Parmi les meilleurs attaquants du championnat de France dans les années 2000, Djibril Cissé n’a jamais été sacré champion de France. La faute à la domination de l’OL.
Le 19 mai dernier, les supporters lyonnais ont envahi la pelouse du Parc OL après la victoire contre Strasbourg (2-1). Au terme d’une saison improbable en tous points, la formation rhodanienne a réussi à accrocher une place européenne en se classant sixième. Un vrai miracle, mais cet envahissement de terrain est à des années-lumière de ce que l’on pouvait observer du côté de Gerland.
En 2024, une qualification européenne est célébrée - à juste titre - quand dans les années 2000, c’est avant tout la fête d’un titre de l’OL qui rythmait la dernière journée de championnat. Attaquant d’Auxerre et de l’OM, Djibril Cissé s’en souvient bien ou plutôt l’a appris à ses dépens. "Mon plus gros regret est de ne pas avoir remporté le championnat de France avec la qualité que l’on avait avec Auxerre puis l’OM, a avoué l’ancien attaquant sur le site de la Ligue. Il y avait l’OL qui dominait la Ligue 1 avec sept titres consécutifs. Donc c’est un regret."
"Ils ne se loupaient jamais..."
Considéré comme l’un des meilleurs attaquants du championnat de France dans les années 2000, Cissé a livré quelques batailles à distance avec Sonny Anderson notamment. Mais collectivement, il n’a jamais réussi à faire jeu égal avec la formation lyonnaise. La domination de l’OL a été totale et en a dégoûté plus d’un, à commencer par Djibril Cissé. "C’était vraiment dur à jouer, parce qu’ils étaient complets, du gardien à l’attaquant. Ils rataient très peu de matchs. Ils ne se loupaient pour ainsi dire jamais… Ce qui finissait avec des gros écarts et avec une série de titres. Il n’y a que l’OL qui pouvait faire ça et le PSG actuel."
On dit souvent que les plus beaux compliments viennent des adversaires et les mots du buteur aux 96 buts en sont la preuve.
mouais on sent aussi la rancoeur dans ses mots, genre l'OL y arrivait sans rien faire...
Non, il pense certainement au QSG.
Au contraire,
Il dit que l'équipe est très complète et ne loupait quasiment aucun de ses matchs.
Il y a peut être de l'amertume compréhensible mais de la rancoeur, je ne crois pas.
Il enjolive un peu la chose. Ça fabrique un peu la légende du club. Je dirais qu'à partir de la saison 2004/2005 l'OL devient un rouleau compresseur . Ce qui correspond peut-être à ses années à l'AJA. Mais la saison 2002/2003 et 2003/2004 un club bien structuré et ne jouant pas d'Europe aurait pu plier l'OL . Et notre plaisir aurait sûrement été différent !
On n'a jamais connu la même domination que Paris, si ce n'est sur la durée. Après on se relâchait un peu en fin de saison, quand le championnat était plié ; on aurait pu, parfois, avoir des écarts plus conséquents.
Edmilson 😍
Souvenirs, souvenirs !