Cette fois, c'est bel et bien fini. En s'inclinant à Toulouse (2-0) hier soir, l'OL a dit adieu a ses chances de titre et vivra bien une troisième saison blanche de suite. La victoire face à Montpellier mercredi dernier n'était qu'un écran de fumée de plus et Lyon doit désormais se faire une raison. Car si les lyonnais avaient peut-être tout à gagner avant ce match, ils peuvent désormais tout perdre car le PSG peut faire tomber l'OL du podium dès samedi.
René Girard avait raison, ce Lyon n'a absolument rien d'un futur champion. Pas d'envie, pas de talent et encore moins de tactique, l'OL a traversé ce championnat en marchant sur un fil, sans vraiment savoir quand il allait en tomber. La débâcle d'hier n'a fait que montrer aux Gones leur vrai visage, devant une équipe de Toulouse qui n'avait gagné qu'un seul de ses 10 derniers matchs et qui restait sur 4 défaites en 5 matchs à domicile. Lyon a perdu gros, très gros. Et les événements d'hier soir auront un impact direct sur la suite des événements. Car si les lyonnais sont désormais largués des deux premières places et ont clairement la tête dans le sac, ils devront recevoir dimanche l'OM dans les pires conditions possibles. Potentiellement 4e au coup d'envoi, l'OL devra jouer face à Marseille sans Toulalan, Cissokho, Bastos et peut-être Briand, Cris et Ederson, toujours en soins.
Si Hugo Lloris a de nouveau pointé du doigt les carences de ses coéquipiers après le match, la responsabilité de l'entraîneur n'est pas a occulter. On comprend difficilement pourquoi au coup d'envoi Bafétimbi Gomis s'est retrouvé sur le banc, laissant Lisandro isolé et désappointé. Les retours de Bastos et Delgado, à court de forme, sont évidemment eux aussi très discutables. Et que dire du changement incessant de tactique ? Cette fois, c'en était trop, même pour Jean-Michel Aulas, victime d'un léger malaise dans les vestiaire lyonnais à la fin de la rencontre. L'état d'urgence est cette fois déclaré, à six jours de recevoir l'OM à Gerland. Lyon doit désormais regardé derrière lui et commence à sentir l'amer parfum de l'Europa League.
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