Bleus : Lloris veut calmer le jeu

Dans les colonnes de L'Équipe ce jeudi matin, Hugo Lloris dresse un premier bilan de l'Équipe de France post Euro. Le capitaine des Bleus veut surtout "calmer le jeu" vis-à-vis des différents dérapages de ses partenaires et souhaite mettre les choses au clair concernant son altercation avec Jérémy Ménez.

Sur le plan sportif, Hugo Lloris regrette le relâchement de l'équipe de France contre la Suède (2-0) qui leur a coûté la tête du groupe. « Même si on était presque qualifiés, on aurait dû jouer d’une autre façon, concède-t-il. On a donné l’impression d’un relâchement, ce qui, contre une bonne équipe et à ce niveau, ne pardonne pas. Cette défaite a coupé notre élan dans la compétition, mais aussi notre série sans défaite. En tant que gardien, je l’aimais bien, cette série, elle voulait dire quelque chose. On avait le talent pour conquérir la première place du groupe, et on ne l’a pas fait… »

En tant que capitaine de l'Équipe de France durant l'Euro, Hugo Lloris revient également sur les différents dérapages de Nasri, Ben Arfa ou Ménez. « Le plus important, dans une compétition comme un Euro, c’est de calmer le jeu pour que ça ne dérape pas. On a eu une discussion dans laquelle on s’est dit les choses, et on est repartis. Enfin, en théorie, cela suffit pour que cela reparte vraiment, mais la manière dont toute cette scène a été révélée et interprétée a malheureusement touché le groupe » révèle le gardien de l'OL qui explique aussi que de tels incidents sont courants dans la vie d'un groupe. « Un truc comme ça doit rester dans le vestiaire. C’est aux joueurs de faire la part des choses et de faire en sorte que cela ne soit pas su immédiatement à l’extérieur, fait-il remarquer. Parce qu’après tout va très vite, et ça ne rend service à personne, ni à l’équipe ni aux joueurs concernés. C’est notre vie de groupe, notre vie de vestiaire, ça ne regarde personne ! (Agacé) C’est là que tout cela me dérange vraiment. Parce que ce n’est pas la première fois que ça arrive. On sait qu’on a un groupe jeune et fragile. Après, la question est de savoir si ces fuites sont volontaires ou pas. On se demande, parfois. Celui qui balance ce genre de choses sait que cela va avoir un impact négatif sur l’équipe. »

"C’est moi qui lance les hostilités"

Au sujet des insultes reçues par Lloris de la part de Ménez, le gardien des Bleus tient là aussi à dédramatiser la situation. « Soyons honnêtes, c’est moi qui lance les hostilités, assure-t-il. Sur le terrain, il n’y a pas de sentiment à avoir, on n’a pas le temps de dire “s’il te plaît, excuse-moi”. Alors on se lance des flèches, mais ça n’empêche pas de se serrer la main et de se respecter à la fin. Je ne veux pas du rôle du gentil dans cette affaire. Je ne sais plus ce que je lui ai dit, mais je l’ai pourri, et c’était normal. Je ne sais pas non plus ce qu’il m’a dit, mais cela se passe comme ça dans n’importe quelle équipe. Après, on pourrait en discuter en prenant le thé (sourires), mais pas là, pas dans le feu de l’action. » Quant aux éventuelles sanctions, Lloris s'y oppose« Parce que dans ce cas-là, il faudra moi aussi me sanctionner. Il faut arrêter avec les gentils, les polis, ceux qui ont une bonne tête… »

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