Après un match intéressant et une victoire face au Costa Rica (2-1), les bleus ont concédé un pénible nul contre les Tunisiens. Alors que le 11 juin se rapproche, l'équipe de France a encore « du pain sur la planche ».
Les titres de la presse de ce matin sont à l'image de la rencontre entre la Tunisie et la France, hier à Rhadès : « Un pas en arrière », « Les bleus baissent d'un ton » peut-on lire dans l'Equipe, « Il va encore falloir travailler » assènent les pages sports du Progrès. Suite à leur performance plus qu'honorable contre le Costa Rica, les bleus étaient attendus, mais ils ont déçu. Menés au score dès la 5ème minute de jeu et cela pendant plus d'une heure, ils ont arraché tant bien que mal le nul à la 63ème minute, grâce à une tête de Gallas. Les quatre jours passés en famille avant ce match ont-ils déconcentré les joueurs de l'équipe de France ?
Une chose est sûr, les bleus ont mis du temps à se réveiller pour contrecarrer le jeu offensif des Tunisiens : « une équipe tunisienne qui aura joué son va-tout dans les premiers quart d'heure des deux mi-temps avec une toute autre intensité que le Costa-Rica » (L'Equipe). la Tunisie a imposé son rythme rapide et agressif à la rencontre, révélant les faiblesses de la défense française : «une défense à cinq éléments complétement coupée du reste de l'équipe » écrit le journaliste des pages sport du Progrès, qui note les défauts d'un 4-3-3 qui « grince » et ne convainc toujours pas.
Les Français déçoivent car certains joueurs comme Abidal ou Anelka, au jeu très personnel, n'ont pas su briller sur le terrain ; « comme à Lens, Ribéry et Gourcuff furent les deux joueurs à sortir du lot et à essayer de créer […] en vain pendant la première période ». Les bleus sont finalement revenus en deuxième période ; sans craquer ils sont allés chercher l'égalisation avec Gallas qui a inscrit son quatrième but de la tête en 80 sélections.
Alors que l'état de son mollet avait fait couler beaucoup d'encre, « Gallas a couru, taclé, sauté, coupé les trajectoire » écrit Régis Testelin dans L'Equipe qui note le retour de l'attaquant français. Ce match en demi-teinte ressemble à « une piqure de rappel pour les tricolores » (Le Progrès), en prévision de la rencontre contre la Chine samedi. Les journalistes sportifs ne manquent pas de le souligner et rappellent, à l'image du match d'hier, une des caractéristiques du jeu français qui fait trembler nombre de supporters : « a moins de de deux semaines de son entrée en Coupe du monde, [l'équipe française] est entre deux eaux, toujours prête à basculer d'un côté comme de l'autre. Ça fait des années que ça dure. » (L'Equipe).
A quand le changement ?
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