Dix jours après avoir éliminé Bordeaux en quarts de finale de Ligue des Champions, l'Olympique Lyonnais retrouve ce soir le stade Chaban-Delmas, pour le compte du Championnat cette fois. Si l'OL s'était bien qualifié sur la pelouse des Girondins, il ne faut pas oublier que les Lyonnais avaient perdu (1-0) et n'avaient pas existé dans le jeu. Certes, les enjeux et le contexte sont différents, mais ce rendez-vous a tout de même le goût et l'allure d'un match à élimination directe, pas pour un dernier carré européen, mais pour une place en Ligue des Champions tout court.
Pour ces retrouvailles, Lyon peut tirer des leçons de son match perdu dix jours auparavant, notamment vis-à-vis de son animation offensive. Cette fois-ci, les Lyonnais n'ont aucun but d'avance sur les Bordelais et devront s'attacher à attaquer, la meilleure des défenses paraît-il. La défense, parlons-en, un secteur décimé qui obligera certainement Claude Puel à faire redescendre Toulalan aux côtés de Cris, Lovren et Anderson n'étant pas réellement à 100%. Un changement qui ne rassure pas forcément quand on sait à quel point la Toul' est indispensable au milieu olympien et que bien souvent, son absence a été préjudiciable. D'autant que pour ce match, Maxime Gonalons (suspendu) et Jean II Makoun (adducteurs) seront absents. Quid donc de la composition du milieu de terrain Lyonnais qui pour une fois manque de forces vives ! Lyon devra pourtant tout donner pour ce "choc des déchus" car il s'agit là d'une partie à quitte ou double. En effet, les Bordelais ont encore un match de retard et il serait de bon augure que l'OL mette les Girondins, au bord du gouffre, définitivement K.O. Avec deux points d'avance sur leur adversaire du soir, les Gones pourraient se permettre un match nul, mais une victoire serait un coup parfait et reste tout à fait envisageable.
Avant un nouveau déplacement, mercredi soir prochain, à Munich pour le rendez-vous le plus important de son histoire, l'Olympique Lyonnais doit d'abord penser à bien négocier son match face à Bordeaux s'il veut rester maître de son destin, et envisager un nouvel avenir européen l'an prochain.
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