Le tirage au sort des demi-finales de la Coupe de France a eu la main lourde pour l’OL. En plus de tomber sur le tenant du titre, le FC Nantes, les Lyonnais iront jouer à la Beaujoire. Un stade qui rappelle de bons souvenirs à Rayan Cherki.
Qu’importe l’adversaire, l’OL souhaitait avant tout pouvoir recevoir en demi-finale de Coupe de France et avoir donc un petit avantage avec un public qui pousse. Malheureusement, pour la première fois dans cette campagne 2022-2023, les Lyonnais vont devoir quitter l’antre du Parc OL et se rendre en Loire-Atlantique. Le tirage au sort a réservé le FC Nantes au programme du club rhodanien pour cette dernière marche avant le Stade de France. Certainement le pire tirage possible, avec un déplacement donc et un affrontement contre le tenant du titre, qui compte bien garder sa couronne dans la compétition.
Cherki en avait fait voir de toutes les couleurs en 2020
Néanmoins, en voyant le handballeur Elohim Prandi tirer l’OL pour accompagner le FC Nantes, personne n’a pu s’empêcher de penser à ce soir de janvier 2020 et de ce 16e de finale de la Coupe de France à la Beaujoire. Une rencontre qui avait donné lieu à un vrai récital de Rayan Cherki, tout juste âgé de 16 ans. Le meneur lyonnais s’était offert un doublé de buts et de passes dans la victoire spectaculaire du club rhodanien (4-3). Trois ans plus tard, Cherki a enfin pris la mesure du haut niveau malgré une irrégularité toujours présente et ne sera pas de trop pour guider l’OL vers sa première finale depuis 2012 dans la compétition.
Samuel Moutoussamy, milieu de terrain central nantais formé en partie à l’OL (environ 5 ans), à Ouest-France :
Samuel, quelle est votre première impression après ce tirage au sort ?
Franchement, je suis content. Je trouve que c’est une magnifique affiche. En plus contre mon club formateur, ça a toujours une saveur particulière. C’est clair qu’on a hâte d’y être.
C’est un tirage qui vous plaît parce qu’il est à la maison ?
Ce qu’on voulait vraiment, c’était pouvoir recevoir, être à domicile avec les supporters, avec le public, avec la ferveur… Dans tous les cas, ça allait être une demi-finale, un match accroché. Que ce soit Lyon, Toulouse ou Annecy, on avait vraiment pas de préférence particulière. La préférence c’était de pouvoir recevoir.
Il y a un an, vous étiez l’un des héros de la demi-finale contre Monaco (2-2, 4-2 tab), avec cette égalisation…
C’est vrai, je me rappelle du but, en plus on me l’a renvoyé récemment sur Instagram. Ce qu’on espère, c’est pouvoir arracher la qualification. Que je marque ou non, ce n’est pas le plus important, c’est de pouvoir retourner au Stade de France.
Vous avez déjà joué Lyon cette saison (0-0 en championnat, en janvier dernier). À quel type de match vous attendez-vous ?
Je pense que ça va être un match très ouvert, parce que c’est une équipe très offensive, avec de grosses individualités, des jeunes qui montent en puissance. Donc je m’attends vraiment à un match très ouvert, avec pas mal d’occasions. On va peut-être subir par moments, mais je pense que ça va être un très gros match. Il faut que l’on soit au rendez-vous, très concentrés. Il y a encore le temps, il y a encore de la marge avant la demi-finale.
Comme pour Lens, vous allez affronter Lyon à l’extérieur une quinzaine de jours avant de les recevoir à la Beaujoire en Coupe…
Exactement. On va un peu enchaîner les matches comme si c’était une confrontation aller-retour. Ce n’est pas plus mal, pour pouvoir jauger l’adversaire et savoir ce qu’il faut faire pour lui poser des problèmes. On va pouvoir s’adapter.
Même si les matches de championnat et de coupe sont différents, il est possible de tirer des enseignements d’une rencontre à l’autre ?
Tactiquement, il peut y avoir des enseignements, parce qu’on ne modifie pas toute une philosophie de jeu en deux semaines. Donc tactiquement, ce qu’ils vont faire sur le terrain, c’est sûr qu’on va pouvoir prendre des enseignements de là où on a pêché pendant le match. Les moments où on a subi, on va pouvoir les analyser, les corriger. Après, ce qui change avec les confrontations à élimination directe, c’est l’intensité, c’est l’envie, c’est l’état d’esprit, c’est la magie des matches de Coupe. Ça, tu ne peux pas le prévoir. Mais tout ce qui est tactique, ça, tu peux tirer quelques enseignements.
Lyon est l’un des adversaires que Nantes a le moins battu depuis sa remontée en Ligue 1 (3 victoires en 20 matches)…
On sait que ça va être un match difficile ! Mais les statistiques sont faites pour être contrées, et c’est ce qu’on va essayer de faire.
Tirage compliqué en plus à l'extérieur, je trouve que c'est une équipe compliqué à jouer elle met bcp d'intensité et d'impact dans le jeu avec de très bons joueurs, en plus avec l'Europe ils ont pris la mesure des matchs de haut niveau. Tout ce qu'on a du mal à faire cette année.
Oui Lepenant-Caqueret vont se faire désosser 🙄
Je nous donne moins de 50% de chances de passer, plutôt 30 ou 40 tout au plus.
Non.
A chaque fois tu nous donnes peu de chances. 😀
Il vaut mieux qu'il en soit ainsi et qu'à la fin, c'est l'OL qui gagne !
Je ne donnais pas beaucoup de chances à Annecy et, finalement, ils se sont qualifiés, contre plus fort qu'eux... sur le papier 😛
Et dans un stade plein de 63000 spectateurs contre-eux et 1000 pour eux !
Oui nous gagnerons parce que nous sommes les moins forts.