Capables du meilleur comme du pire, les lyonnais en font voir de toutes les couleurs à leurs supporters depuis le début de la saison. L’expression « en dents de scie » semble idoine pour illustrer les prestations et résultats des hommes de Claude Puel puisqu’elle évoque quelque chose qui n’est pas régulier.
Des débuts catastrophiques en championnat (l’OL était 18ème au soir de la 7ème journée) contrastaient avec de bons résultats glanés sur la scène continentale. Et lorsque les coéquipiers d’Hugo Lloris parvenaient à redresser la barre en championnat, c’est justement en Ligue des Champions que les piètres performances se succédaient (deux défaites et un nul). C’est également lors de cette période de regain de forme dans l’exercice domestique qu’ils se faisaient éliminer de la Coupe de la Ligue par le Paris Saint-Germain.
Les difficultés réapparaissaient après la trêve hivernale avec l’entrée en lice en Coupe de France. L’élimination face à Nice précédait un cinglant revers en championnat à Valenciennes, ce qui rappelait l’incapacité lyonnaise à évoluer sur plusieurs tableaux en même temps. Cette saison, le problème majeur semble bien être celui-ci. Joueurs et dirigeants ne trouvent pas la solution pour passer d’une compétition à l’autre et être compétitifs sur plusieurs fronts.
Depuis début février, tout semble cependant aller mieux du côté de Tola Vologe. Les résultats, mais aussi et surtout le jeu, sont au rendez-vous. Aux joueurs de prendre les choses en main pour que cela dure. Espérons simplement que l’enjeu du déplacement à Madrid pour le compte des huitièmes de finale retour de la Ligue des Champions ne disperse pas les gones et que les retombées d’une possible élimination ne vienne pas semer la zizanie dans cet effectif qui semble enfin avoir retrouvé la sérénité.
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