Recruté à seulement 17 ans en provenance de Lens, Timothée Kolodziejczak assure qu’il n’est pas facile de s’intégrer à l’OL et notamment à l’Académie quand le joueur ne vient pas du cru.
Il est l’un des premiers exemples de la politique de l’OL basée sur du recrutement post-formation. À 17 ans, Timothée Kolodziejczak avait été arraché par le club lyonnais à Lens contre la modique somme de trois millions d’euros. Recruté pour préparer la relève de Fabio Grosso, tout en terminant sa formation, le latéral gauche avait multiplié les aller-retours entre le groupe professionnel et le centre. Ayant fait ses débuts en pros avec l’OL en novembre 2008, Timothée Kolodziejczak a avant tout eu des difficultés d’adaptation, non pas dans le groupe pro, mais bien au sein de l’Académie.
Débarqué avec un statut, bien malgré lui, le gaucher a connu la fameuse fierté lyonnaise et un certain entre-soi dans le club. "Ça a été difficile pour moi de me faire accepter par les éducateurs parce qu’ils sortent beaucoup de jeunes. Moi, j’arrive et je prends la place d’un jeune qui a été formé ici, a-t-il avoué dans le podcast du Club des 5. En Coupe Gambardella, l’entraîneur qu’est Paillot a dit 'je ne le connais pas, je n’ai pas envie de le connaitre'. Sur le fond, je peux comprendre parce que j’arrive, et ce n’est pas comme si c’était un club qui ne sort pas de joueurs."
"Heureusement, je connaissais des joueurs en sélection jeunes"
Ces derniers mois, il a été question de "gang des Lyonnais" dans le groupe professionnel et Timothée Kolodziejczak est loin de tuer dans l’œuf cette rumeur, allant même jusqu’à utiliser le mot "secte". Toutefois, l’actuel joueur du Paris FC ne remet pas en cause l’état d’esprit des jeunes formés à l’OL, mais bien l’environnement qui est créé autour. Aujourd’hui, un joueur formé à l’Académie bénéficie des meilleures installations en Europe, de moyens financiers au-dessus de la moyenne.
C’était déjà le cas à la fin des années 2000, mais Timothée Kolodziejczak estime que "pour s’intégrer, tu es obligé de montrer les crocs, sinon ils te bouffent." De nature sociale, l’ancien Stéphanois avait pu compter sur les présences de Lacazette, Tafer ou encore Reale, autres membres de la génération 91 connus chez les Bleuets, mais avoue qu’avec "celles en dessous, les 89-90, c’était plus compliqué notamment en réserve parce qu’on avait 16-17 ans, on jouait et pas eux."
Mouais, il s'est jamais vraiment imposé dns le slub chez les pros non plus. Et quand on voit son parcours, les formateurs ont eu le nez creux finalement, non ?
Voilà donc pourquoi un joueur prometteur ait pu échouer ! Même à travers 8 clubs, personne ne lui a laissé sa chance. C'est malheureux !
Roselyne Cachalot a bien montré ses croc'!
Il courait toujours en zig-zak kolo, alors forcément...