Relancé par sa série de cinq victoires, l’OL peut croire en des jours meilleurs. À la veille du quart de Coupe de France contre Strasbourg, Pierre Sage ne souhaite pas s’enflammer pour autant.
En plus d’avoir désormais six points d’avance sur la place de barragiste, l’OL se retrouve à huit longueurs de la Coupe d’Europe. Cette perspective était encore inespérée il y a quelques semaines et pourtant, chez les supporters, l’espoir d’un futur européen est revenu au fur et à mesure des victoires ces derniers temps. Elles sont au nombre de cinq consécutives depuis la rencontre contre l’OM et mardi, se présente Strasbourg pour un quart de finale de Coupe de France. Une raison supplémentaire de pouvoir croire que l’Europe est atteignable à l’issue de la saison.
Toutefois, il ne faut pas compter sur Pierre Sage pour mettre la charrue avant les bœufs. "Que l’Europe soit dans les têtes des supporters est une chose, qu’elle soit dans les lignes et textes de vos articles, ça en est une autre. À notre niveau, on se doit d’atteindre les 35 points en championnat et d’être performant en Coupe de France. Pour être en Europe avec la coupe, il faut la gagner, et pour être en Europe avec le championnat, il faut être à la 6e ou 7e place, donc charge à nous de gagner nos matchs pour se retrouver dans ces situations-là."
"A chaque gros rendez-vous, les joueurs ont répondu présents"
Conscient que la logique lyonnaise doit "être celle de se maintenir", l’entraîneur lyonnais ne ferme malgré tout pas la porte à l’Europe. "S’il y a une opportunité qui se présente, on verra alors à ce moment-là." La première de ces opportunités aura lieu dès mardi dans un Parc OL plein face à Strasbourg. Un rendez-vous à ne pas manquer pour se hisser dans le dernier carré et donc toujours croire à un premier titre depuis 2012.
C’est avec le costume de favori que les Lyonnais se présenteront sur la pelouse décinoise mais Pierre Sage, comme à son habitude, a choisi de désamorcer une potentielle bombe et faire retomber la pression. "La pression est toujours quelque chose de personnel. Une chose est certaine, à chaque fois qu’on a eu un gros rendez-vous, on s'est rendu compte que les joueurs ont répondu présents. On espère être toujours dans cette logique. Il faut continuer à aller de l’avant tout en gardant les pieds sur terre."
Pourquoi penser à l'Europe ? On est plus proche de la place de barragiste (6 points) que de la dernière place qualificative en CE (7 points si on prend la plus favorable qui est la 7ème place). Surtout qu'il faut en plus doubler 3 équipes parmi celles qui sont devant nous alors qu'elles ont quasi toutes des dynamiques et/ou niveaux équivalents au notre, ce qui sera loin d'être facile ...
Chaque chose en sont temps : d'abord le maintien avec la CDF en parallèle (même si c'est moins prioritaire à mes yeux que le maintien) et ensuite, on pourra penser à l'Europe via la CDF ou le championnat si en parallèle cela se goupille bien avec 2-3 concurrents qui s'effondrent (tout en préparant la saison suivante)
pour le moment , l'europe , c'est hors sujet .
Il faut d'abord se maintenir ensuite à voir dans le sprint final à quelle place ils seront
pour la coupe , d'abord battre strasbourg , ce qui n'est pas gagné s'ils nous refont une bergerac
Cette question est prématurée, à cette heure il faut penser à améliorer notre jeu et pas à penser à des qualifications européennes très incertaines. On a besoin de tout sauf de manquer de respect à des adversaires comme Strasbourg en imaginant ce que l'on fera après les avoir battu. Un match après l'autre, c'est la base !
Les calculs cela n'a jamais fait gagner les matchs de toute façon, c'est un débat de médias. Ils faut gagner le maximum de match que ce soit en championnat ou en coupe de France, point barre.
Anticiper en football, c'est oublier que rien ne se passe jamais comme prévu. Brest est deuxième du championnat ! Le potentiel est là, reste à travailler encore et encore. Quand on voit la bouillie qu'on a bouffée face à Metz, il y a de quoi faire. Demain Strasbourg, ce sera dur. Tous les matches le seront.
Il faut penser à l'Europe, aussi fort que Macron.
Demain est un match piège par excellence.
Strasbourg à la tête dans le sac et n'aura rien à perdre. Ils risquent de mettre le bus et chercher à se rassurer après leur non match de ce week-end.
Et quand on voit comme on a galeré contre Metz je ne crois pas du tout au match facile que beau annoncent.