Dans son autobiographie parue dernièrement intitulée « Je ne pensais pas aller si loin », Sidney Govou ne cache pas ses désaccords avec Gérard Houiller et Claude Puel. Pour le premier cité, la "Gov" reproche une «contre-publicité» que son entraîneur aurait fait de lui en Premier League : «Certaines limites ont été franchies. Il savait pourtant que je voulais, un jour ou l'autre, fouler les pelouses anglaises. Mais lui m'avait ''savonné la planche''. Pour cela, je lui en veux. Il m'a personnellement fait du mal. Personne (au club) n'a pleuré quand il est parti.»
Même constat avec Claude Puel que Govou n'a pas regretté quitter l'an dernier : « Sa personnalité d'entraîneur, ce n'était pas possible pour un groupe de haut niveau. Il était si ferme ! Il ne faisait confiance en personne. Je ne sais même pas s'il faisait confiance à son propre staff, qu'il a lui-même choisi.» L'ancien joueur formé à l'OL évoque aussi les problèmes entre les joueurs et Alain Perrin en affirmant qu'à la mi-temps de la finale de la Coupe de France 2008, l'équipe avait décidé d'adopter une tactique contraire au choix de l'entraîneur. «Mes relations avec mes entraîneurs n'ont jamais ressemblé à un long fleuve tranquille, avoue-t-il. Le seul que je regrette, c'est Paul (Le Guen)»
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