Après certaines déconvenues du côté de l'équipe de France, d'Arles-Avignon et d'Aston Villa, Robert Duverne a donc retrouvé l'OL a son poste de préparateur physique qu'il a occupé au club de 1991 à 1993, puis de 1995 à 2009. Il ne cache pas aujourd'hui son plaisir d'être de retour à Tola Vologe.
"l’OL, c’est mon club. Et lorsque Jean-Michel Aulas m’a proposé de participer à un projet qui tourne autour de la sérénité, du plaisir, et de la reconstruction, je n’ai pas hésité même si je venais de vivre une expérience extraordinaire en Angleterre. Là-bas, j’ai adoré me dire que je n’étais pas rien, mais presque. Il a fallu convaincre. C’est bien. Et cette remise en question m’accompagne ici" a-t-il déclaré au Progrès.
Ses missions à l'OL sont simples : "Que Lisandro fasse du Lisandro et pas de l’Usain Bolt et que Cris fasse du Cris. Il faut être capable de répondre à des problématiques de jeu. C’est ça la préparation physique. On doit ramener cette culture de l’effort, de l’endurance, et du jeu." Éviter que la moitié de l'équipe se retrouve encore à l'infirmerie est bien sûr également grandement souhaité : "On lie toujours la blessure à la préparation physique et on caricature très rapidement. Mais c’est un tout. Cela dit, il faut être vigilant quand c’est la même qui se reproduit. Les blessures ne sont pas le baromètre d’une équipe et il ne faut pas que cela le devienne. Je suis plus dans l’expression du jeu et je dois faire en sorte que le coach ait tout son monde pour mettre en pratique son plan de jeu. Mais, un mois d’août énorme nous attend, et dans une saison, il y a toujours des petits soucis. Il faut s’épargner les blessures de longue durée."
Les commentaires sont fermés