Jean-Michel est revenu hier soir sur France 3 sur sa décision d'évincer Claude Puel. Le président de l'OL a déclaré qu'il avait su écouter les joueurs et les supporter qui demandaient du changement : " Cette rupture a eu lieu pour plusieurs raisons. La saison dernière, la démocratie s’est exprimée et on a eu des supporters qui n’étaient pas contents et ont exprimé un souhait de changement. Ensuite, nous n’avons pas atteint les objectifs qui étaient fixés malgré un investissement important. Et enfin, parce que le centre de formation peut être mis en valeur avec une nouvelle stratégie. C’est pour cela que nous avons souhaité faire ce changement. On n’est pas dans une situation catastrophique, il fallait changer. Les joueurs, le staff, les supporters et les journalistes souhaitaient changer. On a écouté la sagesse."
Au sujet de l'année de transition que s'apprête à vivre son club, Aulas confirme que le visage de l'OL va changer mais que l'équipe conservera sa colonne vertébrale : "Le public a été habitué à nous voir tout gagner. On a tout tenté, économiquement, pour essayer de s’approcher de cette Coupe d’Europe, et nous sommes arrivés jusqu’en demi-finales. Mais cette année, nous sommes arrivés à la fin d’une expérience parce qu’économiquement, on ne se justifie plus. Le déficit de 35 ME ? Il faut parler sur le plus long terme. Sur les cinq dernières années, le résultat de l’excédent brut d’exploitation s’élève à plus de 250 ME. Alors, une année il peut y avoir des pertes, une autre des résultats positifs. Globalement, l’Olympique Lyonnais doit réduire son train de vie et c’est ça qui est important. On a des jeunes joueurs qui rêvent de s’intégrer dans cette équipe et il fallait avoir le courage de dire ‘Stop’, on va repartir par le bon bout pour donner satisfaction à ces gens. Rémi Garde aura donc la marge de manœuvre proposée, il aura des jeunes joueurs, mais pas que ça. Mais on garde à l’Olympique Lyonnais parmi les meilleurs joueurs européens : Lloris, Lisandro, Gomis, Cris."
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