Pierre Wantiez, directeur général du GF 38, déplore le manque de considération de la LFP à l'égard de Grenoble et de ses supporters dans la bataille entre Lyon et Bordeaux concernant le match OL-Grenoble. « Moi, je m'en tape de Lyon-Bordeaux, c'est Grenoble qui m'intéresse. » Pierre Wantiez ne décolère pas. Il se dit passablement agacé de ne pas avoir été consulté par la Ligue dans la bataille juridique qui entoure le match entre l'OL et Grenoble. Dans le viseur du club isérois : Frédéric Thiriez. « Nous sommes en colère après le président de la LFP qui a pris le temps d'appeler tout le monde sauf nous, peste Wantiez. Mais si on est considéré comme une quantité négligeable, on va rappeler à certains qu'on existe. » Le dirigeant grenoblois déplore que la lanterne rouge de la L1 n'ait pas droit au même traitement de faveur que les grosses écuries françaises. « Bien sûr qu'on est dernier et qu'on sera, à moins d'un miracle, relégués en fin de saison. Mais au moins pour quelques semaines encore, on fait le même Championnat que les autres. »
Wantiez menace de ne pas jouer et pointe aussi le manque de considération à l'égard des supporters dauphinois, qui « se sont organisés pour venir assister à ce derby, notamment en prenant pour certains des jours de congés ». « On leur a expliqué, dans un premier temps, qu'on ne pouvait pas programmer cette rencontre le samedi car celui-ci était réservé à la finale de la Coupe de la Ligue. Soit la finale a été annulée, soit on prend nos supporters pour des guignols (...) Si je regarde mon programme télé, je vois qu'apparemment la finale a toujours lieu samedi. » Pour se faire entendre, Pierre Wantiez brandit le spectre de la menace. « On se réserve tous les droits, prévient-il. Celui de jouer ou pas, celui d'avoir recours à des procédures judiciaires ou non, ou celui d'envoyer l'équipe de notre choix. »
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