Dans le journal Aujourd'hui en France, Jean-Michel Aulas fait ce matin un tour d'horizon du football français. Du mercato à l'équipe de France, en passant par Claude Puel, le Président de l'OL s'est montré bavard, une nouvelle fois.
En premier lieu, JMA revient sur son club et ses projets pour l'année à venir. L'homme fort de l'OL admet que "le championnat est l'objectif n°1, on a vraiment envie du titre". Pour arriver à ses fins, Aulas veut que l'OL 2010/2011 s'appuie sur le modèle espagnol, "vous ne pouvez pas obtenir des résultats sur le long terme sans avoir une qualité de jeu suffisante" affirme-t-il. Dans cet optique, JMA fait entière confiance à son manager général Claude Puel : "ce qui est formidable pour les gens qui sont à l'intérieur du club, c'est de voir l'organisation mise en place par Claude, il a radicalement changé le club". Pour répondre aux sceptiques, Aulas rappelle les deux podiums et la demi finale de Ligue des Champions accrochés par l'ancien Lillois. Le coach Lyonnais enclin à faire de l'OL une équipe joueuse souhaiterait toujours recruter au milieu, à ce sujet les pistes Ganso et Gourcuff sont pour le moment écartées : "si Yoann voulait venir à Lyon, on se saignerait, mais pas à 26 M€. Concernant Ganso, nous avons quatre joueurs extracommunautaires, mais les choses pourraient évoluer positivement".
Toujours aussi visionnaire, JMA se projette également dans l'avenir de son club. Selon lui, la crise touchera sévèrement "quatre ou cinq clubs" mais du côté de Lyon "on a des réserves". Le boss de l'OL admet quand même qu'il "va perdre beaucoup d'argent cette année, principalement du aux transferts que nous n'aurons pas fait". Une année de transition donc qui sera déterminante pour l'avancée du projet OL Land : "nous avons un an pour régler les problèmes administratifs, puis deux pour la construction", une solution qui permettrait au club de renflouer ses caisses avec "80 et 100M€ supplémentaires de CA qui compenseraient la baisse des transferts de joueurs".
Enfin, le Président lyonnais est revenu sur la gestion de l'équipe de France, et le moins que l'on puisse dire c'est que JMA a le sens de la formule : "On ne peut pas pisser contre le vent parce qu'on risque de se mouiller, c'est ce qui s'est passé". Selon lui, il aurait fallu plus de dialogue avec les joueurs. S'il soutient que "Raymond s'est crashé avec son groupe", Aulas ne souhaite pas le licenciement de l'ancien sélectionneur et préfère un départ à l'amiable.
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