Le déplacement à Reims dimanche n’a pas engendré de miracle. L’OL a perdu son cinquième match en sept journées (2-0), mais malgré la crise et la dernière place en Ligue 1, les Lyonnais ont essayé de se montrer positifs.
Les semaines se suivent, et malheureusement pour l’OL et ses supporteurs, elles ont une forte tendance à se ressembler. Battu sans combattre à Brest au début de l’automne (1-0 le 23 septembre), l’Olympique lyonnais a fait un peu mieux, mais a encore perdu dimanche, cette fois-ci à Reims (2-0). Le voilà bon dernier de Ligue 1 avec deux points en sept journées, et donc toujours aucun succès à fêter.
Néanmoins, au sortir de cette cinquième défaite de la saison, l’ensemble des composantes du club ayant pris la parole ont voulu envoyer un message plutôt rassurant, à commencer par Fabio Grosso. “Il y a des choses positives, même si c’est bizarre de dire ça après une défaite. Je vois une lumière au fond et cette lumière, il faut aller la chercher et il faut travailler dur pour y arriver. Je pense qu’après, il va y avoir des choses différentes qui vont s’ouvrir à nous parce que les petits détails qui changent les matchs ne tournent pas en notre faveur pour le moment. On n’est pas en confiance et sur la longueur de la rencontre, on devient un peu faibles, a reconnu l’entraîneur italien. C’était une affiche équilibrée et s’il y avait une équipe qui devait être devant au score en première mi-temps, c’est nous. On fait un cadeau à la fin et on craque.”
L'entraîneur et les joueurs ont vu du mieux
Chez les joueurs, le ton est sensiblement le même, bien que Corentin Tolisso soit apparu très marqué au micro du diffuseur. Anthony Lopes, seul footballeur à s’être arrêté en zone mixte, a lui eu “l’impression d’avoir vu un meilleur visage de l’OL, ce qui a été le cas.” Capitaine du jour en l’absence d’Alexandre Lacazette, le gardien a toutefois admis que “l’équipe était malade, et ça fait mal. Pour l’instant, on n’a pas le remède nécessaire. De ce que le groupe a montré, j’ai envie d’y croire même si la défaite est là, a-t-il confié. Il faut qu’on gomme toutes ces petites successions d’erreurs qui font qu’on les paie cash.”
Enfin, le patron, John Textor, est lui aussi sorti du silence via un communiqué publié peu de temps après la rencontre. L’Américain exhorte les fans à poursuivre leurs encouragements, tout en évoquant le mercato hivernal. “Comme vous le savez, en janvier, nous n'aurons aucune limite en matière de gouvernance sur notre capacité à renforcer l'équipe. Soyez assurés que je ne permettrai jamais à ce club de perdre son prestige, a affirmé l’homme d’affaires. Notre objectif reste de retrouver le succès cette saison. Je crois au travail de Fabio, et je crois en sa philosophie d'équipe. Il trouvera les joueurs qui répondent à ces attentes, et nous grimperons au classement."
On l’aura compris, des dirigeants aux footballeurs, chacun essaye de ressortir des choses auxquelles se raccrocher. Mais avant la période des transferts de cet hiver, il faudra tout de même parvenir à gagner des points, et sur ce qu’on voit sur le terrain, l’Olympique lyonnais n’est pas encore prêt pour cela.
Reims a puni les errements de l'OL
Bien sûr, il a affiché un visage plutôt convainquant pendant un quart d’heure en début de partie, mais ensuite, la partition est devenue beaucoup plus brouillonne, et Reims, sûr de son plan et de sa méthode, n’a eu qu’à punir les erreurs rhodaniennes.
Alors, tout en rappelant une nouvelle fois que “l’équipe devait travailler”, Fabio Grosso a voulu souligner des axes de progression. “A la différence du premier match, je vois des choses sur lesquelles bosser et on va appuyer dessus. Quand tu n’es pas costaud dans la tête, tu te retrouves à laisser des actions en route. En première mi-temps, on a deux possibilités de marquer, il y a des situations lors desquelles on doit mieux gérer le ballon, mais on le rend à l’adversaire, a regretté l’ancien défenseur. Je suis déçu, mais j’ai demandé aux joueurs de lever la tête, sortir les épaules et faire les efforts pour améliorer les points positifs de cette partie. On n’est pas contents de perdre, surtout lorsqu’on représente un club aussi important. Les difficultés grandissent mais j’y crois. J’ai confiance dans la qualité des gars. Il faut faire les efforts pour y arriver.”
Anthony Lopes était également de cet avis, espérant que lui et ses partenaires arriveraient à “gommer toutes ces petites successions d’erreurs qui font qu’on les paie cash. Il y a beaucoup, beaucoup de négativité derrière les mauvais résultats, mais il faut qu’on s’accroche à tous ces motifs d’espoir qui ont été plutôt pas mal sur ce match-là. On se crée des situations qu’on n’arrive pas à mettre au fond. Or, cela nous permettrait de passer du bon côté et d’enchaîner derrière, a-t-il insisté. Je ne baisserai jamais les bras ni les armes, c’est mon tempérament qui est comme ça, que je sois bon ou moins bon. Il faut savoir assumer.”
"Il faut aller au combat" Grosso
Au-delà de la positive attitude exprimée, les discours ont aussi tourné autour de l’état d’esprit et “d’aller au combat”, pour citer le technicien transalpin. “J’ai une ligne directrice et les joueurs ont compris, mais c’est difficile quand tu n’es pas en confiance, a-t-il expliqué. Faire du sport, ça veut dire regarder les difficultés dans les yeux. On est prêts pour ça.”
Il y a tout de même une réalité factuelle, aujourd’hui, en ce 2 octobre, l’OL est la lanterne rouge du championnat. On le sait, le changement prend du temps, mais sans une réaction rapide, le pire pourrait très bien arriver à l’issue de cet exercice 2023-2024. “On est programmés pour répondre à toutes les situations. Pour l’Olympique lyonnais, c’est peut-être nouveau d’être aussi bas aujourd’hui dans cette époque. On a besoin de tout le monde. Il faut qu’on assume quand on est bon, moins bon, et relever la tête très rapidement. On doit retourner au boulot”, a martelé Lopes.
"Grosso apportera des ajustements en conséquence" Textor
Des paroles déjà entendues et qui n’ont pas trouvé d’écho sur le terrain. En plus des mots encourageants, il va donc falloir passer aux actes, et certains pourraient en payer le prix au vu des mots de John Textor. “Fabio fait un travail solide. Il en apprend davantage sur ses joueurs chaque jour. Certains réagissent bien au travail, tandis que d'autres ne le font clairement pas. Malheureusement, lorsque Fabio teste certains garçons dans cette situation, il n'apprend pas toujours des choses positives, mais il apportera des ajustements en conséquence”, a prévenu le président.
Cela créera-t-il un électrochoc ? C’est semble-t-il l’objectif recherché. Actuellement, l’OL tâtonne à tous les niveaux, et cette communication à la fois positive et volontaire est peut-être ce qui convient le mieux dans cette spirale négative. Mais en attendant de voir si des améliorations seront constatées dans les semaines et mois à venir, cela ressemble surtout à de la méthode Coué.
Il y a eu du mieux dans le jeu, mais au final, ce fut pire que lorsque c'était pire, alors est-ce vraiment mieux ?
Que de travail encore nécessaire...
Je trouve que ce match était bien plus intéressant à regarder que tous ceux que j'ai vu depuis cet été.
Il se trouve que les titulaires sont toujours faibles, surtout au milieu, et que les remplaçants ne sont pas mieux et même pires parfois. Deux joueurs
Mais il y a quelques lueurs d'espoir comme dit Fabio, O'Brian, Alvero, je suis rassuré quand je les vois dans les surfaces lors de coups de pied arrêtés. Deux joueurs qui n'ont pas peur de remonter le ballon assi !
Peut-être que notre coach va arriver à trouver une quinzaine de joueurs aptes à gagner un match avant le printemps, mais c'est compliqué !
On est tous d'accord sur ceux qui ne méritent pas leurs salaires, mais jamais personne ne propose quelque chose qui pourrait fonctionner !
C'est qui, qui ne mérite pas son salaire OLV ?
Je ne polémique pas, ni je ne me moque, je ne sais pas. Tu dis qu'on est tous d'accord, mais ce que je lis ce matin ce sont des critiques sur Lopes, Diomandé, Tolisso, Caqueret, Cherki.
Si je regarde ce qui a le mieux marché ces deux dernières années , c'est l'an dernier en deuxième partie de saison avec un Laurent Blanc qui avait avec son recul et son autorité, donné plus de confiance au groupe un Lovren qui avait solidifié et rassuré la défense, Alex qui a été un bon buteur toute la saison et Barcola qui a explosé, ce duo permettant de mieux exploiter les qualités de Cherki.
Donc les grosses différences avec l'an dernier c'est Lovren blessé, Alex qui n'a pas commencé sa saison, Barcola, tête ailleurs puis parti, et Cherki qui fait du Cherki un peut tout seul. Et en premier la spirale négative qui résulte de ces absences, du bazar en coulisse de perte de confiance et des mauvais résultats.
Il y a vraiment eu du mieux dans l'attitude globale même si c'est encore loin d'être ça.
Mais cela progresse dans le bon sens globalement. On a eu le droit à 2 bonnes découvertes je trouve :
- O'brien qui a été bon, je dirais même plus rassurant que Diomandé (même si cela reste à confirmer sur d'autre matchs). C'est même étonnant qu'on ne l'ait jamais aligné alors que de mon point de vue, pour un 1er match de L1, il a sorti un meilleur match que ce que Diomandé nous a jamais sorti c'est dire .
- Alvero qui apporte cette touche de combativité et physique voire de vice qu'il manque tant au milieu. Il n'a toujours pas été au top mais en même temps, avec Tolisso et un Caqueret qui n'est toujours pas à son poste mais toujours dans cet espèce de 10 ou je ne sais quel MOF, que peut-il faire de plus ?
Par contre le gros point noir pour moi, et qui nous a coûté des occasions (voire des buts mais on ne le saura jamais) c'est Cherki (encore une fois tiens ...). Il va réellement falloir qu'on jour il arrête de nous flinguer notre attaque avec ses dribbles à la c*** excessifs et ses passes à contre courant qui surprennent ses propres coéquipier. Je ne sais pas si Baldé aurait réussi à marquer, mais il aurait clairement pu mettre en danger le gardien rémois à plusieurs reprises si Cherki avait fait la passe au lieu d'essayer de rentrer dans la surface en dribblant 3 adversaires .... Le peu de passes qu'il lui a fait étaient tellement dans le mauvais tempo que Baldé était constamment surpris.
Et je ne parle même pas de son apport défensif inexistant ou de ses sautes d'humeurs envers ses coéquipiers en levant les bras au ciel ....
Les Italiens sont très croyants.....
Il n'y a que la foi qui sauve.
En prenant possession du bureau d'Aulas, Textor doit avoir déniché un guide Marabout du pipeau au fond d'un tiroir.
“Comme vous le savez, en janvier, nous n'aurons aucune limite en matière de gouvernance sur notre capacité à renforcer l'équipe."
Le “comme vous le savez", c'est très fort. Parce que, non, on n'en sait rien justement!
Surtout avec l'acharnement confraternel de dirigeants du foot français à déclencher une enquête sur le transfert de Nuamah. Ce qui pourrait se traduire par une interdiction de recruter d'un ou deux ans.
On notera au passage:
– Les Qataris, Emirati et autres Saoudiens peuvent faire ce qu'ils veulent, valoriser des Draxler au prix qui leur chante…
– Les présidents de clubs s'acharnent contre l'OL, jurant sa perte, alors qu'on a été les seuls pourvoyeurs de points UEFA hormis les truands Qatar-sarkozystes. Sans Lyon, le champion de France disputerait le premier tour préliminaire de la C1, telle une vulgaire formation albanaise…
@Docteur Traboule tu as bien tout résumé sur ton second paragraphe.
Je rajouterais même, au risquant d'être taxé complotiste, que si tu regarde sur les dernière années tu te demande parfois si il n'y a pas un complot anti-OL quelque part ...
Entre la punition après l'affaire cristaline (pendant que d'autres ont eu moins pire que nous malgré des envahissements de terrain et agressions de joueurs) , l'exclusion de la coupe parce que bagarre au PFC (alors que ce sont les parisiens qui ont aggressés), la longue suspension de papy ( influent , vraiment ? ) et maintenant celle de Lacazette, mérité mais disproportionnée ...
Et ça c'est sans compter des arbitrages qui ont pris l'habitude de nous entuber royalement (les cartons sévères de Lacazette comme dis au dessus, le pénalty pour Neymar sur son ippon infligé à Gusto qui relance le PSG, les buts refusés face à Lille, ...).
Les arbitres, ce n'est pas général. Mais Turpin, Frappart et deux ou trois autres, c'est flagrant qu'ils en croquent.
Et n'oublions pas le mode de calcul de la saison Covid savamment élaborer pour nous "niquer" comme on dit parfois dans le commerce de détail.
Les arbitres, ce n'est pas général. Mais Turpin, Frappart et deux ou trois autres, c'est flagrant qu'ils en croquent.
Et n'oublions pas le mode de calcul de la saison Covid savamment élaboré pour nous "niquer" comme on dit parfois dans le commerce de détail.
Complotistes ? Oh ben non pourquoi ?
@Docteur Traboule, tu parles du championnat qui aurait dû s'arrêter pour raison sanitaire au moment où l'OL était dans les places européennes mais qui s'est bizarrement stoppé du jour au lendemain quand on en est sorti ?
Textor est comme un gosse capricieux qui veut tester les limites des adultes. Il tente n'importe quoi en se disant que ça va passer et quand il se fait taper sur les doigts, il te regarde d'un air peiné et surpris.
Je remets ici ce que j'ai dis plus haut parce que ça me paraît intéressant pour essayer de comprendre comment on passe de la 7eme place ( et bien mieux sur la deuxième partie de saison dernière) à la lanterne rouge :
"Si je regarde ce qui a le mieux marché ces deux dernières années , c'est l'an dernier en deuxième partie de saison avec un Laurent Blanc qui avait avec son recul et son autorité, donné plus de confiance au groupe, un Lovren qui avait solidifié et rassuré la défense, Alex qui a été un bon buteur toute la saison et Barcola qui a explosé, ce duo permettant de mieux exploiter les qualités de Cherki.
Donc les grosses différences avec l'an dernier c'est Lovren blessé, Alex qui n'a pas commencé sa saison, Barcola, tête ailleurs puis parti, et Cherki qui fait du Cherki un peu tout seul. Et en premier la spirale négative qui résulte de ces absences, du bazar en coulisse de perte de confiance et des mauvais résultats dès le début d'année"
On peut y ajouter le départ de Lukeba.
Est ce que le coeur du problème n'est pas là ?
Si tu ajoutes un mercato raté, un milieu de terrain déséquilibré et des trous béants dans l'effectif, tu as la recette d'une bonne descente en L2 !
Oui mais on n'a perdu que T'.Mendes au milieu depuis l'an dernier, non ?
Peut-être que ça joue, c'était pas un génie, mais expérimenté et relativement fiable, finalement.
Mais l'an dernier on était mauvais aussi !
La différence c'est que Barcola et Lacazette faisaient gagner les matchs et derrière Lovren/Lukeba ça assurait une défense dans l'axe !
Plus de buts marqués, moins de buts encaissés, mais un milieu de terrain tout moisi.
OLV
La différence également, c'est qu'hier, Dede passion et toi étaient absents et ça pèse lourd !!!
J'étais devant ma télé pourtant et je ne suis pas gros !
OLVictory : https://i.pinimg.com/736x/a9/89/39/a989394a8c0b7ff53ba2f786464b8747--asterix-obelix-strips.jpg.
Mais pas du tout, c'est de la calomnie, j'ai un indice de masse grasse tout à fait correct ! 😆
OLV
La différence également, c'est qu'hier, Dede passion et toi étaient absents et ça pèse lourd !!!
@Philippeb depuis l'an dernier tu t'es même débarrassé de deux milieux créatifs en plus de Mendès.
Remplacer JRA par l'anglais me semble pas être loin d'une régression, t'as plus Dembele pour faire souffler Alex ....
Le problème il est global mais en effet on s'est encore affaibli cette année et ceux qui faisaient le job l'an dernier n'ont plus envie de le faire.
Il va falloir se poser la question de jouer sans Lacazette à force et le laisser aller en AS comme il a l'air de le souhaiter (car ça lui pend au nez).
"Remplacer JRA par l'anglais me semble pas être loin d'une régression" : non.
Le club a remplacé un joueur qui ne jouait plus parce qu'il n'avait pas le niveau par un joueur qui ne jouera pas parce qu'il n'a pas le niveau.
Cela s'annule.
Euh... Textor il a du reprendre ses cours de maths du collège et se dire que "moins" x "moins" ça fait "plus".
Il y a eu un début de quelquechose dimanche face à une équipe qui performe bien ces derniers temps. On est loin de ce qu'on aumerait mais Grosso va finir par trouver la bonne formule. O'Brien déja (enfoiré de Textor qui nous l'avoir trouvé), a fait un excellent 1er match. On prend deux buts sur deux occasions (merci Lopes). L'équilibre n'était pas si mal, c'était assez solide (jusqu'aux erreurs individuelles (Lopes, Diomandé, Lepenant). Après offensivement, il y a énormément de travail mais si on commence à récupérer des ballons dans le milieu (comme sur la première demi heure), on a le début de la solution.
Pourquoi on en est arrivé là et que faut-il faire pour s'en sortir ?
C'est la définition même de l'étude d'un projet ?
Les causes sont multiples. Certaines mises en avant ici-même sont contraires à la recherche de la performance. J'ai lu qu'il fallait punir les joueurs en leur infligeant des tours de terrain à répétition. Funeste erreur ! Ceux qui ont pratiqué un sport savent très bien qu'on finit la tête dans le cul et les jambes en coton quand on s'est mal comporté. Les tours de terrain, c'est en préventif qu'ils sont utiles. Si en plus les joueurs ressentent cette pratique comme une punition, c'est raté !
Alors, que faut-il faire ? Le levier le plus puissant, particulièrement dans ce domaine, c'est le recours à la psychologie.Cette compétence est l'apanage des grands entraîneurs et plus encore de ceux, jeunes, qui tendent à le devenir.
Blanc était de ceux-là mais les forces ont fini par lui manquer. Grosso fait partie de ceux-ci. Je ne me fais pas le moindre souci de ce côté-là.
Petit rappel historique : quand Stephan Kovacs a hérité de la Direction de l'Equipe de France, ce devait être en 1974, lui l'entraîneur qui avait conduit l'Ajax au sommet et surtout brisé définitivement le catenaccio, était tombé de haut. Premier déplacement en car ( ou en avion ? ) les sélectionnés se mettent à chanter. Immédiatement Il a compris qu'il y avait matière à travailler le collectif .
Que Fabio devienne chef de choeur et non pas maître-chanteur, entendons nous bien . Ceci n'est qu'un exemple mais il est beaucoup plus pertinent que vous ne le pensez . Psychologiquement, il permet de tourner le dos aux difficultés usantes lassants à l'envi.
Sur le plan purement footballistique, le premier constat semble évident. Une équipe se bâtit d'abord autour de deux axes : vertical et horizontal. Le premier est absent en ce début de saison et le second l'est depuis bien plus longtemps. Et que dire de celui qui cheville les deux ? Il n'est même pas nécessaire de le nommer. Son apport est en-dessous de la nullité, tellement il est négatif. Si un jour, il devait accéder à la notoriété, elle serait tout simplement due au collectif retrouvé. Je ferais une comparaison avec : " Est-ce les grands hommes qui font l'histoire ou l'histoire qui fait les grands hommes ? Et là, vous avez la réponse.
Après, mais après seulement, on peut aborder le rôle des joueurs de couloir. On en a eu très peu et le dernier en date a rejoint Paris.
Nous n'avons plus d'armes ...
Allez Fabio, vas-y ! cours Fabio ! cours !
Blanc n'a pas eu la force quand Textor s'est foutu de sa gueule.
Il demande une sentinelle et ce gros balourd lui amène Saar ! non mais au secours !
Blanc est trop aisé, il n'a plus les crocs pour bosser dans ces conditions de merde.
J'imagine que Fabio a aussi ses limites, il ne faudra pas le prendre pour un gland trop longtemps, comme tout le monde !
OLV
" Dis-moi de quoi tu manques, je t'expliquerai comment t'en passer..."
ça me fait penser au sketch de Dany Boon : je vais bien tout va bien !
On n'a pas gagné un match depuis deux mois
Tout va bien, je vais bien
On n'a pas marqué un seul but depuis un mois
Je suis gai tout me plait