Var ; dans le feu de l'action il pouvait y avoir litige et c'est normal qu'il ait demandé l'avis de la var , elle est faite pour ça .
Pour ce qui est d'eric Roy , il est insupportable et ça fait un moment que ça dure .
Ancien arbitre officiel je confirme être d'accord sur tout sur le dernier commentaire...sur le craquage de Fonseca il aurait dû avant tout faire un break après Milan
après on peut comprendre que Fonseca ait été tenté par l'aventure OL ... c'est plutôt à l'avantage du club après le LOSC et le Milan.
D'après les éléments entendus sur OL Play juste après le match, Fonseca ne s'est pas mis en colère suite à l'intervention de la VAR sur l'action du supposé penalty, mais pour des actions de jeu qui précèdent immédiatement cette action. Actions qu'il considéraient comme fautives successivement à l'avantage de l'OL, et qui donc annihilaient selon lui l'occasion Brestoise.
Il n'a pété son câble qu'après une succession d'erreurs supposées de l'arbitre, ce qui explique qu'il n'ait pas attendu sa décision concernant ce potentiel penalty pour sortir de ses gonds.
Cela n'excuse pas son geste et ça n'aura semble t-il aucune incidence sur le jugement qui sera rendu ce soir, mais j'essaie juste de rétablir un déroulement qui est détourné dans la plupart des articles et des interventions que je lis ou entend et qui ainsi n'évoquent pas la (les) cause(s) probablement réelle(s) de ce pétage de plomb. Causes qui accumulées dans un moment de pression extrême, en plus en toute fin de match, et dans une période cruciale pour le club expliquent sans l'excuser l'explosion d'un homme hypertendu.
C'est dommage, je n'ai pas le replay d'OL Play, mais ce serait intéressant je pense de revoir et réentendre le passage où ils donnent cette info qui semblait venir d'un témoignage direct issu du banc de touche lyonnais.
Merci pour tous ces éléments de contexte.
Ca permet d'avoir un éclairage sur l'attitude du coach.
Mais effectivement, ça ne justifie pas son comportement.