Jusqu'ici tout va bien

Grâce à son expérience européenne et une bonne dose de courage et de muscle, l'Olympique Lyonnais a échappé de justesse hier soir à la "vendetta" entreprise par la Fiorentina sur sa pelouse de Gerland. Bousculé pendant toute une mi-temps par l'agressivité pas toujours maîtrisée des florentins, l'OL a finalement pu émerger pour l'emporter après le repos à la faveur de l'expulsion d'Alberto Gilardino. Imitant Liverpool qui s'est également imposé 1 but à 0 sur sa pelouse, Lyon a idéalement démarré sa saison européenne comme sa saison tout court. En battant la Fiorentina hier soir, l'OL a ainsi enregistré sa septième victoire consécutive toutes compétitions confondues. Peu à peu, le souvenir de Karim Benzema et de Juninho s'estompe...

Toutefois, en dépit d'une performance globalement remarquable dans l'état d'esprit, Lyon a été longtemps en grandes difficultés hier soir. Affichant par moment un niveau très éloigné de certaines démonstrations du mois d'août. En étant tout à fait honnête, on n'est d'ailleurs pas certain que les lyonnais soient sortis indemnes de ce combat à onze contre onze. Battu dans tous les domaines avant le repos, l'OL a vécu 45 premières minutes vraiment délicates. Coupée en deux, l'équipe de Claude Puel n'a d'ailleurs jamais inquiété Sébastien Frey avant la pause. Inoffensif pour la première fois de la saison, l'OL décevait devant autant qu'il rassurait derrière !

Lisandro était marqué d'un peu trop près pour faire des miracles et Gomis trop attentiste pour faire la différence. Rapidement privé de Bastos, tombé au combat, Lyon manquait globalement de variété dans son jeu pour inquiéter des florentins qui bombaient le torse et jouaient les gros bras.

Mais à l'image de Cissokho, transfiguré après le break, Lyon est apparu soudainement conquérant au retour des vestiaires. Grâce à sa supériorité numérique ou à la causerie de Puel, l'OL n'était tout simplement plus le même. Passant d'ailleurs la démultipliée quelques minutes plus tard lors de son passage en 4-4-2. Histoire de forcer la décision à un quart d'heure du terme et s'éviter une première (grosse) déception. L'essentiel en poche Lyon pouvait évidemment se féliciter de ce très bon résultat sans toutefois ignorer que les premiers ennuis pointent déjà le bout de leur nez. Pluie de cartons jaunes, hécatombe en défense centrale et blessure de Michel Bastos ternissent tout de même le bilan de cette première sortie européenne.

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