Farès Bahlouli : "C'est dur à vivre"

L'équipe réserve de l'OL s'est inclinée, samedi après-midi, sur sa pelouse face à Moulins (3-4). Après la rencontre, Farès Bahlouli, auteur d'une passe décisive, est revenu pour Olympique-et-lyonnais.com sur cette nouvelle déconvenue et sur sa mise à l'écart du groupe professionnel.

Olympique-et-Lyonnais : Quel est votre sentiment après cette défaite ?

Farès Bahlouli : On a très mal commencé, on n'était pas dedans. On était en retard sur tous les seconds ballons. On n'a pas joué même s'il faut dire qu'ils ont bien super joué. Mais bon ils n'avaient pas d'adversaires. Logiquement, ils nous ont mis quatre buts en première période. C'était dur. A la mi-temps, le coach (Stéphane Roche, Ndlr) a eu les mots qu'il fallait. Je pense qu'on a fait une très bonne deuxième mi-temps. On s'est réveillé un peu trop tard mais on revient de loin. Quatre buts à remonter, c'était trop mais je suis content de la deuxième période.

Comment expliquez-vous la mauvaise première mi-temps de votre équipe ?

Je ne crois pas que ce soit un manque d'envie. Après je ne sais pas, on n'a peut-être pas trop l'habitude de jouer tous ensemble. Il faut un temps d'adaptation. C'est vrai que c'était difficile mais on s'est bien rattrapés. Il y a du talent dans cette équipe. A l'avenir, on peut faire de très bonnes choses.

Sur un plan personnel, vous avez joué avec l'équipe professionnelle en début de saison. Aujourd'hui, vous vous retrouvez avec l'équipe réserve en CFA. Comment gérez-vous cette situation ?

Quand on est jeune joueur, on sait que tout le monde est passé par là. On fait un peu la navette, c'est dur mais il faut continuer de bosser pour essayer de retrouver le groupe le plus vite possible.

Avec Yassine Benzia, vous avez été écarté du groupe professionnel pour un comportement jugé inadapté. Comment avez-vous vécu cette mise à l'écart ?

C'est sûr que c'est dur à vivre. Ce sont les aléas du football mais ce n'est pas une fin en soi. Je travaille au quotidien pour revenir avec les professionnels. Après je n'ai pas envie de débattre sur ce qu'il s'est passé.