Et si dans les prochaines saisons, la D1 féminine passait à 14 ? C'est en tout cas l'intention de Jean-Michel Aulas, vice-président de la FFF.
Va-t-on avoir très vite d'autres modifications pour la D1 féminine, la compétition élite du football féminin en France ? Si l'on écoute les ambitions et propositions de Jean-Michel Aulas, c'est en tout cas une éventualité. Désormais vice-président de la Fédération, l'ancien président de l'Olympique lyonnais a évoqué au micro de Canal + la possible restructuration du championnat.
Confrontant aujourd'hui 12 adversaires, il pourrait accueillir deux formations supplémentaires à l'avenir. "Notre objectif est qu'il y ait six équipes compétitives. Notre souhait est d’aller vers 14 clubs en D1. Ça permettrait à de très grands noms du football masculin de rejoindre le championnat, a justifié le dirigeant. On sait que, par exemple, quand il y a un OM-PSG, il y a la certitude d’avoir de l’affluence dans les stades et de l'audimat."
Bientôt une Ligue féminine professionnelle
En attendant que ce bouleversement effectivement lieu, ou pas, la saison 2023-2024 est déjà marquée du sceau du changement. En effet, les play-offs sont instaurés lors de cet exercice, avec les quatre meilleures formations qualifiées à l'issue de la phase de classement. Si celle-ci s'arrêtait ce 6 janvier, l'OL, le Paris FC, le PSG et Reims s'affronteraient pour le titre par exemple.
Il faut aussi rappeler que dans quelques mois, la Ligue professionnelle féminine (LFFP) entrera en action. Une institution qui aura pour objectif de valoriser et développer le football féminin, avec la volonté que la France redevienne "une des premières ligues professionnelle féminine en Europe", ainsi que l'espère Jean-Michel Aulas.
Mais on n'avait pas parlé de 10 avant cela ? Et les filles avaient d'ailleurs râlé ?
Merci JMA donc, pour les 14.
Darn, c'est JMA qui avait évoqué avec le Graet cette idée de championnat à 10. Bon tant mieux qu'il ait changé d'avis car c'était une idée stupide et très retrogradante pour le foot féminin.
Tjrs autant opportuniste l'ex 🤣
Depuis longtemps, à la fédé, on parle, on parle... depuis quelques mois on parle encore... mais on parle davantage de projets concrets.
Reste à convaincre les "grands clubs" (tous super endettés) d'investir 4 à 5 M€ par an sur une compétition quasi sans spectateur (horaires et calendrier des matchs inadaptés), avec une médiatisation médiocre (sauf pour les 2 ou 3 leaders) et des revenus nullissimes !
Pour satisfaire ses ambitions, et financer les Clubs, la ligue de foot masculin a déjà du se "prostituer" pour d'hypothétiques droits télé... que va donc devoir faire la ligue féminine ?
C'est déjà compliqué juste pour mettre un échafaudage avec 2 caméras sur le bord des terrains d'entrainements des garçons qui sert de terrain d'honneur pour les filles... pour au moins 8 clubs de D1.... alors construire un centre dédié et financer une structure pro ???
Les frileux présidents de clubs, pour le même prix, choisiront de préférence le transfert d'une "future pépite" pour leur équipe masculine.... comme ils le font depuis toujours !
Tout comme vous, je le déplore, mai c'est un fait.
JMA aura-t-il la détermination nécessaire pour FAIRE ABOUTIR ses projets ?
Jusqu'à quand aura-t-il le soutient de la fédé ?... et l'écoute de Canal + ?
L'engouement populaire est encore faible sans trophée pour l'EDF... le charisme de Hervé Renard ne suffit pas.
Donc mes voeux sportifs pour 2024 sont tous pointés sur la réussite de l'EDF en Ligue des Nations et aux JO de Paris.
PS : pour l'OL je ne suis pas inquiet, le niveau de compétition est au top, les ambitions affirmées, avec une gestion saine... et un financement (très certainement) budgété à la hauteur des exigences.
Michele Kang semble savoir ce qu'elle veux et s'appuie en toute logique sur les compétences locales.
Tout comme aux USA ! Après le tournoi final (beurk), le championnat, pardon la saison à 14 franchises, encore pardon, clubs. Ne manque que le tournoi final entre les 6 premiers.
Plus sérieusement, quoi que..., et comme rappelé par Isabielle quels stades, infrastructures, public ? Toujours étonné qu' en France les droits télé occultent les sip, lieux de travail et d' accueil. Je n' imagine pas un directeur de cirque se préoccuper des numéros à présenter et partant des rentrées financières, sans avoir un chapiteau équipé (gradins pour spectateurs payants, piste pour les artistes au sol, équipements fixes pour trapézistes et funambules, cages pour les fauves...), chauffé pour certains. Et pour rester outre Atlantique, bonne année à Textor malheureux proprio le 06 janvier d' une indésirable franchise avec draft le 12 janvier. Tic tac tic tac...