Benoît Pedretti : "Lyon restera toujours une ville particulière"

Joueur de l'OL lors de la saison 2005-2006, Benoît Pedretti défend aujourd'hui les couleurs de l'AC Ajaccio. Blessé depuis trois mois à un mollet, il devrait faire son retour contre Lyon dimanche à Gerland (14 heures). En exclusivité pour olympique-et-lyonnais.com, l’international français (22 sélections) évoque sa nouvelle aventure en Corse et son court passage dans le Rhône.

Olympique-et-lyonnais.com : Vous êtes éloigné des terrains depuis le 2 novembre 2013. Quand allez-vous revenir ? 

Benoît Pedretti : J'espère dès ce week-end ! Trois mois sans jouer, c'est long, surtout qu'il y a eu des petites complications. J'ai repris après Noël mais c'était trop tôt. Là, j'ai rejoint mes coéquipiers à l'entraînement il y a 10 jours et tout va bien. Je devrais faire partie du groupe contre Lyon.

Vous étiez resté sur le banc au match aller mais votre équipe l'avait emporté 2-1. Quelle sera la recette pour s'imposer à nouveau ?

Comme au match aller, il faudra être très solide défensivement et ne pas leur laisser d'espace. Nous devrons également compter sur un grand "Memo" Ochoa. Il faudra garder notre cage inviolée le plus longtemps possible et nous verrons ensuite.

L'élimination contre Lens va-t-elle jouer dans les têtes lyonnaises ?

Il faut voir. Plusieurs joueurs alignés en Coupe de France sont des titulaires réguliers. Ils auront 120 minutes dans les jambes... Après, si nous arrivons à les mettre en difficulté, le public de Gerland va gronder : ça peut déstabiliser les joueurs de l'OL et être un atout pour nous.

"Contrairement à ce que peuvent dire beaucoup de personnes, les Corses sont très accueillants"

Quels souvenirs gardez-vous de l'époque rhodanienne ?

Lyon restera toujours une ville particulière pour moi car c'est ici que ma fille est née. Je ne suis resté qu'une saison et je n'ai pas beaucoup joué à l'OL. Cela dit, j'ai découvert un grand club, très bien structuré. À part Rémy Vercoutre, il n'y a plus de joueurs de mon époque mais il y a encore du monde dans le staff. Je pense à Bruno Genesio, Guy Genet ou encore Joël Bats. Rémi Garde était déjà là aussi.

Vous êtes arrivé à Ajaccio en début de saison. Comment se passe votre aventure sur l'Île de Beauté ?

D'un point de vue sportif, c'est difficile. Nous sommes derniers avec neuf points de retard sur le premier non relégable. En revanche, la Corse est un endroit très agréable. Et contrairement à ce que peuvent dire beaucoup de personnes, les gens ici sont très accueillants. La qualité de vie est idéale pour ma famille.

Justement, hier nous étions le 14 février, jour de la Saint-Valentin. Aviez-vous prévu quelque chose ?

Non, rien de spécial. Je fais partie de ces personnes qui estiment que la Saint-Valentin est simplement une fête commerciale. Il ne faut pas attendre cette occasion pour faire plaisir à sa femme ! (Rires)

Crédit photo : Kenzo TRIBOUILLARD / AFP