Mais jusqu'où ira Karim Benzema ?
Appelé à être Boycotté par "le peuple lyonnais" hier soir par le virage nord, le journal l'Equipe n'a pas manqué d'humour ce matin en nous expliquant que Lyon n'avait pas volé son point hier soir. Revenu dans la course à la faveur d'un but valable mais contestable d'un point de vue du fair-play, l'OL a mérité d'arracher un point à la "Viola" mais pouvait faire beaucoup mieux. Trahi par sa défense, l'OL continue d'inquiéter sans perdre...
Dans une sorte de remake de Lyon-Nice, l'équipe de Puel est à nouveau passée au travers des 45 premières minutes du match en offrant deux buts à son adversaire. Boumsong n'est pas l'unique responsable de ce naufrage défensif puisque c'est bien Claude Puel qui l'a emmené dans cette galère. Titulariser pour la première fois cette saison l'ancien auxerrois en ligue des champions n'était pas lui faire un cadeau. Surtout en l'associant à Källström et Bodmer, qui au passage passait de l'axe gauche à l'axe droit. En laissant Cris et Mensah sur le banc au coup d'envoi, l'entraineur lyonnais a pris un risque immense qu'il a payé d'entrée. Presque une faute professionnelle.
C'est donc un petit miracle si l'Olympique Lyonnais conserve ce matin toutes ses chances de qualification. L'œuvre collective puis individuelle de Karim Benzema qui a éclaboussé de son talent toute la rencontre, encore pourrait-on dire. Le jeune lyonnais a inscrit hier soir son huitième but en champion's league en seulement 12 apparitions. Des statistiques hallucinantes qui pourrait faire de lui, un jour, le meilleur attaquant de l'histoire de la compétition ! Auparavant il avait donné à Piquionne la balle du 1-2 et s'était procuré une bonne demie-douzaine de situation chaude. Avec un Fred plus en réussite et un Govou plus en jambe Lyon aurait pu gagner ce match et envisager sereinement l'avenir. Pas si mal pour une équipe s'étant tirée deux balles dans le pied. Inquiétant mais invaincu, c'est pour le moment le visage du Lyon de Puel.
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