Pour la 8e fois de son histoire, l’Olympique lyonnais a remporté la Ligue des champions. Une nouvelle fois, Wendie Renard a eu les honneurs de soulever la coupe en première. Un rituel dont elle ne se lasse pas.
Elle a d’abord pris son temps au moment d’aller rejoindre ses coéquipières, faisant monter un peu plus l’attente chez les Fenottes, avant de se retourner face au public et de soulever la Ligue des champions. Pour la 8e fois de sa carrière, Wendie Renard est sacrée championne dans la compétition. En prolongeant son contrat il y a quelques jours, la capitaine lyonnais avait avoué que jouer la plus grande des compétitions européennes avait compté dans son choix. La nuit magique passée à Turin après la victoire (3-1) ne devrait que la conforter.
"Notre saison n'a pas été facile, notre parcours est comme il est, on a eu des hauts et des bas, on n'a jamais eu l'équipe au complet sauf en finale, a-t-elle déclaré au micro de DAZN. L'année dernière m'a fait mal car j'ai quitté cette Ligue des champions en marquant un but contre mon camp et j'avais pour mission de la ramener, peu importe la manière. On savait que Barcelone est une très belle équipe, avec un projet de jeu, on savait qu'il faudrait faire le dos rond par moments. Je suis très contente de mes coéquipières."
Renard :"Garder de l'humilité"
En bonne capitaine, Wendie Renard avait martelé en conférence presse qu’il ne servait plus à rien de parler et que la reconquête voulue par les Fenottes devait se faire sur le terrain. Samedi, au Juventus Stadium, les Lyonnaises ont montré que les actes valent mieux que des paroles avec une première période proche du scénario rêvé sans cette réduction du score du Barça. Qu’importe, l’OL est de nouveau sur le toit de l’Europe et Wendie Renard continue d’écrire un peu plus sa légende, avant de rapidement se tourner vers le championnat et un très probable titre dimanche prochain contre le PSG.
"On a démontré qu'on avait envie de reconquérir ce titre. On n'avait pas envie de montrer quoi que ce soit, on voulait juste gagner. Je l'ai dit avant le match, on a assez parlé, il était temps d'agir, a rappelé la capitaine. On veut simplement continuer à écrire notre histoire collectivement. Il ne faut pas oublier que beaucoup jouaient leur première finale en tant que titulaire. Il faut continuer comme ça, garder de l'humilité. L'an dernier on ne méritait pas de passer, et cette année on voulait aller au bout."
Revenu au pouvoir, l'OL s'attaque désormais au plus difficile. Y rester.
Franchement, quelle performance extraordinaire ! Quand je les vu s'avancer sur le terrain j'ai bien regardé tous les visages et l'on y voyait une concentration et une détermination sans faille. On voyait des sourires sur plusieurs barcelonnaises comme si elles étaient d'abord heureuses d'être là.
Le premier but d'Amandine m'a fait lever: un vrai bonheur !. Je l'ai revu 10 fois.
Le Barça est trop seul dans son championnat / avec des sparring partner comme le psg et maintenant Bordeaux et le PFC, l'OL est mieux préparé sans doute.
C'est aussi le triomphe de Sonia Bompastor et Camille Abilly, mais de cela je n'ai jamais douté.
Hello,
Les lyonnaises ont maîtrisé le match avec une froideur et une concentration impressionnante.
Très franchement, même si marquer vite fait la différence bien sûr, je n'ai jamais senti les lyonnaises sortir de leur match et devenir brouillonne. Elles ont su rester groupées et coulisser lors des phases défensives et jaillir et apporter le danger dès que c'était possible. Le tout initié par la métronome du milieu Amandine Henry.
Pourtant les barcelonaises ont voulu faire rentrer le match dans le combat physique et les duels et coups mais les fenottes n'ont jamais répondu aux provocations autrement que par la solidité et les pauses crampes qui à l'inverse ont totalement déstabilisé les blaugrana.
Le vice commence à apparaître chez les femmes et ça va nécessiter aux arbitres de s'adapter car les coups de coude volontaires dans les tempes, les grosses poussettes dans le dos en pleine vitesse commencent à apparaître.
Et pourtant ! Trois cartons contre Lyon contre deux contre Barcelone. Il y a quelque chose de bizarre dans le foot.
"Le Barça est trop seul dans son championnat"...
Pas vraiment : quand on regarde le match aller Real/Barça (1-3...1-0 à la mi-temps), quand on se souvient des matchs de qualification de l'Ol contre Levante, on ne peut pas écrire que le Barça est seul, même s'il n'y a pas de binôme comme OL/PSG.
En fait cette équipe sait profiter sans pitié des erreurs (voir Wolfsburg) de son adversaire, et si ce dernier n'en commet pas, et qu'en plus il profite des propres largesses défensives barcelonnaises, la mécanique s'enraie !
D'autre part, j'avais déjà constaté qu'il manquait, par rapport à l'année passée, la présence d'une tour de contrôle et de relance comme Hamraoui.
Et bien cela s'est confirmé : leur milieu a été phagocyté...
Edit : @gg d'accord avec ton analyse sur "le combat physique, les duels et les coups". On avait aussi constaté cela face à Levante.
Le Barça a 24 points d'avance sur son dauphin, la Real Sociedad, et un gool-average de +148... C'est unique en Europe, et pour l'instant, le Barça n'a aucune concurrence et pratiquement pas d'adversité réelle dans son championnat.
Le Real est à 30 points derrière... (+10 / +148).
Tu compares un championnat à 12 clubs avec un à 16 clubs. Les écarts se creusent forcément.
Certes en liga il n'y a pas, cette année, l'équivalent du PSG.
Cela dit, les chiffres c'est une chose, mais voir ce qui se passe pendant les matchs c'est souvent plus intéressant. La victoire 3-1 du barça face au réal ne reflète pas le physionomie du match par exemple.
Sonia a dit qu'elle avait regardé tous les matchs du Barça cette année. Elle a bien fait...
Le match a été très physique, quelquefois agressif et, l'arbitre laissant beaucoup jouer, a fait courir des risques aux joueuses des deux équipes. Prendre des coups, se faire secouer violemment, sans sanction, donne des envies de vengeance, rendre coup pour coup.
Il est vrai que siffler pour un oui, pour un non, est lassant. Les filles ne se sont pas trop rebiffées mais n'ont pas fait de cadeaux non-plus !
Le match a été très plaisant à regarder, avec beaucoup d'engagement et beaucoup de volonté, de part et d'autre, avec la chaleur, les organismes ont souffert. Il y a eu de jolis buts et un bijou, signé Amandine Henry, qui a du faire le tour de la planète.
BRAVO les Fenottes.
Et pourtant ! Trois cartons contre Lyon contre deux contre Barcelone. Il y a quelque chose de bizarre dans le foot.
Je partage tous vos avis sur l'arbitrage. Je regarde attentivement le foot féminin depuis plus de 10 ans, et l'évolution du jeu dur volontaire est indéniable... et des maladresses volontaires aussi !
Pour conserver la fraicheur et le beau jeu qui caractérise bon nombre de clubs féminins, il est indispensable de ''punir'' l'antijeu (volontaire ou non) et le vice qui s'installe, surtout chez les latines... et au PSG qui a bien ''musclé'' sont jeu et les cuisses de ses joueuses ! ... ce n'est pas un hasard non plus si nous déplorons autant de blessures, dont bon nombre sont la conséquence de contacts rugueux bien trop souvent non sanctionnés (c'est encore plus criant en D1 Arkema)... l'OL est devenu la cible à abattre, et certains coachs haranguent leurs troupes dans ce sens à longueur de match. Pour cela aussi il faut que les arbitres soient plus vigilants ! ... il faut mieux les former, sans attendre, mais je doute que ce soit l'objectif de nos instances sclérosées !
OK avec toi ,
C'est d'ailleurs ce qui attend nos fenottes pour le match face au Qatar, du jeu dur, de l'anti jeu, même si les parisiennes n'auront sans doute pas le maximum de motivation . Quoi que .......
L'arbitrage de D1 Arkema est un véritable fléau , comme leurs collègues masculins, elles se réfugient derrière " règlement , règlement " sans jamais être dans l'esprit du jeu .
Et l'évolution ne va pas , hélas , dans le bon sens ....😡
Complètement d'accord sur l'arbitrage et la rudesse de certains contacts . Je n'ai pas apprécié le coup de coude sur Macario, en L1 = jaune .
Je l'avais déjà constaté en L1 avec le psg . Il faudra que l'on apprenne à "corser" notre jeu .
Toujours pas au complet pour la finale, il manquait quand même Amel Majri, D. Marozsan et D. Van de Donk, présente uniquement pour la fête, mais bon, il y a eu pire
Corser son jeu, au risque de perdre son ADN. Mais je reconnais qu'il sera de plus en plus difficile de tenir un beau jeu dans les compétitions à venir. C'est déjà visible chez les garçons.
J'avais parfois remarqué quelques absences chez Wendie mais hier, elle a été étonnante de concentration. La grande compétition est un remontant efficace.