L’équipe de France retrouve l’Espagne en demi-finale de l’Euro U19, ce mercredi (19 h, la chaîne L’Équipe). Les deux équipes se sont déjà affrontées à deux reprises en compétitions internationales, dont l’une avait particulièrement marqué Oumar Solet.
Impeccable depuis le début de la compétition avec trois succès en trois matchs, l’équipe de France affronte ce mercredi l’un des grands favoris à la victoire finale, l’Espagne, en demi-finale de l’Euro U19 (19 h, la chaîne L’Équipe). Le test s’annonce de taille pour les Bleuets, qui n’ont jusqu’ici eu à disposer que d’adversaires à leur portée avec la République tchèque, l'Irlande et la Pologne. À l’inverse, la Rojita a dû s’extirper d’un groupe très relevé, dans lequel figurait notamment le Portugal et l’Italie.
Un passif à rectifier pour la France et Oumar Solet
Qui plus est, les deux équipes présentent une histoire commune peu reluisante pour les joueurs de Lionel Rouxel. Elles s’étaient une première fois affrontées lors des quarts de finale l’Euro U17, en 2017, avec une large victoire des jeunes Espagnols (1-3). Quelques mois plus tard, à l’occasion du Mondial des moins de 17 ans, ces deux sélections se retrouvaient en huitième de finale. Bien plus accrochée, cette rencontre s’était une nouvelle fois soldée par un succès de l’Espagne, qui avait bénéficié d’un penalty litigieux dans les derniers instants du match provoqué par Oumar Solet (1-2).
À quelques heures de la « belle », l’esprit des Bleuets ne semble pas revanchard, comme l’atteste le capitaine lyonnais, Maxence Caqueret dans les colonnes de L’Équipe. « Ces deux défaites, c’est du passé. L'Espagne n’est pas un adversaire qui nous inspire quoi que ce soit de particulier. » Des propos confirmés par son sélectionneur, qui réfute toute allusion à une possible rivalité. « Ils nous ont battus à chaque fois, confesse Lionel Rouxel, mais on parle quand même d’une équipe championne d’Europe et vice-championne du monde des moins de 17 ans. » Pour Solet, l’occasion semble pourtant rêvée d'effacer cette bévue qui avait entraîné l’élimination de l’équipe de France, il y a deux ans.
Ruiz - Solet, un match dans le match
Le jeune défenseur, qui a entretemps rejoint l’Olympique lyonnais et côtoyé le haut niveau avec des matchs de Ligue 1 et de coupes, a bien évidemment progressé depuis cet épisode. Depuis le début de l’Euro U19, il affiche une impressionnante sérénité dans l’arrière-garde française, et fait également parler sa capacité de projection avec plusieurs occasions de but à son actif. Certainement le meilleur Bleuet depuis l’entame du tournoi - il fait partie des rares à avoir pris part aux trois matchs de poules, l’ex-Lavallois cherchera également à reprendre l’ascendant sur son futur adversaire direct, Abel Ruiz.
L’attaquant ibérique du Barça avait inscrit son nom sur le tableau d’affichage lors des deux confrontations franco-espagnoles évoquées précédemment, à chaque fois par l’intermédiaire d’un penalty. Principal danger de la Rojita, capitaine de sa sélection, il devra faire l’objet d’une attention particulière de la part des défenseurs tricolores, et donc d’Oumar Solet. Ce dernier est logiquement pressenti pour faire partie du onze français, aux côtés de ses partenaires en club Pierre Kalulu, Théo Ndicka et Maxence Caqueret. Il ne devrait en tout cas pas manquer de motivation pour éteindre l’avant-centre adverse, et ainsi contribuer à une victoire des siens synonyme de finale du championnat d’Europe.
A croire qu'il était encore traumatisé car, à part quelques gestes intéressants, il a été à l'image du reste de l'équipe, assez discret, il nous avait montré mieux lors des matchs précédents.