Avec deux victoires en deux matchs, l’OL a parfaitement lancé sa campagne de Ligue des champions. Mais Hervé Renard s’est montré assez impressionné de l’évolution de certains clubs et estime que le différentiel se réduit chaque année.
Après la démonstration (0-9) à Prague, l’OL a eu un peu plus de mal à domicile mercredi face à St-Pölten (2-0). Malgré une prestation collective bien en dessous des standards lyonnais, Sonia Bompastor et ses joueuses ne retenaient qu’une seule chose à l’issue de la rencontre : les six points en deux matchs et une qualification qui semble bien embarquée même s’il faudra faire déjouer Brann, auteur d’un sans-faute également après deux rencontres. Afficher un tel total de points, le PSG et le Paris FC ne seraient pas contre dans cette nouvelle campagne de Ligue des champions.
Si l’un découvre le niveau d’une compétition européenne, le PSG est bien plus dans le dur avec deux défaites en deux matchs. Le groupe est certes relevé, mais Hervé Renard a estimé vendredi lors de sa liste que l’écart de niveau se réduit chaque jour un peu plus. "Les clubs progressent de manière constante, ceux qui ont de grandes équipes masculines mettent désormais des moyens très importants dans le football féminin."
"La concurrence est toujours plus forte"
L’OL et surtout le PSG sont aujourd’hui confrontés à ce qu’ils avaient fait de leurs côtés ces 20 dernières années. Quand les Fenottes étaient habituées à soulever les trophées chaque année, l’adversité se fait aujourd’hui plus nombreuse, mais davantage plus qualitative. Une bonne chose pour le sélectionneur des Bleues même si cela vient mettre à mal l’hégémonie lyonnaise de ces deux dernières décennies. "J’ai été impressionné par le Bayern Munich. Leur discipline, l'humilité des joueuses qui travaillaient ensemble pour attaquer et défendre à la perte du ballon, bref pour former une équipe... On sentait un travail important, quelque chose de vraiment homogène. L'OL aussi a encore cette grande équipe, mais la concurrence est toujours plus forte et elles ne peuvent plus survoler comme pendant plusieurs saisons."
Certes, mais Sonia Bompastor et ses joueuses comptent bien montrer qu’elles restent la référence en Europe.
Pas eu besoin d'attendre qu'il sorte ça le mister Renard, tout le monde l'a compris depuis au moins 2 saisons.
Il y a tjs eu des équipes fortes et des matchs accrochés dans les phases finales, ce fut les allemandes, là les anglaises et le barça me semblent un peu au-dessus des allemandes depuis 3-4 ans, mais quand il n'y a pas eu trop de ligaments touchés à l'OL, on a survolé le barça 2 fois en finale !
Survoler est un bien grand mot. Contre de petites équipes, certainement, mais si l'on prend les 5 finales gagnées d'affilée on a :
Face au VfL Wolfsburg
26 mai 2016
Résultat : 1 - 1 a.p. (4p - 3p)
Face au Paris St-Germain
1er juin 2017
Résultat : 0 - 0 a.p. (7p - 6p)
Face au VfL Wolfsburg
24 mai 2018
Résultat : 4 - 1 a.p (et un double carton jaune - certes mérité - pour Popp)
Donc 3/3 après prolongations
Face au FC Barcelone
18 mai 2019
Résultat : 4 - 1
Face au VfL Wolfsburg
30 août 2020
Résultat : 3 - 1
Là, en revanche, ça a frappé fort (4/0 très rapidement contre le Barça) avec une Van de Sanden inarrêtable.
Et 3-1 contre Wolfsburg avec une Delphine Cascarino virevoltante.
Cela dit, si l'on retire les blessures et/ou le Covid on peut dire que l'équipe est certainement la meilleure du monde, mais comme tout ce qui est humain, il peut y avoir des "loupés".
A charge que ce ne soit pas le jour d'un match essentiel.
PS.
D'accord avec H.Renard pour l'humilité des Bayerneuses...
Le Bayern a toujours eu cette philosophie de jeu bien en place, Renard découvre ça mais bon c'est pas nouveau pour ceux qui suivent le foot féminin, l'OL avait eu mal et même perdu contre le Bayern il y a deux saisons, c'est une équipe difficile à jouer.
C'est bien connu et réputé, le foot allemand c'est: discipline, rigueur, ténacité mais, pour l'humilité, ce n'est pas toujours le cas, c'est normal de manifester sa joie de victoire, sauf qu'il y a fêter et fêter mais, la discipline rend les joueuses plus humbles... pas toutes 😛
Quant à la suprématie du foot allemand, c'était le cas il y a... pfff assez longtemps et l'on disait, le foot se joue à 11 contre 11 et, à la fin, c'est toujours l'Allemagne qui gagne 😊
(quitte à casser les dents des attaquants adverses, n'est-ce pas monsieur Schumacher)
" Le football c'est comme les échecs, sans les dés. " Heureusement, vu que les dés sont pipés ....