Les clubs de Ligue 1 ne sont pas épargnés par la crise économique. Excepté les deux nouvelles superpuissances monégasque et parisienne, aucune écurie ne peut se permettre des folies durant le mercato. Le syndicat des joueurs professionnels en a conscience. Il sait que les footballeurs doivent s'adapter à cette conjoncture. Philippe Piat, responsable UNFP, illustre dans FranceFootball, cette nouvelle donne, avec le cas de l'Olympique lyonnais.
« Sans parler des clubs qui sont proches du dépôt de bilan, personne n’est à l’abri de problèmes financiers, explique Philippe Piat. Prenez l’exemple de Lyon. Comme beaucoup, l’OL est en difficulté depuis quelques saisons. Il se serre la ceinture et cherche de l’argent. Mais il a signé des contrats élevés auparavant ! L’objectif était de faire des résultats, évidemment, mais à quel prix ? ».
Le président du syndicat des joueurs poursuit : « Qu’est-ce qu’il se passe maintenant ? Lyon est obligé de mettre la pression sur quelques joueurs pour qu’ils partent, même s’ils n’en n’ont pas envié. Et encore, il n’est pas certain de les céder car beaucoup ont des beaux salaires. Quand je dis ça, on peut penser qu’on joue contre notre camp. Mais non ! On veut que le système soit plus sain pour voir plus loin ».
Au moins ils sont lucide et objectif, c'est bien, peut être qu'on devrait s'inspirer de sainté et mettre en place une grille et s'y tenir avec en dernière catégorie : joueur indispensable : 200 000- 300 000euros.
En effet, le système de l'ASSE est plutôt pas mal