Avant la double confrontation de la saison 2019-2020, l'Olympique lyonnais avait croisé à quatre reprises la route de la Juventus. Le club rhodanien n'avait jamais gagné, mais il avait montré de belles choses et a toujours su rivaliser avec son adversaire.
Dans l'histoire, Gones et Bianconeris se sont rencontrés seulement 4 fois avant la double confrontation de cette saison 2019-2020. Et le nombre de succès est à l'avantage du club de Turin, qui s'est imposé à trois reprises, l'autre résultat ayant été un nul. L'OL n'avait donc jamais triomphé de son adversaire avant ce 26 février 2020 (1-0). Pourtant, malgré ces chiffres qui donnent l'avantage au club de la Vieille Dame, l'OL a toujours su rivaliser face à son adversaire en lui causant, la plupart du temps, de sérieux problèmes.
L'OL joue de malchance
La première double confrontation entre l'OL et la Juventus a eu lieu lors de la saison 2013-2014. Les deux équipes étaient alors en Europa League et s'affrontaient pour une place en demi-finale. Après un match aller âprement disputé, le club rhodanien s'est incliné dans les derniers instants, la faute à un but de Bonnuci (85e) à la suite d'un cafouillage.
Pourtant les coéquipiers d'Anthony Lopes avaient réussi à déjouer les plans de leur adversaire, alors grandissime favori de la compétition. Les Lyonnais ont réussi à tenir le ballon (47% de possession) mais ont payé cher leur manque d'efficacité (9 tirs, 0 cadré).
Au match retour, l'équipe de Rémi Garde arrive à Turin avec de l'ambition. Mais elle se retrouve vite cueillie à froid à cause d'un but d'Andrea Pirlo (5e). Pour autant, les joueurs ne vont pas baisser les bras, et vont pousser. Ils seront notamment récompensés quelques minutes plus tard, grâce à un but de Jimmy Briand (18e). Le club rhodanien est alors à un but de la qualification, et il va se créer plusieurs belles occasions sans pour autant tromper la vigilance de Buffon. L'OL va finalement être piégé dans sa quête de victoire, et va concéder un but contre son camp d'Umtiti à l'heure de jeu. Un but regrettable, synonyme d'élimination, qui n'enlève rien à la bonne performance lyonnaise.
L'OL et la Juve à armes égales en Ligue des champions
La double confrontation la plus récente entre l'Olympique lyonnais et la Juventus remonte aux phases de groupe de la saison 2017-2018. Lors du premier match, l'OL reçoit les coéquipiers de Dybala. Bien en jambes, les hommes de Bruno Genesio dominent les débats et se procurent même quelques chaudes situations. Un Gianluigi Buffon des grands soirs permet aux Bianconeris de rester dans le match.
Lors du dernier quart d'heure, l'Olympique lyonnais se fait avoir, et concède un but de Juan Cuadrado. L'équipe s'incline 1-0 dans un match où elle méritait meilleure issue.
Lors du second match, les joueurs rhodaniens jouent à armes égales avec les Bianconeris, mais ils se font rapidement punir sur penalty (14e). Les Lyonnais vont réagir et vont se procurer quelques occasions sans réellement inquiéter la Vieille Dame. Leurs efforts seront finalement récompensés à la 84e minute grâce à un but de Tolisso.
Ce but de la tête permet à l'OL de ramener un bon point de Turin, leur meilleur résultat contre l'équipe transalpine, même si le score du match n’a pas suffit à qualifier le club pour la suite de la compétition. La Juventus elle, filera jusqu'en finale où elle est défaite par le Real (4-1).
La victoire lyonnaise, un résultat très important
Dans une saison où l'OL a du mal en championnat, la Ligue des champions est symbole d'évasion. Après avoir terminé 2e de son groupe, l'Olympique lyonnais hérite de la Juventus en 8e, un favori de la compétition. Pourtant, lors du match aller, les hommes de Rudi Garcia réussissent à déjouer les pronostiques, et s'imposent (1-0) contre toute attente.
Solide défensivement, le but inscrit par Lucas Tousart suffit à rendre les supporteurs heureux, le club de Jean-Michel Aulas remporte pour la première fois de son histoire un match contre le club transalpin, au moment où l'équipe en a le plus besoin.
C'est donc avec cet avantage d'un but que les Lyonnais vont se déplacer à Turin ce vendredi. Et même si la Juventus a eu quelques difficultés et n'affiche pas un état de forme maximale, la formation italienne reste dangereuse. L'OL devra donc resté concentrer tout le long du match, pour garder cet avantage, et espérer sortir le club de Cristiano Ronaldo pour accéder au Final 8 de la Ligue des champions. Ce qui serait un rayon de soleil, dans la saison compliquée vécue par l'OL lors de cette saison 2019-2020.
Intéressant, mais alors de la malchance, on en a eu pas mal aussi cette dernière saison.
Ne serait-ce pas plutôt un manque d'efficacité, comme relevé dans l'article, et des erreurs défensives, tout simplement ?
très bonne remarque moimoi, et j'ai ma petite idée sur le sujet que tout le monde ou presque connais.
Aucun rapport avec la chance ou la malchance, c'est clair
Merci Grégoire, pour ce rappel qui montre que nous sommes toujours vivants.
2017-2018, c'est pas le moyen age, et ce soir là Buffon à lui seul avait gagné le match, de façon totalement imméritée.
J'y étais, comme toujours.
il m'avait dégouté ce jour là , j'étais dans les tribunes derrière la cage. Il est fort , très fort ce buffon . Il restera dans l'histoire du foot , c'est sur.
Allez, un peu de polémique (parce que lu sur Foot01) : Gilles Favard, consultant de L’Equipe, invité sur OL TV, a dit, lancé sur le départ de Bernard Lacombe :
« Le club a perdu un peu de son identité lyonnaise. J'aimais bien voir Bernard Lacombe, Rémi Garde ou Florian Maurice.
J’ai adoré l’OL jusqu’à l’époque de Claude Puel mais ensuite l’identité lyonnaise s’est un petit peu effritée et ça m’a gêné. L'OL a marché au départ avec des Lyonnais.
Qui est plus Lyonnais que Bernard Lacombe ? Personne si ce n’est deux Bernard Lacombe ».
Vu également, rentrerai pas dans la polémique.
Rappel à Favard, Garde c'était après Puel, mais faut pas trop lui en demander.
Et selon ton conseil: Passéiste c'est dire 《c'était MIEUX avant》, Nostalgique 《 c'était BIEN avant》, je suis donc nostalgique.
Bonne soirée.
Bon commentaire.
Bonne soirée également Dede.
Genesio aussi c'était après Puel. Son raisonnement n'a aucun sens.
S'il y en a un dont les critiques fielleuses ne me manquent pas c'est bien Nanard.
Il a mal vieilli
Ronaldo va être en feu ça risque d’être dur à défendre ..
Sans public et avec notre petite avance je pense que c'est du 50/50 cette histoire. Certainement ds la douleur au bout d'un match assez fermé.
Surtout qu'on n'a pas besoin de gagner.
ce qui est sur et certain qu'on gagne ou perde ça sera dans la douleur car c'est pas le OL d'aujourd'hui qui va prendre le jeu à son compte contre l'équipe du meilleur joueur du monde championne d'italie.
Pour nous en sortir on va avoir besoin d'avoir de la réussite. Mais bon on a le droit d'en avoir un peu nous aussi 😀
''Tout peu arriver dans le football'' demandez a Thuram
Il suffira de "résister" comme on l'a fait contre le PSG en CdL mais, y arrivera t-on contre eux ? that is the question, comme ils disent de l'autre côté de la manche !
Dans le fond, ce qu'il faut se dire c'est que même à 2-0 la Juve sera tjs sous notre menace. Et même à 3-0, deux buts peuvent vite arriver.
Sur ce point, j'espère que R. Garcia marquera un progrès par rapport à B. Genesio : savoir être patients quand on n'a qu'un but à marquer.
Rappelons nous les douloureux souvenirs du 5-1 contre Paris et du retour à Barcelone l'année dernière. On était tout près et on s'est fait laminer en partant à l'abordage.