Malgré un stade de Gerland en ébullition, l'Olympique Lyonnais n'aura pas résisté bien longtemps face aux colosses du Bayern. Avec une maîtrise technique et physique exemplaire, les Bavarois n'ont fait qu'une bouchée de notre équipe Lyonnaise, qui n'a pas rugi une seule fois durant la rencontre. Il faudra encore attendre, pour une place dans la cour des (très) grands.
« Pour l'OL, c'est 3 buts et Olic » ironise Stéphane Marteau dans le 20minutes. Ce qui se lit dans la presse ce matin laisse un goût amer aux supporters Lyonnais. Les journaux ne semblent pas vouloir trop s'acharner sur le sort des joueurs de l'OL -déjà suffisamment sonnés par le triplé du croate Olic- mais il faut pourtant regarder la réalité en face : il y avait « un monde d'écart » , « un gouffre » (L'Equipe) entre les deux formations.
« l'OL a traversé les demi-finales de la ligue des Champions comme un fantôme », alors que le Bayern s'y ai senti « comme à la maison » analyse Vincent Duluc. Et il n'est pas le seul, tous les journalistes sportifs pointent ce que même le moins averti des supporters Lyonnais a pu remarquer hier soir lors du match : « perdus en défense, étouffés au milieu, inexistants en attaque, [les joueurs Lyonnais] n'ont tout simplement pas été à la hauteur. » (Aujourd'hui en France). « Plus vifs, plus endurants », les Bavarois n'ont laissé aucune chance aux Lyonnais, « qui n'ont pas eu le temps d'y croire » titre Aujourd'hui en France. Un adversaire trop fort pour l'OL, et qui a été dangereux dès les premières minutes de jeu avec la frappe à bout portant de Thomas Muller (3e).
Du match côté Lyonnais, on retiendra « deux ou trois arrêts de Lloris, l'immense orgueil de Govou »pour son dernier match Européen, l'expulsion de Cris, et surtout les larmes de Lisandro « le gladiateur abattu ». Malgré sa rage de vaincre, les Bavarois ne lui auront laissé que quelques « miettes » de jeu (20minutes). Dur, Laurent Perrin pour Aujourd'hui en France écrit « Le Bayern était trop fort pour ce faible OL. Lyon ne méritait pas d'aller en finale. ». Une équipe qui risque de connaître encore quelques lendemains difficiles, puisqu'elle va devoir songer à son classement en Ligue 1 : «les Lyonnais vont devoir faire des miracles ou presque pour revenir en Ligue des champions la saison prochaine » souligne Vincent Duluc dans l'Equipe.
En 90 minutes Lyon est passée « du rêve au cauchemar » (Aujourd'hui en France), et si elle nous a fait rêver, elle laisse après cette demi-finale, « un goût d'inachevé » (Claude Puel) qui sera difficile à digérer pour l'ensemble du staff Lyonnais.
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