Tenu en échec par Toulouse, l’OL n’a pas perdu, mais a laissé filer une belle occasion de recoller au podium. Dans cette semaine presque cauchemardesque, les Lyonnais ont tenté de trouver des signaux positifs de ce nul pourtant sans saveur.
C’est une semaine sans fin qui a connu un dénouement bien moins négatif que ce que le reste avait laissé présager. Samedi, l’OL n’a pas perdu et c’est déjà une bonne chose. Il n’avait pas plus été défait à Bourgoin en milieu de semaine, mais dans cette élimination de la honte, personne ne tiendra compte du score de parité à l’issue des 90 minutes. Entre Brest et la Coupe de France, tout le monde s’accordait à dire que les Lyonnais restaient sur deux échecs cuisants. Alors prendre un point et stopper cette spirale de revers a forcément du bon. Mais les réjouissances s’arrêtent clairement là. Face à Toulouse (0-0), les joueurs de Pierre Sage ont livré une prestation sans saveur devant plus de 42 500 spectateurs.
Ils auraient très bien pu jouer pendant des heures qu’on ne voit pas par quel miracle le salut serait venu dans les rangs lyonnais. Tenus en échec par une solide équipe du Téfécé, les Lyonnais ont encore raté une belle opportunité de recoller au podium. Ce fut déjà le cas à Brest le week-end dernier et le train est passé une fois de plus. "Ça nous fait défaut parce qu'on avait vraiment l'occasion de vraiment recoller, d'être vraiment tout en haut. Donc c'est sûr que c'est une déception. Mais le championnat est encore très long", a assuré Corentin Tolisso face à la presse.
Un changement d'état d'esprit
Seulement, à force de laisser des occasions en route, l’OL pourrait bien le regretter à la fin du championnat, d’autant plus que le calendrier de ce mois de janvier était plutôt favorable, au contraire de février. Qu’importe, samedi, la volonté rhodanienne était avant tout de se rassurer, plus que d’essayer de gratter des places au classement. La mission a-t-elle été réussie ? D’un œil extérieur, la réponse serait clairement à la négative avec une partition sans réelle ambition. Pourtant, au sein du vestiaire, ce nul contre Toulouse a envoyé des signaux positifs au groupe. Sur quels points ? L’état d’esprit est ce qui est arrivé en premier dans les bouches de Tolisso, de Pierre Sage et de Clinton Mata.
Après le déshonneur berjallien, l’OL avait à cœur de montrer qu’il était de nouveau une équipe. À défaut de jeu, la formation a fini le match sans prendre de but et a cherché à se rassurer dans la solidité. "On a vu une équipe qui voulait se battre et remporter le match", a soufflé l’Angolais tandis que son capitaine a mis en avant "une attitude qui a été la bonne, on a répondu présent dans les duels." Moins amorphes qu’à Brest ou Bourgoin, l’OL a tenté de relever la tête et de montrer les "bonnes résolutions qui avaient été prises jeudi et vendredi". Néanmoins, il aurait fallu bien plus qu’un simple état d’esprit pour renverser le bloc compact toulousain.
Peu d'initiatives personnelles pour le bien collectif
Dans le 4-3-3 mis en place en début de match, Pierre Sage avait misé sur des joueurs de ballon dans le secteur offensif. Avec Benrahma, Mikautadze et Cherki, l’OL n’était clairement pas embêté avec le cuir. C’était avant tout sur le papier parce que la relation entre les trois offensifs n’a pas été loin du néant. Avec aucun tir cadré en première mi-temps, les attaquants n’ont jamais mis à défaut Guillaume Restes, qui n’a pas vraiment pu se réchauffer dans l’atmosphère glaciale de Décines. Mata a eu beau mettre en avant une pelouse "qui ne nous a pas facilité la tâche", l’OL a manqué d’ingrédients et d’inspiration pour être en mesure d’aller chercher les trois points.
Est-ce avant tout à cause d’un déficit mental et d’une volonté de se rassurer avec des choses simples ? Peut-être bien, même si Tolisso a estimé que "c’est avant tout un problème technique. On a manqué de conviction dans le dernier geste." Une posture partagée par son coach. "Il y avait besoin de mettre un peu plus de vitesse sur les côtés, à la fois dans la transmission, dans la coordination des appels, pour ouvrir les espaces. Ce qu’on n’a pas réussi à faire assez souvent." L’OL reste une équipe convalescente, mais ce point du nul a son importance. Il ne fait pas les affaires lyonnaises au classement, mais Sage estime qu’en "jouant les matchs avec cet état d’esprit et ces intentions de jeu avec plus de fluidité, on arrivera à redresser la barre." À l’heure actuelle, les joueurs tentent avant tout de s’accrocher aux branches.
À GoNL,
Tu ne dois pas souvent suivre les médias.
Pas plus tard qu’après le match, j’entends sur RMC que Fofana est mauvais parce qu’il est sur la liste des transferts, qu’encore 2 titulaires doivent partir.
Textor a affirmé l’inverse en début de semaine sur cette chaîne.
Pendant les fêtes, des débats sur faut il se séparer de cherki Mikautadze ou Fofana ? Réponse d’un des consultants : il va peut être falloir perdre les 3…
Petit et charbonnier : l’OL n’a pas le droit d’avoir almada…
C’est un matraquage.
Et un même matraquage :
Avant le match d’hier, en championnat l’OL était sur 3 victoires et 2 défaites dont une contre psg à l’extérieur.
L’OL est au contact du groupe de tête, mais tout le monde parle du licenciement de sage.
Ils disent que Textor est instable, mais ce sont ces débats qui déstabilisent les acteurs.
Oui, j'ai tendance à aussi tomber dans la théorie du complot avec les médias en ce moment... En revanche, l'arbitrage est tout à fait cohérent. On s'est fait voler 2 3 corners hier, mais si l'arbitre avait voulu nous enfiler vraiment, il aurait largement pu le faire...
Ben oui mais c'est bien la réalité... tout joueur est potentiellement transférable en cas d'offre intéressante: c'est fin janvier qu'on pourra juger. Et il est évident que Sage est sur un siège éjectable et que Textor appuiera sur le bouton sans aucune hésitation si ça continue; il a forcément déjà une liste de coach disponibles.
Tout le monde sait bien au club que Textor est imprévisible et que sa parole n'engage que ceux qui l'écoutent : le résultat on le voit sur le terrain.
Les médias ont bon dos...
Mais c’est la réalité de tous les clubs français, 60M sur un joueur, aulas aussi le ferait…
Non là les médias disent que nos meilleurs joueurs sont sur liste des transferts, conséquence, des offres ridicules provenant de Turquie pour Mikautadze ou cherki.
Pour le moment, les joueurs vendus ne font pas partie du projet.
Personne pour signaler que les ventes ne sont pas faites au détriment du sportif
Ce qui est sur c'est que ce n'est pas qu'une question de collectif.
Chaque joueur est individuellement moins bon qu'avant le match contre le PSG. Et personne ne semble pouvoir l'expliquer. C'est presque un miracle que depuis Janvier on ai pris 4 points en 3 matchs.
Oui, pour moi Montpellier, mais aussi Toulouse, sont des hold-up ! On pourrait très bien se retrouver avec 4 défaites d'affilée ! Imaginez alors le contexte au club...
Oui c'est un miracle : les 3 points contre Montpellier....
Le point d'hier est le seul "mérité"
Ben non je trouve pas moi. Toulouse a eu 3 occasions très très franches. Nous rien. Ce point n'est pas mérité. Mais bon on le prend volontiers avec les 3 de Montpellier. La prime à une équipe qui ne lâche pas dans la difficulté. Et ça c'est un bon signal.
Oui ... c'est pour ça que j'ai mis "mérité" entre guillemets ! J'essaye de trouver des raisons d'espérer 😉
Le vrai problème que je vois c'est que les autres équipes ont compris qu'en pressant haut et à plusieurs, l'OL ne fonctionnait plus.
Et Sage ne le voit pas.
Il attend impuissant sur le banc, sans faire de changements.
Si en plus tu alignes :
- Jordan qui est complètement insipide qui ne joue jamais vers l'avant,
- Ryan sur l'aile alors qu'il est bien meilleur au centre, Des qu'il est sur l'aile il retombe dans ses travers de vouloir porter le ballon parce qu'il n'a pas la vitesse pour déborder,
- Said qui fait un match catastrophique , trop mou, pas assez percutant, il a raté quasiment tout ce qu'il a tenté.
- Nemanja qui ne fait que rarement du repli defensif,
Le problème est donc le choix du 4 - 3 - 3 et des joueurs qui vont avec.