Le départ d'Hubert Fournier a laissé un petit goût amer au président du Stade de Reims. Jean-Pierre Caillot a mal vécu la fin de l'histoire avec son coach. Dans un entretien accordé à l'Union, il explique sa déception.
"Je n’ai pas découvert à cette occasion que l’on ne vivait pas dans le monde des bisounours. Chaque club estime pouvoir agir comme bon lui semble. Il y a deux saisons, durant quinze semaines sans victoire, alors que les médias nationaux annonçaient tous les jours le limogeage de mon entraîneur, je n’ai jamais entamé la moindre discussion avec un autre coach. Je n’ai jamais cherché à le déstabiliser, je l’ai toujours soutenu quand il était dans le dur. Là, il a changé d’avis en deux jours. Je suis de l’ancienne époque où la parole vaut signature, mais plus rien ne m’étonne…"
Le président de Reims ne s'attendait pas à un tel retournement de situation.
"Il y a six mois, Hubert Fournier avait souhaité continuer l’aventure avec nous. Son adjoint avait même prolongé son contrat la semaine dernière. Tout semblait calé pour bien gérer l’intersaison, à un point qu’Hubert Fournier a expliqué à l’ensemble du club que ce qu’on lisait dans les journaux était erroné, qu’on allait poursuivre notre progression au sein de notre nouveau centre de vie. Après s’être rendu à un entretien avec le président de Lyon, tout s’est accéléré, mais pas dans le sens que l’on souhaitait."
apparemment on s'est fait des ennemis....pauvre président de reims....il n'as pas trop à se plaindre , il a les chinois en renfort ...alors qu'il arrête de pleurer...
Il en est encore à l'époque où la parole valait signature ?
C'était une bien belle époque,malheureusement obsolète.
J'espère pour lui et pour ses employés qu'il ne possède pas une entreprise.
il s'est entouré de beaux monde en tout cas les chinois investissent dans son club....
Caillot, lui, ne change pas d'idée.