L'actuel capitaine de l'équipe réserve de l'Olympique lyonnais, Gédéon Kalulu, est, à 19 ans, une pièce majeure du groupe dirigé par Maxence Flachez. Le petit frère d'Aldo Kalulu, actuellement en prêt à Rennes, revient avec Olympique-et-lyonnais.com sur son parcours à l'OL, en évoquant ses ambitions avec son club de cœur.
Olympique-et-lyonnais : Quel a été votre parcours jusqu'à aujourd'hui ?
Gédéon Kalulu : J’ai commencé le foot vers l’âge de 5 ans, au CO Saint-Fons, j’ai suivi Aldo qui jouait là-bas ainsi que d'autres membres de ma famille. Je jouais déjà défenseur central à cette époque, un poste que j’ai toujours apprécié. Par la suite, Aldo avait rejoint l’OL, j'ai tenté de le rejoindre via les détections puis j’ai intégré le club à 9 ans. Le football est une passion avant tout. Mes premières années étaient bonnes puis je suis tombé dans une sorte de routine, pour des raisons sportives le club ne m’a pas gardé en U15 et j'ai du poursuivre ailleurs.
Comment avez-vous su rebondir après cet échec à l’OL ?
J’ai été à St-Priest. Ce fut une bonne expérience car cela m’a permis de me remettre en question dans un groupe qui me faisait entièrement confiance. J’étais jeune, surclassé car je jouais avec les U17 nationaux. Il y avait de grosses équipes dans notre groupe, comme Sochaux et bien évidemment l’OL. Lors des retrouvailles avec Lyon, je jouais contre Aldo. Nous n’avions pas gagné mais j’avais réalisé deux grosses prestations face à eux, au poste de latéral droit. À la fin de la saison, l’OL me fait revenir, pour mon plus grand bonheur. J'intègre alors le centre de formation.
Le retour a été facile pour vous ?
Au démarrage, ce fut compliqué. J’étais régulièrement remplaçant et il m’a fallu me réhabituer au rythme et aux exigences que demandent un centre de formation comme celui de l'OL. La seconde partie de saison a été meilleure, j’ai trouvé ma place dans l’équipe type et nous avons remporté le championnat de France U17 face au PSG à l’issue d’une grande saison d'un point de vu de la cohésion d'équipe. C’était un moment fort, un grand souvenir et un retour gagnant pour ma part.
Cela fait penser au parcours de Nabil Fekir, non conservé par l’OL avant de réaliser un retour gagnant quelques mois plus tard…
Je suis une personne humble, je garde les pieds sur terre. Lorsqu'on retrouve le club qui ne voulait plus de nous à un moment donné, on a un esprit revanchard, et on veut tout arracher pour prouver qu'on a notre place ici. Je suis également très exigeant au niveau de mes performances. Au quotidien je donne le maximum afin de m’améliorer.
Vous êtes quatre membres de la famille Kalulu à évoluer à l'OL aujourd'hui, dont Aldo qui est en prêt à Rennes. Quel est le secret de vos parents ?
Je ne sais pas (rires). Ils nous ont toujours inculqué les valeurs du travail. Il faut travailler, ne jamais rien lâcher. Travailler, travailler, travailler. Ce sont des mots que l'on a entendu depuis notre plus jeune âge. D’abord, à l’école bien évidemment, ensuite il y a eu une dimension « imprévue » avec le football, que ce soit pour Aldo, Pierre, Joseph (ses frères) et moi-même. Ils sont fiers de nous. Ils sont fiers du contrat professionnel d’Aldo, et ils seront fiers si je décroche le mien à l’OL dans les prochains mois. C’est un signe du destin car, comme je l’ai dit, il ne faut jamais rien lâcher, mon contrat en serait la preuve après mon parcours ici.
Quels sont vos premiers souvenirs avec l’OL ?
Les premiers gros tournois, et donc les premiers voyages. Ce sont de bons et beaux moments, on allait dans des familles d’accueil, et le temps d’un tournoi, ils donnaient tout pour nous, afin de nous mettre à l’aise et dans les meilleures conditions. On faisait aussi des voyages en avion. Cela peut paraitre banal, mais ce sont des expériences de vie qui font grandir, on avait entre 7 et 11 ans.
"Je suis davantage performant dans l'axe de la défense"
Depuis plusieurs saisons, vous êtes présent dans le groupe CFA, pouvez-vous nous raconter votre évolution ?
J’ai découvert ce championnat lorsque j’avais 17 ans. L’équipe Gambardella était renforcée par des joueurs qui évoluaient en CFA, cela m’a donc laissé l’opportunité de faire plusieurs bancs dans un premier temps, puis j’ai eu ma chance au bout de quelques matchs. À cette époque, l’équipe était entraînée par Alain Olio. Lors de la deuxième année, j’ai joué quasiment toute la saison avec l’équipe U19 entraînée par Joël Frechet. Je jouais arrière droit, et avec les différentes blessures et suspensions, j'ai du glisser dans l'axe de la défense. Je connaissais ce poste à l’OL, Maxence Flachez m’avait testé par le passé et avait apprécié mes performances. Après ce match, j’ai enchaîné à ce poste, pris mes repères avec mon partenaire de charnière Alexandre Roselli. On enchaînait les victoires, on prenait de la confiance ensemble. C’est à ce poste que je me suis révélé. Je trouve que c'est plus simple d’évoluer dans l’axe, on a le jeu devant de nous, et avec mes qualités, mon sens de l’anticipation, ma lecture du jeu, je suis davantage performant dans ce rôle.
Vous avez la particularité d'être un joueur de taille moyenne pour votre poste...
Je ne suis pas forcément "petit", je mesure 1m78. Dans les duels, je compense par ma vitesse, ma détente et mon physique. Dans les duels aériens, je ne me sens pas en difficulté non plus. C’est un poste où il faut surtout être intelligent, malin. On peut jouer dans l’axe et faire moins d’un mètre quatre-vingt.
Un défenseur vous inspire en particulier ?
J’aime beaucoup Nicolás Otamendi, le défenseur argentin de Manchester City. C’est un guerrier, il a la rage de vaincre. Pour moi, un défenseur central doit dégoûter son adversaire, il doit le rendre fou ! J’aime beaucoup relancer, jouer proprement, c’est important d’être à l'aise avec le ballon.
"Je m'inspire de ce que fait Samuel Umtiti"
Votre polyvalence et votre profil vont forcément rappeler un certain Samuel Umtiti …
Je n’ai pas eu l’occasion de le côtoyer à l’entraînement. Je m’inspire de ses relances. C’est un très bon joueur, donc on ne peut que prendre exemple sur ce type de défenseur. C’était aussi un cadre, un membre clé de l’équipe. J’aime lorsqu'il perfore les lignes, il est propre dans son jeu.
Sa réussite à Barcelone vous étonne-t-elle ?
Pas du tout. C’est un style différent de ce qu’ils avaient dans l’axe avec Mascherano et Piqué. Je ne suis pas étonné, que ce soit au niveau de son intégration au club, de sa popularité auprès des supporters. On ne peut qu’apprécier ce type de joueur.
Comme lui, vous êtes un leader, capitaine de l’équipe réserve depuis plusieurs matchs…
C'est naturel chez moi. J’ai toujours cette envie de gagner, de bien faire, de tirer l’équipe vers le haut. C’est un état d’esprit, je fais en sorte de le transmettre à mes coéquipiers. Je suis un membre actif du groupe, je parle beaucoup dans le vestiaire et sur le terrain, que ce soit pour dire des choses positives ou négatives, je parle toujours pour le bien de la personne et du groupe. J’ai hérité du brassard de capitaine l’an dernier, avec Joël Frechet, au moment de la blessure d’Elisha Owusu, qui était un très bon capitaine. Ils m’ont fait confiance, au sein d’un bon groupe, dans l’ensemble c’était une très bonne expérience.
Comment jugez-vous votre saison ?
C’est une saison poussive pour notre groupe, avec une préparation très difficile. J’ai démarré avec quelques douleurs que je traîne depuis la fin de la saison dernière, une pubalgie. Une douleur qui vient, qui repart, qui vient, qui repart. C’est très agaçant. Le staff nous avait prévenu que ça allait être difficile lors des premiers mois. L’exemple typique, c’est ce match à domicile contre Grenoble en début de championnat, physiquement on a craqué en fin de match alors qu’on pensait tenir le résultat. On a appris de cette défaite. Aujourd’hui, avec notre 4e place, c'est un beau classement pour nous.
Le championnat CFA est difficile ?
Pour un joueur de notre âge, si on est à ce niveau cela veut déjà dire qu’on a de la qualité. C’est un championnat formateur, on apprend beaucoup, tactiquement, au niveau mental. Je vais pas dire que c’est un championnat de boeufs, mais il faut avoir des « couilles » durant certains matchs, aller au charbon.
Qui sont les joueurs les plus prometteurs dans votre équipe ?
Il y a du potentiel dans cette équipe, avec des joueurs qui vont éclore ici ou ailleurs. Amine Gouiri (2000) et Maxence Caqueret (2000) évoluent déjà en CFA avec nous, alors qu’ils n'ont que 16 ans. Myziane Maolida, le deuxième meilleur buteur de l’équipe réserve est de 1999. Il ressemble à Anthony Martial, il ne faut pas lui dire même s’il aime bien (rires). D’autres sont très talentueux, comme Stanislas Lebongo, avec qui j’ai gagné le championnat U17. Une page va s’écrire dans le monde professionnel pour chacun des joueurs qui évoluent en équipe réserve aujourd'hui.
Qui sont vos proches dans le vestiaire ?
Je m’entends bien avec tout le groupe. J’ai des affinités avec Jordy Gaspar, Elisha Owusu, Christopher Martins Pereira ou encore Stanislas Lebongo, je connais ces gars depuis que j’ai 13 ou 14 ans. Il y a une bonne ambiance dans le groupe.
"Diakhaby, un exemple à suivre"
Mouctar Diakhaby a toujours son casier dans le vestiaire de l'équipe réserve ?
Il est dans le vestiaire du groupe professionnel depuis quelques semaines. Quand il est venu nous l’annoncer, on voulait qu’il reste, il était bien avec nous (rires) ! On est très proche de lui, c’est vraiment un bon gars. Footballistiquement, c’est un exemple à suivre, son ascension est remarquable. Il n’a qu’un an de plus que moi, ça prouve que le club lance les jeunes. Il faut provoquer la chance. Travailler, toujours plus, et un jour on aura l’occasion de prouver sur le terrain. Il ne faut jamais lâcher. Comme je dis souvent, c’est dieu qui donne !
La religion a une place importante dans votre vie ?
Parfois, dans la vie, les choses font qu'on aurait envie de baisser les bras, tout casser. Je crois en Dieu, il faut être patient et les bonnes choses arriveront. Et toujours garder espoir.
Avez-vous déjà eu l’occasion de vous entraîner avec le groupe professionnel ?
Les gens ne sont pas au courant, mais je m’entraîne régulièrement avec le groupe professionnel cette saison, lors des huis-clos. L’intégration s’est bien passée, j’ai pas mal enchaîné avec eux à partir d’octobre-novembre. Aldo était dans le groupe professionnel, il était là pour me guider, m’orienter. Des cadres comme Maxime Gonalons, Alexandre Lacazette ou Nabil Fekir sont là pour guider les jeunes également. Nabil, c’est le genre de gars qui connait les bons plans sur Lyon (rires). Mapou, qui est une personne très attachante, me parle beaucoup sur le terrain.
"Darder a besoin d'enchaîner les matchs pour être performant"
Qui est le joueur qui vous a le plus impressionné ?
Sergi… Sergi…. déjà à la télévision ou au stade, on observe, on est impressionné. Il a un potentiel important. À l’entraînement, c’est quasiment impossible de lui prendre le ballon, il a une qualité technique incroyable. Il a besoin d’enchaîner les matchs pour être performant. Je me souviens de son match face à Paris au Parc-OL, l'an dernier, il avait été énorme.
Vous avez-pu croiser Memphys Depay depuis son arrivée ?
Oui, à deux ou trois reprises, l’occasion de lui souhaiter la bienvenue. C’est un « crack », également un très jeune joueur. J’étais un peu étonné pour être honnête, je ne pensais pas que l’OL s’alignerait sur la somme réclamée par Manchester. Tant mieux pour le club, pour la Ligue 1. C’est vraiment un très bon joueur.
"Aldo prend son rôle de grand frère très à cœur"
Aldo, votre grand frère, doit beaucoup vous conseiller dans votre évolution ?
Il me dit surtout ce qu’il ne faut pas faire. Je le consulte régulièrement, il prend son rôle de grand frère très à cœur. On a une relation particulière, on s’entraînait ensemble avec le groupe professionnel, on se retrouvait aussi pour jouer avec l'équipe réserve.
Est-ce que l’OL vous a approché pour un contrat professionnel ?
Je suis sous contrat stagiaire jusqu’au mois de juin prochain. Je suis optimiste, j’attends un signe du club. Je fais le nécessaire pour poursuivre ma progression à l’OL.
Suivez-vous le parcours du Congo, votre pays d'origine, durant la Coupe d’Afrique ?
Oui, je suis attentivement le parcours de l’équipe nationale. J’aime beaucoup Cédric Bakambu, un attaquant moderne. Il y aussi Marcel Tisserand, qui joue en Allemagne actuellement. Junior Kabanenga, la révélation congolaise durant la CAN, est très en forme.
Pouvez-vous nous expliquer ce que signifie « Fimbu » ?
Au Congo, « Fimbu » c’est quand on "chicote", comme lorsqu’un petit fait une bêtise par exemple, ça représente un coup de fouet, et c’est devenu la célébration des joueurs de l’équipe nationale. La célébration a pris de l’ampleur auprès du grand public !
Niveau musique, vous devez apprécier le rappeur Youssoupha, originaire de Kinshasa...
Exactement. J’adore le rap, et j’apprécie énormément Youssoupha. C’est du rap conscient, j’aime beaucoup sa musique. C'est moi qui gère les sons dans le vestiaire d'ailleurs (rires). J’écoute de tout, je balance des petits sons qui plaisent à toute l'équipe.
Vous allez suivre le chemin de Djibril Cissé, qui est Dj en plus d'être footballeur?
Peut-être, on ne sait jamais (rires).
Comment occupez-vous votre temps libre en dehors du foot ?
Il y a beaucoup de siestes. Au quotidien, on s'entraîne deux fois la plupart du temps, et lorsqu’on s’entraîne une fois, les gens pensent qu’on va sortir l’après midi. En réalité, le club nous donne un après-midi de repos car on a accumulé les efforts à l’entrainement, on a vraiment besoin de ce repos et souvent on en profite pour récupérer. J’aime bien jouer à la console, je suis en division 2 à FIFA. Call of Duty, Watch Dogs, GTA sont des jeux que j’apprécie. Sinon, j’aime bien aller au cinéma, j’ai été regarder le dernier film d'Omar Sy. J’adore cet acteur, c'est toujours une fierté de voir une personne comme lui tout en haut de l'affiche.
Est-ce que vous suivez les élections en France ?
De moi-même, je ne vais pas forcément me pencher sur ces sujets là. Je ne suis pas forcément sensible à la politique, toutefois, si je rentre et que mes parents regardent un débat ou une émission, je peux me poser avec eux et regarder. Je fais le nécessaire pour suivre l’actualité, comme le passage de flambeau entre Obama et Trump aux Etats-Unis.
Pour finir l'interview, vous devez nous raconter une anecdote lors de votre parcours lyonnais…
C’est une anecdote qui remonte à l’année dernière. On jouait contre Auxerre à la maison, un match que l’on perd 3-2. En première mi-temps, il y a un penalty pour nous, que je transforme. En retournant au vestiaire, je croise un membre du staff de l'AJA et je lui dis : « alors, il est beau mon penalty ? ». Sur le coup, c’est bon enfant ! Il répond : « rendez-vous à la fin du match », avec le sourire. Le match avance, on perd 2, puis 3-1. À la fin du match on s’incline 3-2. Je rentre au vestiaire énervé, je baissais un peu la tête, j’entends quelqu’un courir derrière moi, et c’était le membre du staff de l'AJA : « alors, elle est belle notre victoire » (rires). Il faut savoir que c’est une personne que je revois régulièrement lors des oppositions contre Auxerre, on échange beaucoup, on se suit sur Instagram. C’est une très belle rencontre.
ce centre de formation est une mine d'or avec beaucoup de pépites .... Il serait bon de ne pas gâcher ces petits bijoux en les laissant sur le banc de touche... Il faut les aguerrir en les incorporant dans l'équipe première aux côtés de joueurs chevronnés ils pourront s'affirmer... ils feront aussi bien que certains titulaires inamovibles.
En défense centrale, il faut de la stabilité et des automatismes pour acquérir de la confiance.
Il faudra attendre l'an prochain pour tenter de l'incorporer à petites doses, car cette année, on n'a pas arrêté de changer les joueurs à ce poste et on est déjà dans le changement perpétuel de match en match.
J'attends avec impatience une doublette Mamanna Diakhaby.
Bon bah tout les joueur interviewé n'ont qu'un nom à la bouche : sergi, sergi!
Faut être debile, têtu,rageux, anti-football pour ne pas le voir ou faire semblant de ne pas le voir
Genesio est le coach français par excellence,sergi est trop technique,pas assez bourrin pour être titulaire et genesio étant faible il évite aussi des souci en ne plaçant pas un pure gones sur le banc
Moi je le mettrai devant la défense, le placer presqu'en 8.5 voir ou en meneur de jeu, ce n'est pas son role, son véritable et meilleur poste à la base c'est 6/8
Pour en revenir à kalulu très bonne interview, son modèle otamendi je le kif c'est exactement le genre de def central que j'aime
Kalulu en cfa n'était pas du tout inférieur à Diakhabi, il était même sup mais étant petit de taille avec un coach français il n'aura jamais sa chance, et pourtant être grand costaud n'est pas essentiel par exemple mascherano/marquinos/otamendi/ sont loin d'être des standar français
Kalulu à une bonne technique/ lecture de jeu et il est capitaine depuis 3 ans j'espère qu'il aura sa chance pour voir ce qu'il vaut réellement
Sinon il nous parle de caqueret ( que je signalait) et gaouri mais peut être on ce rends pas compte mais ce sont des jeune de 16ans qui joue chaque week-end contre des hommes, c'est très prometteur
Je suis pas trop d'accord pour ce que tu dis sur Kalulu. IL n'était pas du tout forcément en avance sur Diackhaby pour plusieurs raisons, notamment le fait qu'il vient d'une catégorie inférieure à la base (il a un an de moins que Diackhaby). D'ailleurs, comme il le dit lui-même, il a commencé latéral droit et n'était pas indispensable. Ces deux dernières années, il était remplaçant ou était latéral droit malgré ses qualités.
C'est faux de dire qu'il n'aura jamais sa chance. Les autres raisons sont qu'il n'a pas toujours été à la hauteur en Youth League l'an dernier (il jouait latéral encore l'an dernier) et il n'a pas su gérer ses émotions (expulsion l'an dernier et mauvais geste). Par ailleurs, il n'est pas capitaine depuis 3 ans de la CFA même s'il a clairement un certain leadership.
En tout cas, cette année, il a su garder sa place dans l'axe qu'il avait gagné en fin d'année et on voit bien qu'il est supérieur à Mboumbouni et Roselli qui n'ont pas vraiment leur avenir à Lyon même s'ils ne sont pas forcément mauvais. D'ailleurs, faut arrêter avec cette étiquette de grands joueurs qui ne savent pas relancer. Diackhaby a une excellente relance alors que Kalulu devait encore la perfectionner.
Ce n'était pas destiné à 100% à Diakhabi car il a un minimun de relance mais n'utilise pas le terme "excellence"
Pour la taille, Mascherano fait 1m74 mais il est milieu défensif à la base, sinon à peu près tous les meilleurs font 1m83 (Ramos, Silva, Marquinhos, Otamendi...). Pour les standards français les centraux sont souvent grands, mais à l'OL Mapou fait 1m84, Nkoulou 1m80, et Umtiti 1m81. Donc on verra si ces 2-3 cm lui empêchent de s'imposer...
Je pense qu'une bonne détente comble ce déficit
Une bonne détente sur 90 minutes fatigue beaucoup plus que lorsqu'on a déjà une bonne taille.
Darder devrait en effet être un point de base comme Veratti peut l'être au PSG. Je pense d'ailleurs qu'ils ont des qualités proches avec un Darder peut être moins élégant mais plus mobile.
Incompréhensible ce que nous vivons alors qu'il y a de telles qualités dans notre effectif.
Là ce n'est pas pour critiquer Genesio mais l'avantage avec un coach externe est aussi qu'il peut se permettre de distribuer les cartes selon les qualités des joueurs et non pas en fonction des statuts dans le club...
Pour les résultats que l'on a et qui apparemment contente Mr Aulas , vu les prestations nullissime de nos chers Nkoulou et Yanga MBiwa , il serait préférable de vite s'en débarrasser et d'introduire ce jeune joueur voir d'autres afin de voir s'ils peuvent franchir ce palier cfa - L1.
En Réserve , c'est pas ce qu'il manque en défense centrale :
Roselli , mboubouni , ngouma , ... peut être qu'avec des entrainements plus soutenus des surprises arriveront !
En tout cas , c'est plus sur que par le recrutement .
Plus sûr et ça rapporte, contrairement aux recrutements de defenseurs qui nous plombent le budget des mercatos.
Surtout lorsque tu vois le niveau des certaine recrue
Je préférerais 1000 fois qu'on donne 10 millions + le salaire de mapou ( 250k) à un coach de haut niveau et celui de nkoulou dispatcher sur 5 à 6 jeunes
la taille ne fait pas tout pour le jeu de tête, ni la détente, c'est le timing, la lecture des trajectoires, la puissance physique le plus important.
regarde morel a un très bon jeu de tête défensif et il fait 1.72m.
Je trouve certains d'entre vous complètement paradoxaux dans leur propos. Ça crie à longueur de temps qu'il nous manque des joueurs d'expérience et des leaders, et vous voudriez remplacer certains de nos titulaires (qui certes, ne sont pas très bons) par des mecs comme Kalulu, Gaspar, Aouar...?
Je suis pour l'intégration des jeunes dans l'équipe première mais on ne peut pas composer la moitié du 11 comme ça, c'est pas possible.
Ce que je veux de mon côté c'est qu'on recrute pour ce renforcer réellement et non pour empiler des joueur médiocre
Un joueur extérieur doit venir si nous n'avons pas mieux en stock
Après aouar lui c'est différent c'est le meilleur joueur qu'on à formé depuis benz donc il doit été intégré au pro
Pour les autre jeune il faut aller petit à petit et seulement si il le mérite sportivement et mentalement, certain ne progresse plus en cfa
De quels titulaires tu parles ? Je vois surtout des joueurs médiocres.
Tu les connais les noms OLV. Mapou, Morel, voir Ghezzal, Cornet, Fékir pour certains.
Je ne vois pas bien qui peut être un cadre parmi eux...
http://www.footmercato.net/ligue1/transferts/guillaume-hoarau-explique-pourquoi-il-a-dit-non-a-l-ol_195484
Mateta ça ressemble de plus en plus à une arnaque, ça doit être un nouveau richard souma, pour ceux qui l'auront oublié ont était à fond sur ce joueur il ya quelque années alors qu'il avait rien fait (depuis il n'a toujours rien fait)
Mateta c'est un coup d'un agent c'est certain
Forcément si on fait pas de supervision sérieuse les recrutements deviennent aléatoires
Le club a voulu respecter la tradition d'un ou deux joueurs qui seront pro sans servir à rien.