Amine Gouiri buteur lors d'OL - Ajax à Bourgoin en 2017
Amine Gouiri buteur lors d’OL – Ajax à Bourgoin en 2017

À Bourgoin, l’OL est un peu comme à la maison

Ce mercredi, l’OL dispute son quatrième amical de l’été. Après une escapade autrichienne pendant dix jours, les Lyonnais retrouvent leur public dans un stade Pierre-Rajon qui est rentré dans les habitudes estivales rhodaniennes.

C’est un stade presque à guichets fermés qui s'apprête à accueillir l’OL ce mercredi soir. En raison des vacances scolaires et d’un horaire plutôt propice à une sortie (20h) en ces jours de canicule, le stade Pierre Rajon va délaisser ses traditionnelles couleurs bleu et mauve pour le rouge et bleu. Si l’enceinte renvoie forcément au CSBJ et au rugby pour les plus nostalgiques, elle est devenue le repère du FCBJ depuis quelques années et a vibré au rythme des matchs de National 2 la saison dernière. Malgré la descente un an après, le club berjallien continue de se faire un nom comme un club qui compte dans la région.

Forcément une fierté pour Djemal Kolver, président du FCBJ. "Ce sera une belle fête avec beaucoup de monde". Recevoir l’OL l’est d’autant plus, même si c’est presque devenu une habitude désormais. Si l’été dernier, le club lyonnais avait fait le choix de jouer tous ses amicaux à l’étranger, il est revenu à du classique, avec notamment une confrontation organisée à Bourgoin. Le partenariat signé il y a une dizaine d'années se traduit sur le terrain avec des échanges concernant la formation, mais donc aussi sur une partie plus logistique avec cette fête prévue ce mercredi à 20h dans la cité iséroise.

Voir l’OL débarquer en ville pourrait logiquement être un facteur de stress, mais Bourgoin et le FCBJ sont dorénavant bien trop rodés pour prendre un coup de chaud supplémentaire en plus des températures caniculaires attendues mercredi. Si l’été 2023 a été une exception, la venue de la formation lyonnaise est quasiment devenue un rituel depuis 2017.

Depuis sept ans, l’Ajax Amsterdam, Fulham, le Servette FC ou encore le Dynamo Kiev, pour une double confrontation il y a deux ans, ont pris possession des vestiaires berjalliens pour affronter l’OL. "Le match contre le Torino est une très belle affiche. Le club italien en profite d’ailleurs pour jouer un deuxième match le lendemain contre notre équipe fanion. Cela pourrait être une affiche de Ligue Europa mais l’OL n’a aujourd’hui aucun doute sur notre capacité à pouvoir organiser et accueillir une telle rencontre. On a prouvé par le passé qu’on savait faire à Bourgoin."

Toutefois, si les deux clubs sont partenaires depuis des années, rien n’est gravé dans le marbre et c’est avant tout une marque de confiance qui s’est installée entre les deux entités. Après les années Aulas, cet OL - Torino sera le premier sous l’ère John Textor que "remercie tout particulièrement" le président du FCBJ pour la confiance maintenue. Si le dispositif de sécurité reste à la discrétion du club, tout a été pensé pour que ce quatrième rendez-vous amical de l’OL soit "une belle fête" pour l’ensemble des supporters présents à Pierre Rajon. Spectacles de danses, challenges mi-temps et d’avant match ainsi qu’un "village berjallien" sur le parvis du stade sont au programme de la soirée. En 2022, le caractère spécial de la rencontre contre le Dynamo Kiev en plein conflit ukraino-russe avait attiré plus de 5 400 spectateurs.

Ce mercredi, Djemal Kolver espère bien que cette marque soit dépassée avec des billets "encore disponibles" et qui risquent de se vendre en direct à la billetterie du stade. Une première réussie qui lancera parfaitement cette saison où la relation entre l’OL et le FCBJ sera d’autant renforcée. Si les sections masculines et féminines sont désormais deux entités bien distinctes, Vincent Ponsot connait bien le sérieux berjalien et c’est presque tout naturellement que le stade Pierre Rajon a été choisi pour accueillir un des trois matchs délocalisés des Fenottes. On est certes loin du stade de 10 à 15 000 places souhaité par Michele Kang.

Mais avec des tribunes à l’anglaise et une proximité avec la pelouse, l’atmosphère qui se dégage à Bourgoin se rapproche de celle recherchée par l’OL féminin. En attendant de connaitre l’affiche de D1 féminine qui sera proposée aux Berjalliens, cette présence lyonnaise ressert encore un peu plus les liens entre les deux entités rhodaniennes et iséroises avec un partenariat qui dure depuis maintenant plus de dix ans.

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