Ce samedi, l’OL affronte l’Inter Milan en match amical à Cesena (20h30). Retrouver les Nerazzurri renvoie forcément à un 16e de finale de Coupe de l’UEFA pour les plus anciens fans de l’OL. Une des premières épopées européennes pour le club lyonnais.
En ces temps de disette, il est toujours bon de se replonger dans les boites à souvenirs, à la recherche d’une belle histoire à raconter à ses enfants ou petits-enfants. Samedi soir, en allumant leur télévision pour regarder le match amical entre l’Inter Milan et l’OL, certains auront de la nostalgie. Celle de 2002 et du coup de canon de Sonny Anderson ou pour les plus anciens celle de 1997. Le club lyonnais n’était pas encore la force de frappe infernale du début des années 2000 mais commençait à pointer le bout de son nez que ce soit en France ou en Europe.
Deux ans avant ce 16e de finale de Coupe de l’UEFA contre les Nerazzurri, l’OL avait déjà signé ce qui est peut-être son premier exploit sur la scène européenne. Après s’être imposés à Gerland, les Gones vont faire l’exploit d’éliminer la Lazio, alors terreur de Serie A, à ce même stade de la compétition en s'imposant à Rome. Cette qualification a été un élément déclencheur dans l’histoire européenne lyonnaise et a ensuite trouvé un écho du côté de San Siro, un soir d’octobre 1997.
L'Italie, terre d'exploit pour l'OL
A l’époque, Ronaldo, le Brésilien seulement 21 ans mais déjà star planétaire, vient de débarquer et forme une attaque de feu aux côtés de Youri Djorkaeff. En entrant sur la pelouse milanais, l’OL fait clairement figure de petit poucet et rentre dans la peau de David contre Goliath. Après 90 minutes, l’issue sera la même avec une victoire lyonnaise (2-1) sur le sol intériste."C’était une belle épopée, peut-être l’une des premières de l’OL en Europe. On s’est éclaté sur ce coup-là, se remémore pour Olympique-et-Lyonnais.com Ludovic Giuly. San Siro m’a porté bonheur avec l’OL et avec le Barça aussi donc c’est un stade qui me parle. J’y ai marqué deux buts importants dans ma carrière. Contre Ronaldo, contre Djorkaeff, pfff. C’était un des premiers grands matchs pour nous, c’était incroyable de gagner là-bas."
Aujourd’hui acclamé par des pères de famille aux séances de l’OL ouvertes au public, Ludovic Giuly les avait fait très certainement lever de leur fauteuil alors qu’ils n’avaient que la vingtaine. Cette barre, le nouvel adjoint de Peter Bosz venait à peine de la passer quand il est devenu le héros de cette soirée à Milan. En suivant bien une tête repoussée d’Alain Caveglia, le lutin lyonnais a ouvert le score avant d’en faire voir de toutes les couleurs à la défense intériste.
Une équipe à l'accent déjà très lyonnais
Plus vif, il est allé gratter un penalty que Caveglia s’est empressé de convertir. De cette victoire à Milan, qui sera suivi d’un revers et d’une élimination à Gerland, Giuly en garde des "rêves de gosse", lui qui était déjà là contre la Lazio deux ans auparavant. "J’avais 21 ans, c’était un grand moment, je jouais contre des grands joueurs, dans un grand stade. C’est des rêves de gamins en plus je marque. Ce sont des souvenirs incroyables pour toute l’équipe car on était beaucoup de jeunes joueurs. Donc forcément, ça marque et ça donne envie de vivre ça chaque week-end."
En 2022, l’OL n’a plus le même standing qu’en 1997. Le club a fait ses preuves sur la scène européenne et est désormais reconnu. S’il n’y aura pas de coupe d’Europe cette saison, le projet "made in Lyon" prôné par Jean-Michel Aulas peut faire revivre ce genre d’émotion. Il y a 35 ans, l’OL de Bernard Lacombe était composé de vrais Gones du centre avec "Flo (Maurice), Linares, Anselmini, Laville ou encore Alain (Caveglia)". Une vraie bande d'amis qui a permis d’aller réaliser un exploit que personne n'attendait. De l’autre côté désormais, Giuly veut inculquer cette notion d’unité car "quand on est dans un groupe, on est une famille. Et dans une famille, tu as envie de vivre des beaux moments comme celui-là." Ce ne sera pas en Europe mais pourquoi pas en championnat…
Que de souvenirs ce match... Fondateur !
Et oui, à l époque on savait se mettre le cul par terre.
Ronaldo "le vrai"😲 à gerland !
Incroyable, le stade n'avait d'yeux que pour lui.
C'était un génie.
Bonjour à tous,
Pour les "encore" plus anciens, il y avait eu l'aventure "Coupe des vainqueurs de Coupes" en 64! Après avoir éliminé le "Hambourg SV" d'Uwe Seeler, décédé récemment, l'OL est sorti en 1/2 finale par le Sporting Club de Lisbonne (0-0 à Gerland, 1-1. à Lisbonne, 0-1 en match d'appui à Madrid).
À Lyon, Nestor Combin était suspendu, après des frictions avec Uwe Seeler au match retour contre Hambourg (Aller, 1-1 et 2-0 à Gerland, 2 buts de Combin). Et cette année là Lisbonne remporte la "Coupe des Coupes" contre Budapest. Il y avait eu un match d'appui pour la finale.
J'étais présent à Gerland avec mon père, (je n'avais que 13 ans) en novembre 63 pour le match aller contre l'Olympiakos 4-1 pour l'Ol, 3 buts de Combin et un de Marcel Leborgne, au match retour contre Hambourg, 2-0 encore 2 buts de Combin et pour le 0-0 contre Lisbonne 1/2 finale aller.
Je m'en souviens comme si c'était...avant-hier.
Excellents souvenirs d'une époque que j'ai vécu comme toi, en étant juste un peu plus âgé ...
J'apprécie beaucoup ce genre de com, qui démontre une belle connaissance de l'Histoire du club .
Uwe Seeler, Leborgne, très peu connaissent ces noms, Nestor le grand Nestor, un peu plus, car il est toujours dans le classement des buteurs du club....
Déjà de grands moments à Gerland ......
Je me souviens avoir vibré devant ma radio.
Ce fameux essui-glace « Violeau Linares ». Un paire qui fonctionnait bien
Marcel Leborgne, c'est (c'était, Marcel est décédé) le beau-frère de mon frangin . Il était bon ?
Hier, OLPLAY nous a montré un résumé de cet OL / Inter pour ce match de poule, le but de Sydney et le missile de Sonny, mamamia ce but .
Salut Poupette,
Marcel était un indéboulonnable milieu de l'équipe à cette époque.
Gros travailleur inlassable, très dur sur l'homme, certains aujourd'hui diraient trop dur.
Un gagneur hors-pair , ce serait aujourdhui un " récupérateur " .
Difficile de le comparer à un joueur plus récent, peut être Toulalan .....
Duo inséparable avec Lucien Desgeorge, lui aussi excellent .
PS: pour l'anecdote j'étais à Milan pour ce match, avec mon fils et mon épouse. De superbes photos, mais on ne peut pas les poster ici, dommage !😉
Salut Dédé,
Merci pour ta "réponse" sur mon commentaire et à propos de tes photos, tu ne peux pas les publier sur FB?
Salut Gérard ,
Désolé, je n'ai aucun réseau dit social !...
J'ai des photos que j'ai revues à l'identique au musée du club, mais les miennes ont un caractère personnel , donc n'ont pas la valeur " historique " qu'exige le musée.
J'ai même la photo originale de l'équipe avant la finale CdF de 64, en plus dédicacée par 6 joueurs sur les 11 ......
Holà Dede,
merci pour la réponse
L'Inter est aussi le premier adversaire européen de l'histoire de l'OL.
Salut Le_Lyonniste,
Effectivement, après le 1-1 de l'aller à Gerland, on avait pris un 7-0 mémorable au stade "Giuseppe Meazza" (San Siro). À l'époque (1958/1960) "La Coupe des Villes de Foire" (aujourd'hui, "Ligue Europa") se déroulait sur deux ans pour ne pas perturber les championnats nationaux.
Quand on pense qu'aujourd'hui on organise une Coupe du Monde en plein désert au beau milieu de presque tous les championnats du monde...
Non à cette époque on avait de vrais supporters qui ne denigraient pas ses joueurs formés au club même si ils étaient mauvais. Aujourd'hui les supporters font la loi et choisissent des joueurs bidons comme Denayer Paqueto Boutang Emerson Mendes. Laissez partir Guimaraes Slimani et Jean Lucas pour recruter du caca. Pauvre supporters d'une équipe qui a difficilement terminer 8eme d'une pauvre ligue 1 où seule une équipe a le niveau de la LDC
Que de bons souvenirs contre l'inter,personne n'aurait parié un centime qu'on gagnerait là bas...