Vendredi en fin de matinée, jour de la réception de Nantes (1-1), Jean-Michel Aulas nous reçoit en compagnie d’Olivier Blanc (ancien directeur de la communication, dirigeant de l’OL féminin et co-auteur du livre), Pierre Bideau (chef de presse) et Florent Deligia (directeur de la communication corporate). Pendant une heure, détendu et de bonne humeur, JMA évoque, à l’occasion de la sortie de sa biographie "Chaque jour se réinventer", ses années de présidence à la tête de l’OL. Mais également le personnage qu’il a volontairement incarné dans le milieu du football français.
Olympique-et-Lyonnais.com : Pourquoi cette autobiographie alors que vous êtes encore en activité ?
Jean-Michel Aulas : J’ai pensé que c’était le bon moment par rapport à une expérience qui est assez longue (1987). Et comme on ne choisit pas la fin… Plus on prend de l’âge et plus, on se rapproche du risque de ne pas pouvoir le faire. Et puis, ça venait au moment où je négociais la pérennité d’OL Groupe avec John (Textor). Le livre a été écrit en partie pendant la négociation, même si on a débuté un peu avant.
Pourquoi avoir demandé à Olivier Blanc de participer à la rédaction de ce livre ?
Ça ne pouvait être qu’Olivier (sourire). Au départ, je n’étais pas trop chaud pour faire un livre. Il y a quelques années, on avait répondu favorablement (à une autrice) et ce n’était pas allé au bout, mais pas de notre fait. Il fallait, pour pouvoir le faire, quelqu’un, en qui d’abord, j'ai totale confiance, et qui me connaisse suffisamment pour pouvoir traduire ce que je pouvais exprimer. Dans la manière de l’écrire, il y a toujours une distance qui est importante. Olivier, c’est plus de 34 ans de collaboration. J’étais parfaitement à l’aise pour me dévoiler un peu plus et pour avoir confiance dans le produit fini.
Avez-vous dit toute la vérité dans cet ouvrage ?
Je n’ai pas tout dit, mais je ne pense pas avoir dérogé à la vérité. Par contre, je suis resté en retrait sur un certain nombre de sujets parce que je ne voulais pas que ça soit un livre polémique. Je ne voulais pas faire du Twitter (sourire). Ce qui est dit est vrai. Sur les aspects les plus anciens où je pouvais avoir un doute, j’ai fait valider par ma sœur qui a beaucoup participé sur la partie initiale. Je le dis souvent, ça peut paraître étonnant, mais les côtés les plus difficiles de ma vie de jeune homme, ont en partie été effacés de ma mémoire. J’avais plein de choses où je n’avais pas de certitudes. Je suis proche de ma sœur, lorsqu’on a fait nos études à Lyon, on vivait ensemble.
Elle a gardé l’intégralité de sa mémoire et m’a aidé à ciseler un certain nombre de choses. Sur le reste, on a quelques fois revisité les archives pour être sûr des dates, de l’interprétation. J’ai voulu que ça soit un livre qui permette en particulier aux jeunes de pouvoir espérer dans un monde difficile. Que ce soit sur le plan social, humain, économique et institutionnel. Il fallait retrouver dans ce livre beaucoup d’éléments au titre des valeurs, des orientations. Plus qu’une biographie personnelle avec des dates historiques, c’est davantage une traduction d’une vie pour des messages d’espoirs, d’envie et de réalisations.
"Mon vrai personnage est dans le bouquin"
Vous considérez-vous comme un modèle de réussite pour la jeune génération ?
Le terme de modèle me gêne. Je n’ai pas fait que des choses positives. De toute façon, lorsqu’on est un homme public, en particulier dans le football, on est obligé de pondérer, car chaque jour, il y a son lot d’insatisfaits. J’ai pensé en tout cas, sans être un modèle au sens un peu pédant du terme, que je pouvais apporter à des gens qui hésitaient à se lancer ou qui se disaient que les choses étaient inscrites définitivement dans leur histoire. Eh bien non qu’on pouvait faire des choses totalement différentes de ce pourquoi on était programmé au travers de son histoire familiale, de sa formation... Et que la chance souriait aux audacieux, à ceux qui prenaient le risque de pouvoir le faire.
En lisant ces 267 pages, on a le sentiment que vous avez voulu égratigner personne, vous êtes plutôt bienveillant. Il est passé où le Jean-Michel Aulas provocateur, qui tire sur tout ce qui bouge ?
(Rires). Certains diront que ça ne me ressemble pas. En fait, c’est plutôt l’inverse. Car ce qui a été fait avant ne me ressemblait pas. J’ai forcé le trait et forcé ma nature pour apparaître sur Twitter comme un artificier du "punchline" ou dans les réactions avec la presse ou d’autres personnes qui jugent d’avoir été plus agressif, plus déterminé. C’est vrai que ça peut être en décalage de l’idée que l’on a de moi, mais je pense, mon vrai personnage est dans le bouquin empreint de bienveillance envers les gens. Je sais me défendre et répliquer, mais surtout, j'essaie de réfléchir à moyen-long terme et pas uniquement à court terme. C’est pour ça aussi qu’on a construit un OL sur un modèle anglo-saxo du terme qui n’a rien avoir avec ce qu’était un club de foot il y a 20,30 ans. Je trouve que l’écriture fluide, comme ce n’est pas la mienne, aide à polir le personnage.
Vous évoquez vos rapports avec vos entraîneurs… Quel a été, selon vous, le meilleur entraîneur de l’histoire de l’OL et pour quelles raisons ?
(Long silence). Il y en a eu beaucoup. Je ne veux pas omettre de citer Bernard (Lacombe) qui, après un 7-0 à Auxerre (14e journée de la saison 1996-1997) avec des pavés dans le bureau présidentiel, accepte de remplacer Guy Stéphan. Il part d’une catastrophe dans la relation avec les supporters et dans les performances sportives, et il réussit à nous envoyer en Coupe Intertoto. C’est une performance incroyable et qui lui a demandé tellement d’être différent de ce qu’il est au fond de lui-même que je ne peux pas ne pas le citer. J’ai eu la chance d’avoir beaucoup de gens intéressants. Celui qui est au-dessus, je l’ai souvent dit, c’est Gérard (Houllier). Il aurait pu être président de la Fédération (FFF), il a été entraîneur, conseiller, directeur sportif… Il a été on va dire l’initiateur avec Red Bull d’un concept de multi-clubs qui certes peut être contestable, mais qui existe. Incontestablement le meilleur manager pour avoir assisté à l’intégralité des causeries qu’il a pu faire aux joueurs et d’avoir vécu avec lui des moments incroyables. Dernièrement, au retour dans un avion qui ramenait les dirigeants, on venait de gagner enfin un match à l’extérieur, je leur rappelais qu’on avait fait (avec Gérard Houllier) au moins une saison où l’on n’avait pratiquement jamais perdu à l’extérieur.
Et quand on sait la dureté du foot et de réussir, d’ailleurs, on le voit en ce moment… Je retrouve avec Laurent (Blanc) un certain nombre d’accents de sincérité dans le dialogue entraîneur-joueurs. Gérard le faisait de manière magnifique. De capter l’intérêt technique des joueurs par des mots précis, ciselés, mais aussi leur orgueil, leur passion, leur ambition... C'était un orateur incroyable. J’ai découvert le football de haut niveau en arrivant à l’OL, je n’ai pas d’expérience autre, mais Gérard est assurément celui qui avait le plus de maîtrise sur cette notion d’entraîneur.
"Sidney (Govou) c’était un extraterrestre"
Quels sont les joueurs, depuis votre prise de fonction, qui vous ont le plus marqué ?
Alors là aussi, il y en a eu beaucoup en 33 ans de première division (plus de 300 joueurs, Ndlr). Mais celui qui m’a le plus marqué, c'est Sonny (Anderson). On a dit que c’était Jérôme Seydoux (patron de Pathé) qui était allé le chercher, ça me fait un peu sourire. Cela coïncidait avec son arrivée au capital de l’OL, mais c’est moi qui suis allé le chercher, le convaincre et surtout convaincre son président de l’époque à Barcelone. En plus, quand il arrive, il avait une blessure aux adducteurs donc il ne pouvait pas jouer. Comme je le rappelle dans le livre, les médias étaient sceptiques, "Mais est-ce raisonnable ?" (titre à l’époque du quotidien Le Progrès, Ndlr). Il a marqué des buts extraordinaires, il était d’une finesse… Il est vrai qu’on a toujours plus de respect pour les attaquants que les autres postes. Il est toujours resté proche du club.
Lui évidemment, mais Sidney (Govou) aussi, car c’était un extraterrestre. On se demande s’il n’avait pas eu quelques faiblesses à droite ou à gauche, s'il ne serait pas devenu le Haaland des temps modernes. C’était une force de la nature. Juninho en tant que joueur, cela a été une période formidable. Je me souviens, quand on l’a emmené et présenté à Jacques Santini, il nous a dit : "Moi, je ne le connais pas. Il va faire du vélo". Il ne l’a pas fait jouer tout de suite et il s’est révélé être un artificier énorme, un joueur de caractère.
Je suis toujours resté sous le charme d’un Edmilson. Je me souviens notamment d’un petit pont à Monaco en défense centrale pour ressortir la balle… Je l’ai vu gagner la Coupe du monde en 2002 au Japon. J’avais la chance d’être hébergé avec l’équipe du Brésil, j’avais emmené mon fils pour voir les phases finales. Il y a Karim (Benzema) bien sûr. C’est l’enfant du pays. Dans son registre, c’est probablement le joueur le plus abouti. Il a duré dans le temps. Il est de Bron, il vient à l’OL, Bernard Lacombe tombe sous le charme… Les difficultés de la vie de tous les jours auraient pu pour lui être des freins et il a su se sortir de tous ces aléas. J’ai connu tellement de joueurs différents, ceux qui ne seront pas cités seront peut-être vexés.
Vous évoquez un peu la politique dans votre livre. Dans le microcosme lyonnais, tout le monde vous imaginait prendre la mairie de Lyon. Honnêtement, cela vous a-t-il titillé ?
Oui, mais ça aurait été un péché d’orgueil. On me prête aussi en ce moment l’idée de devenir président de la FFF… Je ne me souviens plus en quelle année, c’était Michel Noir qui était maire. Il décide de faire une troisième tribune à Gerland, pourquoi trois et pas quatre ? Et là, ça m’a titillé de dire : "bon, s’il me fait trois tribunes, je vais aller me présenter à la mairie de Lyon." C’était plus un fantasme qu’autre chose. On me l’a proposé dix fois, mais la politique me fait peur. Il faut être remarquable d’intelligence, d’ambition et de finesse tactique. Même si je suis plus poli dans le livre, je n’ai pas toujours fait preuve de finesse tactique. Cela aurait été sûrement un échec. Cela m’a tenté.
Dans votre biographie, vous abordez le sujet de la vente de l’OL. Vous en voulez à Jérôme Seydoux de vous avoir contraint de vendre le club aussi subitement ?
Oui. Disons que vendre pour vendre, ce n’est pas ça qui m’a embêté. Ce sont plus les conditions après 21 ans de cohabitation. J’étais acculé. Pour tout vous dire, on était dans la construction de l’Arena et lui-même a retiré son engagement sur ce projet qui était très important pour l’OL, du modèle qu’on a essayé de développer. Jérôme (Seydoux) n’avait pas l’habitude d’être dans des sociétés comme actionnaire qu’il ne maîtrisait pas complétement, car il était minoritaire. La Covid a provoqué des syndromes terribles dans les organisations, les hommes, la mentalité et la capacité de réaction. On peut dire que c’est la Covid qui l’a amené à prendre cette position. La dernière ligne droite a été difficile sûrement pour lui, mais encore plus pour moi.
"L’OL, c’est un enfant"
N’auriez-vous pas aimé voir votre fils Alexandre reprendre le flambeau ?
Au tout début, oui, pour Cegid (éditeur de logiciel) mais pour l’OL, non. Alexandre n’a jamais souhaité intervenir dans les sociétés que je dirigeais. Il veut bien intervenir financièrement au capital d’entreprises dans lesquelles on investit, mais il m’a toujours dit que jamais, il interviendrait sur le plan opérationnel dans l’une de mes sociétés. Il ne voulait surtout pas être le "fils à papa". Quand j’étais à l’OL au début, il allait dans les "kops" pour ne pas être reconnu. Il allait aussi à Saint-Etienne avec son maillot de l’OL caché sous son blouson et, d’ailleurs, ça me faisait assez peur.
Actualité oblige, on va parler de la retraite. Pensez-vous stopper toute activité du jour au lendemain ? On ne vous voit pas arrêter définitivement à l’OL…
Je pense que ça serait impossible. J’ai peur de me retrouver sans aucune activité. Il y a l’OL que tout le monde connaît, mais dans la holding Olnest que dirige Alexandre et Patrick Bertrand qui était mon bras droit à Cegid, il y a une trentaine d’entreprises. On est actionnaire d’une entreprise extraordinaire qui est Pneus WYZ, une plateforme moderne de vente de pneus. Je participe à de nombreux "board". J’aurai la force de regarder des matchs sans être directement impliqué, mais de ne plus participer, je pense que ça serait au-dessus de mes efforts. Je vais continuer le plus longtemps possible à m’entretenir intellectuellement. Je n’ai pas envie de rien faire.
L’OL c’est à vie, vous allez toujours venir voir les matchs ?
Bien sûr ! L’OL, c’est un enfant. Je dis à mes collègues de Ligue 1 quand je les rencontre : "je viens aux matchs, mais je n’ai plus du tout d’angoisse ni de stress". C’est évidemment faux. Je l’ai sûrement encore plus qu’eux.
Êtes-vous toujours persuadé que l’OL gagnera, un jour, une Coupe d’Europe ?
Franchement, j’en suis persuadé. Et cela a été le travail de 34 ans. On a un modèle qui permet de réussir, on a les structures. Il y a deux choses qui n’ont pas permis de gagner cette Coupe d’Europe. La première, c’est de ne pas avoir pu construire le stade au moment où l’on était au plus haut. Si on avait eu le stade en 2010 quand jouait contre le Bayern Munich, je pense qu’on aurait pris le bon wagon. La deuxième chose que je n’ai pas vu arriver de manière aussi nette, c’est le risque le plus important du football de demain, c’est l’arrivée des États aux capitaux des clubs.
Là, il n’y a plus du tout de raisonnable et de protection contre une concurrence déloyale. Si le football était une industrie automobile ou une industrie aéronautique, la commission européenne interdirait et règlementerait. Aujourd’hui, on est dans un milieu qui est anti-concurrentiel. L’OL a toutes les bases dès lors qu’un certain nombre de régulations seront intervenues et, c’est inéluctable, pour reprendre notre marche en avant. On a fait le bon choix de trouver un investisseur (Eagle) qui pourra demain permettre à l’OL d’y parvenir. Les 8 actionnaires américains, en dehors de moi, ont beaucoup de capacité d’investir.
"Chaque jour se réinventer" est le titre de votre autobiographie. Force est de constater que l’OL n’y parvient pas à se réinventer sportivement...
Ce sont des cycles. On s’est réinventé avec l’académie où l’on continue de sortir de bons joueurs. On s’est réinventé dans le football féminin, on l’a même inventé. Et si on regarde sur les vingt dernières années le classement de l’OL, on reste devant. Tant qu’il y a de l’espoir, on ne peut pas dire qu’on a échoué. Il y a l’espoir, il est ténu, mais il existe l'espoir de retrouver l’Europe la saison prochaine (demi-finale de Coupe de France contre Nantes). On a un bon entraîneur (Laurent Blanc), on a un conseillé sportif (Sonny Anderson) qui est expérimenté, on a une structure opérationnelle qui fonctionne, on a tout ce qu’il faut pour pouvoir réussir. Si c’était si facile que ça, Chelsea serait leader de Premier League et Liverpool serait qualifié en Ligue des champions (quarts de finale) et la Juventus serait leader de son championnat. Ça arrive aux autres. Il faut un déclic. Je le répète, on a tout pour. Si je n’y arrive pas avant de partir, alors là, il sera vraiment le temps de mettre quelqu’un (d'autre) à ma place.
Pour finir, vous pensez que votre mère, que vous avez perdu dans des conditions tragiques, aurait été fière de votre parcours ?
(Un brin ému). Elle aurait été effrayée par le parcours. Elle aurait été contre Twitter. Elle aurait craint que je me fasse engloutir dans un monde de requins. Mais elle aurait été très fière. Mon père a connu les débuts de l’OL, ce n’était pas son monde du tout. Quand il est arrivé en fin de course, j’ai pu acheter une maison à Lucenay (Rhône) qui était d’ailleurs contre le stade où il vivait. Il était écrivain. Il a bénéficié de ce que j’avais pu devenir alors que ma mère est partie trop tôt et de son propre chef. Cela veut dire que les gens qui étaient autour d’elle n’ont pas su la préserver. Elle était une femme exceptionnelle qui m’a donné envie de valoriser beaucoup tout ce qui touche aux femmes et à leur respect. C’était quelqu’un de bienveillant. En terminant, par un livre comme vous l’avez dit, qui insiste sur les valeurs et sur la bienveillance, c’est aussi pour elle que je l’ai fait.
Article très intéressant, un Jean-michel différent.
Certainement que nombreux vont continuer de l'invectiver sans trop réfléchir mais force est de constater qu'il à pris l'OL en deuxième division en remplaçant Charles Mighirian et que nous avons beaucoup grandi. Oui nous sommes nombreux à regretter Gerland et l'épopée mais rien ne dit que les résultats seraient meilleurs.
Et c'est vrai que les états (Qatar, Russie, Émirats...) font du mal aux clubs sain mais c'est la dure loi des marchés financiers car c'est ce qu'est devenu le football (un joujou ou une activité à blanchiment d'argent).
En tout cas merci Mr Aulas, merci président pour toutes ces émotions et votre amour pour l'OL.
Le fait qu'il se dédouane encore de la vente du club ne présage rien de bon.
Merci pour cet article O&L !
Chaque jour se réinventer, mais pas chaque jour se remettre en cause...
C'est toujours de la faute des autres, aucune remise en cause personnelle ni du club.
Et s'il se remet en cause, alors c'est encore pire : cela signifie qu'il est incapable de tirer des enseignements des événements qui se sont produits.
Il ne se rend pas compte que l'OL ne progresse plus. Au contraire, le club régresse, sportivement.
Pour rebondir sur son "Si je n’y arrive pas avant de partir, alors là, il sera vraiment le temps de mettre quelqu’un à ma place" (qui n'a pas de sens, au passage), il est vraiment temps de mettre quelqu’un d'autre à sa place.
Sonny Anderson est trop gentil pour conseiller à Aulas de se débarrasser de Ponsot,Cheyrou...
Si l'Académie ne fonctionne plus un jour, L'OL retournera en ligue 2.
Niveau recrutement l'OL c'est le très bas niveau.
Et si, et si, et si...
Le stade nous aurait fait battre le Bayern, ils n'étaient donc pas dopés les munichois président ??
Govou (immense joueur que j'adore) en Haaland des temps modernes ? Aucun rapport entre les deux.
Lacombe meilleur entraineur ?
D'ailleurs il n'avait pas fait son jubilé et ses adieux Nanard ? Parce qu'il est greffé au prez à tous les matchs 😅
Il ne se rend même plus compte du ridicule de ce qu'il dit et de ses comparaisons foireuses.
Acculé pour vendre ?? Il réécrit l'histoire, comme le dit lichalopez ça ne sent pas bon...
Mon message est dur mais le président est devenu insupportable, il sombre de jour en jour...
Ceci étant (pour reprendre sa formule favorite 😀) il restera à jamais l'homme qui a (re)façonné l'OL et qui nous a guidé vers les sommets, il a su faire de l'OL un immense club d'Europe, réel épouvantail de la LDC et maitre incontesté de la ligue 1.
Malheureusement il n'a pas su prendre le wagon de la modernisation récente du football et est resté fidèle (têtu ?) à son vieux mode de fonctionnement..
JMA c'est l'OL, c'est l'architecte de nos succès mais il est également tout aussi responsable de notre déclin.
Quand bien même, je garderai toujours une tendresse particulière pour cet homme que j'ai eu la chance de rencontrer plusieurs fois et je me souviendrai à jamais de toutes les joies qu'il aura su nous procurer.
Mais ne m'en voulez pas d'être impatient de passer à autre chose, l'OL en a besoin.
@Toutchanger L'OL n'a jamais été même un "grand" club européen, alors un "immense", encore moins. À son apogée, ça a été un club certes respecté par une majorité d'adversaires sur le continent, parfois vu comme une bête noire (notamment par le Real Madrid l'espace de deux ou trois ans), parfois aussi un peu pris de haut par le gratin du foot européen, nonobstant l'habituelle langue de bois et flatterie d'avant-match qui est quasi toujours de mise en LDC.
Pour s'imposer en Europe, il faut faire un peu plus que ça et construire une véritable histoire, ce qui demande du temps, de la constance dans l'effort et une politique de recrutement d'un niveau encore supérieur à celui de nos meilleures années. D'ailleurs, y a-t-il un grand club européen en France ? Pour le moment, je n'en vois guère...
Remémore toi les tirages au sort de LDC, peu de clubs voulaient se coltiner l'OL.
Lyon faisait partie du gratin, ça n'a certes pas duré mais c'était une réalité, Top 10 ou même Top 8.
Nous avons tenus tête à tout le gratin européen.
Une équipe avec des tauliers à toutes les lignes, des grands joueurs morts de faim, des jeunes talentueux.
Il nous manquait une vraie star et surtout un pur buteur au moment de notre meilleure période.
@Toutchanger On a eu un certain nombre de victoires de prestige, mais avec le recul je ne pense pas qu'on aurait pu gagner la LDC. Plus encore qu'un pur avant-centre confirmé et de très haut niveau après le départ de Sonny Goal, c'est d'expérience sur une durée assez longue que le club manquait. Les résultats en coupe d'Europe restaient bien trop irréguliers, et on chutait assez souvent face à des adversaires même moins forts sur le papier. Par la suite, le modèle économique adopté, basé sur un trop fréquent turnover des joueurs, n'a pas permis de franchir un nouveau cap. Les clubs du top 10 n'étaient certes pas enchantés de tomber contre l'OL, mais loin d'être effrayés non plus. On était l'un des seconds couteaux chiants à jouer, capables ponctuellement d'éliminer n'importe quelle équipe, mais pas de reproduire ce genre de performance sur toute une compétition. Pour moi, ça ne fait pas un grand club, mais un bon club en devenir. Je nous voyais plus dans le top 15 que le top 8, même si on s'est hissés, un peu par miracle, dans le dernier carré... en se faisant gifler les deux fois. Cependant, je te l'accorde, on n'était pas ridicules comme peuvent l'être aujourd'hui le QSG ou l'OM en LDC, chacun dans leur genre et pour des raisons différentes.
Manchester City est prêt à offrir 91 M€ pour le milieu Bruno Guimaraes (Newcastle).
Quelle erreur d'avoir vendu Guimares,Président!
Encore une erreur,une de plus.
l'OL n'a plus d'ambitions,c'est pour ça que nous sommes 10 ème.
Rendez votre tablier svp.
Guimaraes a fait le forcing pour partir Paqueta idem... Difficile de retenir des internationaux pour la terre promise et de plus, il ne faut pas se le cacher et arrêter de se mentir, au moment de la vente de ces 2 joueurs le club avait un besoin vital de rentrée financière... Avait il d'autres options?
C'est faux ils n'ont pas fait le forcing,c'est plutôt Aulas qui l'a fait le forcing,arrêtez les Ponsolas de raconter n'importe quoi.😂
Je ne crois pas que le problème soit la vente de Guimarães ni même celle de Paqueta, ni même qu'on vende les deux en l'espace de 6 mois.
Le soucis est qu'on ne réinvesti pas derrière pour les remplacer.
Et le trop peu qu'on investi on le fait mal, très mal.
Surtout qu'au risque de me répeter, je trouve que l'apport réel de Guimaraes à l'OL est surévalué, il a été dans le dur pendant une bonne partie de son passage. Même s'il est incontestablement en train de prendre une nouvelle dimension aujourd'hui. D'ailleurs si même Newcastle n'arrive pas. à le retenir cet été, je vois pas ce qu'on aurait pu faire pour le retenir... Mais bon c'est vrai qu'entre lui, Paqueta, Memphis, et même Fékir avant, des joueurs de niveau européen qui pouvaient faire basculer un match à eux seuls, le balance parait assez déficitaire...
Je me demande au bout de combien de jours Guimaraes s'est bouffé les nouilles (?) en pensant qu'il avait eu le choix entre l'OL et l'Atletico.
Et en voyant que même Moussa Dembélé a pu y aller ? 😆
Vive le Président !
Je suis triste de voir l'homme qui a fait grandir l'OL et qui est aussi le principal responsable de son déclin soit complètement déconnecté de la réalité et dans le déni sur sa responsabilité
"Si je n'y arrive pas avant de partir , alors là, il faudra vraiment mettre quelqu'un à ma place".
Ou comment la langue de bois confine à l'absurde...
J'achèterais peut-être ce bouquin co-écrit mais quand il sera à trois balles chez un bouquiniste, j'ai assez donné...
"Si je n'y arrive pas avant de partir , alors là, il faudra vraiment mettre quelqu'un à ma place".
A ce niveau c'est de l'art 🙂
Je n'ai connu l'ol que sous l'ère Aulas et je pense que ce monsieur y est pour beaucoup pour ma passion pour l'ol et plus largement pour ma fierté d'être lyonnais !!!
https://www.leprogres.fr/sports/2012/07/04/aulas-ne-vont-plus-des
Le jour où ça a commencé à partir en vrille il y a 11 ans...(au revoir les titres et les coupes...)
Allez nous on ne veux plus de dinosaure qui soit président !
.Juste retour des choses.
🦕
Alors il faut trouver un état ou un mécène....
Le pognon on l'a pas c'est pas compliqué à comprendre.
Le dingo de passage avec ses laïus parfois (souvent) exagérés avait une part de vérité, le stade et en parallèle le covid nous ont plantés pour au minimum une décennie.
Avec le peu d'argent que l'on a pour recruter, malgré tout, on devrait être juste derrière paris et Monaco, voir Marseille
Les choix sportifs du clubs sont mauvais, c'est factuel
Le stade, au final, s'il nous plante, c'est que c'était peut être pas une bonne idée de le faire, le covid, ou du moins les mesures sanitaires débiles prises ont concerné tout le monde, cette excuse est bidon
"nous on ne veut plus" ne parle pas pour les autres STP
Faux, le covid sanctionne bien plus un club propriétaire de son stade et qui doit rembourser les banques qu'un club locataire qui ne paye rien.
Après je suis d'accord avec toi sur la mauvaise utilisation du budget recrutement et surtout sur le manque de cohésion des choix de coachs et de joueurs empilés ou ne jouant pas à leurs postes.
Car effectivement si on regarde l'effectif des Lorient, Lens ou encore Reims c'est pas ouf et pourtant bien plus cohérent dans le projet de jeu que nous.
Totalement d'accord avec toi PAT11grib, ce n'est pas une question d'argent mais de projet de jeu, de cohérence, de complémentarités dans les profils des joueurs, une politique sportive faite main dans la main avec un entraineur...
Mais je crois qu'on préfère faire 15M pour Kadewere, 15M pour Faivre, 15M pour Sarr etc...
Y'a des choses étonnantes dans ce club...
"Faux, le covid sanctionne bien plus un club propriétaire de son stade et qui doit rembourser les banques "
Pas seulement les crédits contractés auprès des banques, mais aussi tous les frais de fonctionnement dudit stade lors des jours de matches et qui sont à la charge du club propriétaire...
Sarr 11M€ ?!
On perd Tetê et KTE , mais on recrute .... un avant centre !
Cher et inconnu et débutant !
Alors qu'on en a déjà deux !!
C'est ainsi que le club se tire une balle dans le pied à chaque mercato mais Aulas , aveugle ou ayant perdu toute lucidité , laisse l'institution sombrer , dans les mains d'incompétents .
https://www.foot01.com/equipe/ol/lyon-amin-sarr-exige-la-place-de-lacazette-420881
"Et si on regarde sur les vingt dernières années le classement de l’OL, on reste devant. Tant qu’il y a de l’espoir, on ne peut pas dire qu’on a échoué."
Ce refus de voir la réalité actuelle en face , tourne à l'aveuglement .
Il se voile la face ou ne veut pas admettre que le club est en situation d'échec depuis de nombreuses années , et que la dégringolade s'est accentuée ces dernières saisons .
Il oublie de dire que Seydoux est parti en émettant de lourdes critiques sur sa gestion et surtout sur sa communication ...
Il n'y a pas d'affaissement , disait il récemment .
Et pour lui , il n'y a pas d'échec , s'il regarde les 20 dernières années . Et si on regarde les 10 dernières , on est toujours devant , président ?
Un peu de courage et d'honneteté pour avouer que les résultats ne sont plus bons depuis des années , mais il ne veut rien savoir et se voit continuer encore longtemps !
Ce sont des personnes comme Le Graet , qui ne veulent jamais lacher et continuer à diriger jusqu'a leur dernier souffle . Il n'est pas prêt de quitter l'OL et bon courage à textor pour la cohabitation !!
Pour ce qui est de Sonny , c'est pour moi aussi le plus beau joueur ayant évolué à l'OL , la classe , une finesse de jeu hors normes .
Lacombe fut un bon coach , certainement pas le plus mauvais de la bande .