Bien qu'une majorité acteurs du monde du ballon rond hexagonal semble s'être mis d'accord sur cette "journée blanche" et le rejet de la taxe à 75%, Noël Le Graët désapprouve la manière employée. Dans un entretien accordé à nos confrères du Figaro, le président de la Fédération française de football (FFF) a expliqué sa position.
"Oui, je suis opposé à cette grève. Certes, il est injuste de faire peser sur des sociétés en récession une taxe qui ne fera qu’aggraver leur situation financière. Et ce, alors que l’État a l’habitude d’aider les entreprises en difficulté. Mais il y a d’autres manières d’exprimer sa colère. Ce n’est pas sérieux comparativement aux difficultés quotidiennes des Français. Comment voulez-vous qu’ils comprennent que le football fasse grève ? Je pense qu’il eût été plus adapté de dialoguer avant d’imposer un ultimatum au président de la République."
et si on jouait avec un bonnet rouge comme signe de colère?
aulas a prit rendez vous avec le gouvernement pour justement discuter mais n'a pas trouvé d'accord. le mécontentement ne peut alors que s'exprimer par une grève. que le graet se renseigne et face le nécessaire pour défendre sa fédération et les clubs en périls au lieu de pleurer .
Bonsoir à tous.
Le Graët est président de la FFF, pas de la LFP. S'il est pressé de se démarquer du mouvement des clubs professionnels, c'est, qu'ancien élu socialiste, il a des gages à donner à son ami François. Il ferait mieux d'user de son influence auprès du PS pour rendre cette loi raisonnable et applicable.
Sans pleurer sur le sort de ceux qui gagnent un million d'euros par an, force est de constater que là, on ne parle plus d'impôt ou de taxe mais de confiscation. In fine, même si le Conseil constitutionnel laisse, cette fois ci, passer, la Cour Européenne des droits de l'Homme mettra à la poubelle cette "bonne idée".