Menant au score à la pause, l’OL avait fait le plus dur à Auxerre vendredi soir. Mais une entame de seconde mi-temps catastrophique et des changements qui laissent perplexe ont plombé les Lyonnais (2-1).
Tout va très vite dans le football et ce n’est pas aux supporters lyonnais qu’on l’apprendra. Après les sourires mercredi pour l’entraînement ouvert au public, la grise mine était de retour sur les visages lyonnais vendredi soir après la défaite (2-1) à Auxerre. En l’espace de 90 minutes, l’OL a été ramené à sa réalité de la saison plus que du moment : une équipe qui cherche tant bien que mal à se relancer, mais qui se tire une balle dans le pied à chaque fois qu’elle en a l’occasion. Pour ce déplacement en Bourgogne contre l’avant-dernier du championnat, ce n’est pas faute d’avoir prévenu.
Dans une rencontre plus abordable que les deux réceptions de Lille et Lens, il fallait rester en alerte au risque de subir une déconvenue. Les Lyonnais ont eu beau se rabâcher ce discours durant toute la semaine et ils se font faits prendre à ce petit jeu, du moins dans le deuxième acte de la rencontre. "On a eu trois minutes de trou d’air qui mettent en l’air un travail de plusieurs semaines, a regretté Franck Passi en conférence d'après-match. On avait réussi à rester invaincu pendant six matchs et on sortait de deux bonnes performances la semaine dernière. Mais trois minutes de déconcentration… "
Rester en alerte, les Lyonnais étaient pourtant prévenus
Sans être flamboyants, les coéquipiers de Maxence Caqueret avaient au moins eu le mérite de forer le verrou auxerrois en première mi-temps sur une inspiration de Corentin Tolisso conclue par Moussa Dembélé. Un but comme une délivrance afin de s’éviter de trop maux de tête durant les 45 dernières minutes. Pourtant, le discours dicté par Franck Passi et indirectement par Laurent Blanc depuis la victoire contre Lens est entré par une oreille et ressorti par l’autre. En l’espace de trois minutes, l’OL a gâché tous ses efforts du premier acte.
Coupable sur les deux buts auxerrois, Sinaly Diomandé a, lui aussi, plombé sa bonne dynamique personnelle en même temps qu’il plombait le collectif. Il est forcément le principal coupable de la défaite dans l’Yonne, mais il n’est pas le seul responsable. "Pourquoi on ne démarre pas comme en 1re période ? On se fait un cœur gros comme ça, pour marquer ce but, et être devant au score à la pause. Et on gâche tout en 5 minutes, a pesté Anthony Lopes après la rencontre. Ce n’est pas faute d’avoir dit les choses avant le match." Depuis le début de la saison, les Lyonnais ont l’habitude de se dire les choses avec plus ou moins de succès, mais on pensait que la communication portait enfin ses fruits.
Les changements du staff en question
Comme à chaque but marqué depuis la reprise, Dejan Lovren a joué les pères moralisateurs afin de mobiliser ses troupes et ne pas tomber dans le piège du relâchement. Malheureusement, cette formation reste convalescente et Laurent Blanc avait pris le soin de le souligner même dans la période faste de ces dernières semaines. L’absence du coach lyonnais a-t-elle joué dans la défaite vendredi ? Difficile d’être vraiment affirmatif, les Lyonnais ayant réussi le tour de force de gagner contre Lens quelques jours plus tôt. Néanmoins, bien qu’en discussion permanente avec son staff grâce à un téléphone, Blanc a peut-être eu une lecture différente de celle qu’il aurait pu avoir en bord de pelouse. En tout cas, quand la machine s’est enrayée sur le terrain, le coaching sur le banc a posé quelques questions.
Si la sortie de Corentin Tolisso a été le fruit d’une alerte musculaire, comment expliquer la seule entrée de Johann Lepenant deux minutes plus tard avec une deuxième session de remplacements grillée ? Mené au score, l’OL a attendu les 20 dernières minutes pour effectuer un changement tactique avec un passage à quatre derrière et le dernier quart d’heure pour faire entrer un joueur offensif (Bradley Barcola) en lieu et place d’un Amin Sarr, qui profite encore du bénéfice du doute après son arrivée il y a 15 jours, mais qui n’a clairement rien montré à Auxerre.
Vendredi, sans Alexandre Lacazette, l’OL a remontré le visage qu’on espérait ne pas revoir avant quelques matchs, voire plus jamais. Celui de onze joueurs qui n'ont pas donné l'impression de jouer en équipe comme lors des derniers matchs et ça se paye cash. Septième à la mi-temps à Auxerre, le club lyonnais peut de nouveau voir l’Europe prendre ses distances à l’issue de cette 24e journée. Un yo-yo au classement qui traduit finalement ce que l’on peut voir sur le terrain.
On doit bien réaliser qu'il ne faut plus rien espérer cette saison, à part créer une sensation en coupe d France. Heureusement la relegation sera à priori évitée mais il ne faut plus chercher de faux espoirs. Il faut essayer de purger, commencer à imaginer comment l'équipe va tourner l'an prochain
On a pas assez réalisé à quel point le match de Lens était un pas vers le maintien.
Sinon, toujours le marasme. On nous a vendu la prépa physique qui règlerait beaucoup de chose, on attaque l'année avec un rendement à la Sylvinho. Là deux bon match et le troisième à l'extérieur c'est l'implosion, sans Lacazette, il n'y pas le niveau individuel et collectif. Faire un tel match contre le 19ème c'est un telle gifle !
On est pas favori des match face à 40% des équipe de L1 et le reste on perd une fois sur deux.
Je vois pas comment on pourra jamais revenir au top tant les autres club ont de meilleurs joueurs y compris dans leur formation et que de toute façon on vends le premier qui sort le bout de son nez en terme de niveau individuel.
Il y a une semaine , j'avais revue ma copie , estimant après le match merdique face à brest ( soit disant dominé , pas récompensé , tu parles , jouer a la papasse latérale te fait une belle jambe ! ) , que l'OL allait terminer à la 12ème place , tellement des clubs comme Reims jouaient mieux !
Après la victoire arrachée face à lens , je me disais ils vont finir 8ème comme l'an dernier , tellement les 7 premiers jusqu'à nice sont au dessus .
Mais après ce nouveau naufrage , on ne sait même plus jusqu'ou ils vont descendre , ils peuvent perdre à tout moment contre n'importe quelle équipe qui met de l'impact , tout comme les saisons précédentes , le mal n'est pas guéri !
Hier encore on se battait pour la coupe d'Europe et aujourd'hui, on va descendre. Aussi difficile à suivre que cette équipe nos supporters.
on se battait pour l'europe ? Euh non si c'est moi qui suis visé
Relis ce que j'ai écrit : au mieux je les voyais 8ème , même après la victoire à Lens .
Consolons-nous, nous peinons à descendre au-dessous de la 9ème place.