Tout juste arrivé à Monterrey, César Delgado est revenu dans le journal Mexicain Record sur son passage à l'OL. L'Argentin avoue qu'il ne s'est jamais senti complètement à l'aise en France et que le mal du pays de sa femme a joué un rôle important.
"Ma famille ne s’est jamais adaptée à la vie en France, lance Chelito. Même moi, j’ai eu beaucoup de mal. Ensuite, au niveau du football, ça allait. Pour ma fille, qui allait au collège, tout se passait plutôt bien. Le pire, c’était pour ma femme. Monterrey m’a appelé plus d’une fois en me disant qu’il me voulait. J’ai évalué les possibilités qui s’offraient à moi et j’ai donc dit oui. En France, il y a eu un moment qui n’était pas si mal pour moi, quand j’ai commencé à ne plus être blessé et enfin jouer. Mais pour être honnête, ça faisait un moment que je voulais revenir au pays."
Delgado explique aussi qu'il souffrait d'un certain manque de reconnaissance par rapport à son statut au Mexique lorsqu'il évoluait au Cruz Azul et remet clairement en question les choix de Claude Puel : "Le coach de Monterrey m’a déjà appelé au téléphone pour qu’on se parle. Ça fait du bien. La sérénité qu’il affiche, c’est génial. Il faut dire que quand je suis arrivé en France, l’entraîneur de Lyon (Alain Perrin, ndlr) n’avait aucune idée de qui j’étais. En fait, j'ai même terminé à Lyon à un poste totalement différent de celui que j’occupais à Cruz Azul ! Plus d’une fois, je me suis demandé ce que je foutais là. Ici, le seul fait de savoir qu’on me veut et qu’on veut me faire jouer me donne des frissons."
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