Objectif atteint pour les Fenottes. En s’imposant 5 à 0 à Benfica ce jeudi, l’OL a assuré sa place pour les quarts de finale de la Ligue des champions. L’Olympique lyonnais conserve en plus la tête de son groupe.
Il fallait espérer pour les supporteurs lyonnais qu’ils n’étaient pas en retard pour la rencontre entre Benfica et l’OL ce jeudi. Après seulement 34 secondes, Ada Hegerberg a conclu de la tête un délicieux centre de Delphine Cascarino (0-1, 1e). Une action que l’on retrouvera dans les arrêts de jeu de la première période pour une nouvelle réalisation de la Norvégienne (0-4, 45+3). Une entame de feu de la part des Fenottes, même si leur adversaire a répliqué dans la foulée, sans marquer néanmoins. Si elles ont par moments été bousculées et qu'elles n’ont pas toujours eu la maîtrise du ballon, les coéquipières d’Amandine Henry ont logiquement doublé la mise sur un corner de Selma Bacha poussé dans les filets par Wendie Renard (0-2, 27e). Après un coup de billard, Griedge Mbock a même inscrit un 3e but, pour une équipe rhodanienne très réaliste (0-3, 40e).
Un OL efficace
Au retour des vestiaires, les joueuses de Sonia Bompastor étaient toujours aussi efficaces, et les entrantes, Melvine Malard et Signe Bruun, se mettaient en avant avec une passe de la première nommée pour la seconde, dans une défense portugaise dépassée (0-5, 52e). Au cours d’une deuxième mi-temps un peu moins emballante et plus hachée, les partenaires d’Ellie Carpenter ont tranquillement géré leur avance, sans pour autant alourdir l’écart au tableau d'affichage, le plus dur étant déjà fait avec cette large victoire.
La qualification pour les quarts de finale de la Ligue des champions maintenant en poche, les Lyonnaises devront désormais valider la première place lors de la réception d'Häcken le 15 décembre prochain (18h45). Elles occupent pour l'instant la tête du groupe avec 12 points, 2 de plus que le Bayern Munich après 5 journées. Mais avant cela, l’OL aura un déplacement sur la pelouse du Paris FC dimanche en championnat à bien négocier (12h45).
Les tops et les flops
Les tops
Delphine Cascarino : dès l’entame de la partie, l’internationale française a déboulé sur son côté droit pour servir Hegerberg, et rebelote avant la pause pour une deuxième offrande. Outre ses deux passes décisives, elle a créé de grandes différences par ses dribbles et sa vitesse. Pendant une heure, elle a montré ce pourquoi elle était devenue une joueuse importante chez les Bleues. A son désavantage toutefois, quelques choix pas toujours judicieux dans la surface de Benfica.
Ada Hegerberg : il a fallu un peu de temps, mais l’attaquante est bien redevenue la buteuse impitoyable que l’on connaissait avant sa blessure. Elle a inscrit un nouveau doublé ce jeudi, et elle empile les buts depuis plusieurs matches (6 en 5 rencontres). Elle a livré un beau combat face à la charnière lisboète. La Norvégienne est en plus impliquée sur la réalisation de Mbock. Elle aurait même pu tripler la mise sans le retour dans ses pieds d’une défenseure portugaise.
On devrait leur donner directement la coupe, on sent bien que cette saison c'est le retour des intouchables.
MDR il n'y a pas de flops comme très souvent.
Barcelone est aussi une équipe impressionnante et le tenant du titre.
Alexia Putellas vient d'obtenir le ballon d'or féminin et a été nommée meilleure joueuse de l'année 2021 par l'UEFA.
Nos lyonnaises doivent leur reprendre tout cela sur le terrain et cela reste à faire !! .. même si on voit bien que la dynamique est actuellement très favorable avec le retour à son niveau de la meilleure buteuse de tous les temps en LDC Féminine (Ada Hegerberg avec 55 réalisations dont 51 avec l'OL en comptant les deux buts de ce soir).
Ça fait plaisir ce retour d'Hegerberg!
Sonia a remis sur les rails ses joueuses qui prennent vraiment plaisir à jouer les unes pour les autres 👍
QUE LES MECS EN FASSENT DE MÊME !!!
"QUE LES MECS EN FASSENT DE MÊME !!!"
Si cela pouvait être possible...
Il faudrait d'abord qu'ils jouent pour leur équipe et non pas pour leur avenir en sélection nationale respective...
C'est pour cela qu'une coupe du monde tous les deux ans serait catastrophique pour les clubs.