Ayant réussi à égaliser dans le temps additionnel de la première mi-temps, Bergerac a bien cru pouvoir amener l’OL jusqu’aux tirs au but. Finalement, deux décisions contre la formation périgourdine ont changé la donne.
Ils y ont cru. Pendant près de 80 minutes, les joueurs de Bergerac se sont dits que le plan mis en place pour pousser l’OL dans ses retranchements allait fonctionner. Malgré l’ouverture du score de Fofana à la 38e qui aurait pu leur mettre la tête sous l’eau, les joueurs de Yassine Azahaf ont trouvé les ressources et surtout profité des errements défensifs lyonnais pour recoller au score juste avant la pause. Grâce à Romain Escarpit, l’ancien de l’OL Académie, tout un stade s’est remis à croire à l’exploit.
Mais à force de subir et de reculer, les Bergeracois ont fini par céder à dix minutes de la fin sur une volée de Maxence Caqueret. "Il y a de la frustration, au départ, car on est des compétiteurs et qu’on a fait ce qu’il fallait pour aller aux tirs au but, a regretté le coach du BPFC. Mais il y a aussi beaucoup de fierté."
Se replonger désormais dans le quotidien de la N2
Valeureuse dans l’effort, la formation périgourdine a tenté de tenir la dragée haute à l’OL et aurait même pu croire à l’exploit sans cet arrêt d’Anthony Lopes à la 74e minute devant Steven Luyambula. Un tournant tout comme le rouge reçu par Christian Gyeboaho peu après l’heure de jeu suite à une semelle non maitrisée sur Corentin Tolisso ou ce penalty non sifflé sur Sam Ducros en fin de match. Deux faits de jeu contraires pour Bergerac que regrette forcément Azahaf au moment de faire le bilan. "Cette deuxième période allait se jouer au mental. Concernant l’expulsion, pour moi, c'est jaune, car il y a un excès d’engagement, mais l’arbitre est humain. Quant au penalty, Anthony Lopes m’a dit qu’il y était."
L’exploit n’est pas passé loin, mais dès lundi, ce sera bien le quotidien de la National 2 qui animera les entraînements de Bergerac et non plus la magie de la Coupe.
Dire Le contraire de tout ça serait de la mauvaise foi !
Non, il n'y a pas pénalty.
classe l'entraineur ; ils pouvaient vraiment créer l'exploit , c'est passé très près .
Une faute du même niveau que celle de O brien, ou celle subie par Mata contre le Havre... Il a pas tort, un jaune aurait suffit, mais la question métaphysique est: est-ce un geste "maitrisé"?
Que Yassine Azahaf se rassure: les trois quarts des supporters lyonnais pensent la même chose.
Le rouge récompense sans doute l'ensemble des semelles bergeracoises.
Nous aurons toujours des difficultés avec notre football "smart" contre les tamponneurs. Il en est de même pour les filles.