En éliminant la Juventus Turin ce vendredi, l'Olympique lyonnais s'offre le droit de poursuivre son aventure en Ligue des champions. Une qualification importante pour le club après les derniers résultats récoltés. Jean-Michel Aulas a remercié les joueurs, le staff mais également les supporteurs après cet exploit en Italie.
L'Olympique lyonnais n'avait plus atteint les quarts de finale de la Ligue des champions depuis 2010. Les joueurs de Claude Puel étaient alors tombés contre le Bayern Munich lors des demi-finales. Dix ans plus tard, l'OL a de nouveau l'occasion de faire partie du gratin européen. Le 15 août prochain, Memphis Depay et ses coéquipiers affronteront Manchester City sur un match sec lors du "Final 8".
Il remercie également Noël Le Graët
Après cette belle qualification, Jean-Michel Aulas a remercié l'ensemble du groupe lyonnais ainsi que les fans rhodaniens. "Merci aux joueurs, à Rudi et son staff et à tous nos supporteurs qui ont poussé pour cette 10e qualification en 1/4 de coupe européenne, a écrit le dirigeant sur Twitter. Merci à Noël (Le Graët) président de la FFF et Pierre Samsonoff (directeur de la Ligue du football amateur) de nous avoir supportés et aidés à vaincre l’ogre Juventus."
Et Maracinneau et Quillot qui ose nous féliciter cette bande d'encu... c'est sûrement pas grace a eux quon a réussi à ce qualifier
alors là je suis d'accord avec toi et le graet fait partis du lot
Allez, la réaction d'un certain Noël Le Graët, dont on me murmure à l'oreille que c'est le président de la FFF :
« Quel regard portez-vous sur la qualification de Lyon pour le "Final 8" ?
Très franchement, sur ce match, en dehors des situations où le meilleur joueur du monde avait le ballon, les Lyonnais n'ont pas été inquiétés. Ils ont eu la réussite sur le penalty qui leur a été accordé mais, dans l'ensemble, ils ont mérité leur qualification. Cette performance, personne ne s'y attendait vraiment. La France n'avait pas joué depuis trois mois... Mais j'ai trouvé les Lyonnais, frais, bien, heureux.
Vous rendre à Turin était aussi un moyen de sceller la réconciliation avec Jean-Michel Aulas ?
Mais je n'étais pas fâché avec lui. On s'est juste titillé. Je connais Jean-Michel depuis très longtemps. J'ai beaucoup d'estime pour ce qu'il fait. L'OL est un club français qui réussit bien, composé de dirigeants fidèles. Ce match, c'était le match à voir. Après, c'est vrai qu'à huis clos, comme à 5 000 spectateurs d'ailleurs, ce n'est pas terrible. Mais bon, il faut s'y habituer, ne pas jouer avec la maladie. Je me demande quand même si je ne préfère pas le huis clos à une jauge de 5 000...
Aulas vous a remercié d'être venu, avec Pierre Samsonoff [note de moi : il est directeur général adjoint de la FFF], supporter l'OL.
Quand je l'ai appelé pour lui demander si je pouvais venir à Turin, il m'a dit : "Si tu viens, je n'en reviens pas". Lyon n'avait que dix places dans sa délégation et il fallait qu'il retire deux places à des copains à lui. Je suis très heureux d'y être allé.
Vous allez devoir faire la même chose pour le PSG, du coup.
Oui, probablement. Sinon on va dire que je préfère un club à un autre (il sourit). Même si c'est vrai que Leonardo m'agace un peu gentiment. Je n'ai pas compris sa sortie, cette semaine (le directeur sportif parisien avait déclaré, mercredi soir : "Le contexte français n'aide pas le PSG à l'approche de la Ligue des champions. Programmer une finale de Coupe de France après quatre mois sans jouer, pour faire plaisir au président...").
Ce n'était pas possible de faire jouer les finales à une autre date. On était bien obligé d'engager les équipes françaises sur les dates autorisées par l'UEFA. Il ne faut pas oublier que Saint-Etienne avait encore une chance de se qualifier pour une coupe d'Europe. Le seul regret, c'est la blessure de Mbappé. Et, évidemment, toute la France est déçue pour lui.
Vous aurez peut-être l'occasion d'en parler le 12 août, à Lisbonne.
Je ne sais pas. Vous savez, si je viens, ce sera deux heures seulement avant le coup d'envoi. Je ne veux pas déranger. Mais je trouve le PSG costaud. Leonardo, heureusement qu'il a eu deux grands matches pour se préparer. Ce n'est pas en gagnant 7 ou 8-0 tous les matches amicaux que le PSG aurait été prêt. En tout cas, compter deux équipes françaises parmi les huit meilleures est une belle satisfaction. » (dans L'Equipe).