Le huitième de finale de la ligue des champions auquel les lyonnais ne s'attendaient peut-être plus est déjà dans toutes les têtes. Comme si les 2 mois qui nous sépare de l'événement n'étaient pas de trop pour un tel choc. Comme si le rendez-vous manqué de l'hiver dernier contre l'A.S. Rome n'avait pas été suffisament préparé.
C'est ainsi que depuis mercredi soir et cet avant-goût de paradis, l'Olympique Lyonnais s'active pour être prêt pour "D-Day" : Anticipation du départ Keita pour la C.A.N, spéculation autour de la possible participation de Cris, remise en cause du retour pourtant attendu de Grégory Coupet et prudence annoncée autour du mercato sont autant d'indices de la mobilisation lyonnaise. La preuve aussi que cette période a sans doute été fatale à l'épopée européenne de l'an passé. Il faut se souvenir - entre autres - des conditions dans lesquelles sont arrivés Fabio Santos et Milan Baros en janvier dernier. D'ailleurs, même Alain Perrin à l'air au courant :
Un état d'esprit s'est crée. Il a fallu du temps pour arriver à cela. Ce serait bien de ne pas toucher au groupe.
Miser sur l'esprit du groupe plutôt que sur la nécessité de l'élargir ressemble à une petite révolution dans la méthode qui pourrait s'étendre jusqu'au discours. Je ne suis pas loin de penser que la qualification pour les quarts pourrait devenir l'objectif numéro un du club. Ce serait une grande première après 6 années passées à entendre que seul le titre national compte. Je peux évidemment me tromper mais dans une ligue 1 aussi moribonde, je comprendrais que tout le monde à Lyon se mette à réver (tout haut) d'Europe.