Encore déçue de l'élimination contre les États-Unis (1-2), vendredi, Wendie Renard est revenue sur le parcours des Bleues à la Coupe du monde et l'engouement qu'elles ont suscitées.
C'est avec la gueule de bois que se sont réveillées les Bleues, samedi. La veille, les joueuses de Corinne Diacre avaient logiquement été éliminées en quarts de finale de « leur » Coupe du monde par les États-Unis (1-2). C'est pourtant lors cette partie que l'équipe de France a montré son plus beau visage, si l'on excepte le match d'ouverture contre une très faible Corée du Sud (4-0). Le reste du temps, le football déployé par les tricolores n'a rien eu d'enthousiasmant. « Au niveau du jeu, ce n’était pas parfait mais on savait qu’on pouvait faire mieux techniquement, on pouvait avoir moins de déchets, a reconnu Wendie Renard dans un entretien accordé à L'Équipe. Les équipes travaillent pour nous contrer à l’image du Brésil. Nous sommes allées crescendo dans le tournoi. Face aux Américaines, nous avons tenu tête à la meilleure nation au monde. »
Mais les Lyonnaises, tout au long de la compétition, n'ont pas montré leur meilleur visage. Étaient-elles fatiguées après leur longue saison ? « Non. Je me suis personnellement bien sentie. J’ai eu un petit pépin (à l’adducteur) mais c’est normal après notre saison, ça tire un peu. On a bien récupéré, bien travaillé. L’appui de nos supporters nous a boostées. S’il avait fallu jouer encore cinq matches, j’étais prête », a confié la capitaine de l'OL.
Un nouvel engouement
Comme ses coéquipières, Wendie Renard s'est satisfaite du nouvel engouement que les Bleues ont suscitées pour le football féminin. «Même pour le sport féminin. On n’aurait jamais imaginé avant la compétition qu’il y aurait autant de monde, dans les rues, avant et pendant les matches. Ça démontre qu’on a franchi un palier. On a de quoi bâtir pour l’avenir. » Malgré la désillusion, la défenseure centrale, meilleure buteuse française de la compétition (4 buts), ne compte pas prendre sa retraite internationale. Histoire d'épauler la nouvelle génération qui devrait vite arriver en équipe de France.
Ce que Wendie ne dit pas et ne peut dire, c'est que l'ambiance n'était pas terrible, surtout avec une entraineure beaucoup trop rigide et qui, malheureusement, selon le Pt de la FFF, continuera, pas cool ! elle a commis trop d'erreurs psychologiques et, elle ne sait pas faire autrement donc, ça ne pourra pas aller mieux.
Plusieures choses m'ont déplu avec Diacre en dehors de sa rigidité et de son manque de comm.
- Les changements trop tardifs, à mettre au compte de sa rigidité, persuadée que ses choix sont les bons ; on confine là à l'entêtement.
- Ses choix ensuite avec une Eugénie pas à sa place sur le flanc gauche, une Thiney dépassée , la reconduction au poste de latérale droite de Torrent qui avait déjà bu le bouillon le match d'avant les USA.
La phrase que je retiens d'elle : "On a gagné, j'ai donc raison". Le corollaire doit alors s'appliquer : "On a perdu, j'ai donc eu tort". Mais non, pas d'autocritique.
Elle peut continuer dans sa froideur et son dédain : la vieille barbe de Guingamp l'a reconduite dans ses fonctions.
Nous avons bien vu les mêmes choses 😉