Vendredi, les Fenottes feront leur retour à la compétition après une longue coupure hivernale. Pour l’ancienne joueuse de l’OL, Elodie Thomis, la deuxième partie de saison va être passionnante, avec en tête d'affiche, le duel pour le titre entre l'Olympique lyonnais et le PSG.
C'est l'heure de la reprise pour les Fenottes. Et, une fois n'est pas coutume, les joueuses de l'OL sont attendues au tournant. Tenantes du titre depuis 2007, elles se retrouvent devancées par le Paris Saint-Germain, qui année après année, se pose comme un sérieux concurrent. Et en 2021 plus que jamais, la bataille pour le titre devrait pimenter cette fin de championnat. Battues par les Parisiennes au Parc des Princes le 20 novembre 2020, les Lyonnaises sont 2es de D1 et à une longueur leur principal adversaire. « La première partie de la saison était assez bonne jusqu’au choc face PSG. Elles ont lâché quelques points mais dans l’ensemble, ce n’est pas mal, juge Elodie Thomis, ancienne joueuse de l’OL. Le fait d’avoir perdu cette rencontre, ça va les rebooster pour la suite. »
"L'OL a des joueuses de qualité à chaque ligne"
Malgré un adversaire plus coriace que les années précédentes, l'ex-joueuse lyonnaise estime que les Rhodaniennes ont les cartes en main pour conserver leur emprise sur le football féminin français. « Je ne pense pas qu’il y ait des points à améliorer car dans ce groupe, il y a des joueuses de qualité à chaque ligne, assure-t-elle.
Je pense juste qu’elles doivent gagner en confiance pour retrouver ce truc qu’elles avaient avant. Cela leur permettra d’aller un peu plus de l’avant, nous explique l'ancienne attaquante. Ce sont des choses qu’elles vont travailler à l’entraînement et peaufiner ce qu’il leur a manqué sur ce début de championnat. Il suffit que la machine reprenne dans le bon sens pour repartir. »
On constate tout de même que la défense lyonnaise est plus friable cette saison. L’absence de Griedge Mbock se fait clairement ressentir. Les championnes d’Europe ont déjà concédé quatre réalisations en D1, soit autant que sur les 16 matchs de l'exercice précédent. « C’est sûr qu’elles encaissent plus de buts mais il faut se mettre à la place des autres équipes. Cela montre que les autres formations progressent et c'est ce qu’on a longtemps reproché au football féminin, avoir seulement quelques équipes en tête. Désormais, d’autres clubs sont capables de jouer plus de l’avant et cela pimente la D1, constate-t-elle. Je ne suis pas étonnée qu’elles aient concédé plus de buts. Tant qu’elles gagnent, c’est ça qui est important."
"Hegerberg va apporter quelque chose de plus »
Si l’ancienne internationale française remarque que « les recrues ont su s’intégrer dans cette équipe », elle attend tout de même le retour d’Ada Hegerberg avec impatience. « Elle a un profil que peu d’attaquantes possèdent, notamment à l’OL. Peut-être Marie-Antoinette Katoto (PSG). C’est une joueuse qui manque énormément. Sa qualité de remise, devant le but, cela sera important pour le groupe et son retour sera bénéfique, affirme Elodie Thomis. Qu'elle revienne à ce moment de la saison, c’est encourageant. En plus, la connaissant, elle aura faim de ballons, elle va vouloir bien faire, peut-être trop bien faire, mais elle va apporter quelque chose de plus. » Le club a en plus recruté Catarina Macario, milieu de terrain américaine à gros potentiel, afin de renforcer encore un peu plus son entrejeu.
La confiante est donc de mise concernant les chances de titre des Fenottes. Pour Thomis, cette lutte entre les deux rivaux va en plus augmenter l'intérêt du public pour le championnat. « Ça pimente un peu la compétition donc c’est cool pour ceux qui suivent le football féminin. Je sais que les joueuses ont ce truc pour revenir, se sortir de situations compliquées. Ce n’est pas la première année où elles sont 2es, et finalement, elles remportent le titre, nous raconte-t-elle. Elles ont les armes et elles savent ce qu’il faut faire. Ça fait partie du jeu, il y a peut-être une piqûre rappel. »
"Ça va être chaud"
Le match retour entre l’Olympique lyonnais et le PSG disputé à Lyon le week-end du 13 mars sera donc déterminant. « La réception du Paris Saint-Germain sera ultra cruciale, hormis si une des deux équipes fait un faux-pas. On n’est pas à l’abri de ça, se méfie Elodie Thomis. Ça va être chaud mais c’est bien, c’est ce que l’on demande. Je pense que tout le monde va bien suivre la suite de la saison. » En effet, la D1 sera certainement plus serrée que jamais si l'on se fie au niveau des deux locomotives lors de la première partie de l'exercice.
HS machiste mais j'assume...
Les U 16 de Gremio ont gagné 6-0 contre la sélection de l'équipe féminine du Brésil.
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Duel de la pesanteur et de la grâce.